Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 8 avril 2020

Humour en Macronie.



Ce Macreux, quel boute-en-train!!!
En ce jour de Janvier 2020, Macreux avait réuni la fine fleur de la Macronie en Marche dans un salon de l'Elysée. Il ouvrit les débats en ces termes :

« Bonjour, je vous ai réunis ce matin, pour un brainstorming un peu particulier !
Nous devons montrer aux Français, que, au delà de ses talents de gouvernement, la Macronie sait rire. Aussi, je vous propose de faire preuve de créativité et d'imaginer, à l'occasion de cette pandémie de coronavirus qui va déferler de Chine directement sur notre sol, des gags qui feront pleurer de rire notre brave peuple. Il saura ainsi se souvenir, une fois que cette épreuve sera passée, que nous avons su garder notre sens de l'humour en ces temps difficiles, afin de l'aider à surmonter les petits problèmes qui vont découler de cette épidémie, avec le sourire. Nul doute qu'il nous en saura gré. Allez, je vous écoute. »

Un ange passa.

« J'attends. » dit le président en tapotant son bureau.

La mère Buzyn se risqua la première.
« Je pourrais par exemple annoncer publiquement que les chances que le coronavirus atteigne la France, sont très minces ? Et que de toutes façons, nous serions absolument prêts à affronter le fléau ?»

« Parfait. C'est un bon début ! » encouragea le président. « Allez, je vous montre la voie : je pourrais dire qu'il serait inutile de fermer les frontières parce que le virus n'a pas de passeport ! »

« Oh c'est bon, ça ! » fayota le sinistre de l'Intérieur. « Le virus n'a pas de passeport ». C'est excellent, comme image ! »

Le président enchaîna : « et huit jours plus tard, j'annoncerai que les frontières de l'Europe pourraient se fermer ! »

« Super ! » réitéra le même fayot. « C'est de l'humour à étages ! Excellent ! »

Ainsi encouragée, la po'te pa'ole du gouve'nement, la Siconne Ndiaye se lança :
« Et moi, je pou''ais di'e que mett'e un masque, c'est un geste t'ès technique, compliqué, et que moi, pa' exemple, je ne sau'ais pas le fai'e ! »

« Aaah ! » apprécia le chef d'Etat en souriant. « Je savais que je pouvais compter sur vous, Siconne ! »

L'Egraineur en Chef des Statistiques Morbides, accessoirement Directeur de la Santé, le dénommé Salomon, se lança à son tour.
« Je pourrais insister soir après soir pour dire que porter un masque est complètement inutile si l'on a pas un diplôme de médecine en poche. Qu'est-ce que vous en pensez ? »

« Pas mal, ça, l'histoire du masque qui ne fonctionne que pour les soignants » approuva Macreux.

Une voix sortit de dessous une grande casquette.
« On pourrait interdire aux Français de circuler en vélo pour faire de l'exercice, au prétexte d'un risque de propagation du virus entre cyclistes? »

« Ouais. Mais je suis sûr que vous pouvez faire mieux, Monsieur le Préfet de Paris. » répondit le président en guise d'encouragement.

«Et aussi interdire les sports de plaisance. Pour qu'un kite-surfeur ne puisse pas contaminer le skipper solitaire sur son bateau qu'il croiserait, par exemple » enchaîna la grande casquette.

« Ouais » répondit Macreux peu convaincu. « C'est original, mais comment pourriez-vous argumenter votre gag pour le rendre plus percutant ? »

Un éclair d'enthousiasme jaillit de dessous la casquette :
« Je pourrais justifier la mesure en disant qu'il faut réquisitionner les forces de sauvetage en mer pour le secours des malades du coronavirus ! »

« Très bon, ça. Dire que la SNSM pourrait venir en renfort des soins contre le Covid-19, c'est trop drôle ! » reconnut le président.

Ne se sentant plus d'avoir été ainsi reconnu par le président pour son humour, la casquette continua : « Et je dirai que s'il y a des personnes atteintes par le virus qui se retrouvent en réanimation, c'est bien fait pour elles, parce qu'elles n'avaient qu'à bien se confiner ! »

« Pas mal non plus, ça » apprécia le chef de l'exécutif.

Le premier sinistre, qui voyait que l'humour par création d'interdictions était apprécié par le président, s'y mit aussi :
« Je pourrais restreindre les heures où les Parisiens seraient autorisés à faire du jogging pour rompre la monotonie du confinement. En interdisant par exemple le jogging entre 10H le matin jusqu'à 19H le soir. Comme ça, il y aura une plus grande concentration de joggers sur un minimum de temps ! D'autant qu'avec le couvre-feu de 22H jusqu'à 5H du matin... »

« Ah oui, c'est bon, ça ! Vouloir limiter le nombre de personnes dans la rue en restreignant les heures où il est possible de sortir, c'est drôlement malin, ça !! » apprécia Macreux.

« Tiens, j'ai une autre idée de gag » poursuivit le président. « Je commencerai par dire, quand on apprendra que l'Italie est touchée par l'épidémie, qu'il ne faut pas que les Français s'inquiètent, et qu'ils n'hésitent pas à sortir se distraire, comme je le fais, avec Brigitte, en allant au théâtre par exemple. Ou en allant inaugurer une brasserie parisienne. Et huit jours plus tard, boum, j'annonce au Vingt Heures, avec des trémolos dans la voix, que nous sommes en guerre et qu'il faut que tout le monde soit confiné !! »

« Ah, toujours votre humour en cascades, c'est très fin ! Mais où trouvez-vous tout ça, Monsieur le Président ? » demanda en coup de lèche le premier sinistre.

« Mieux ! Ecoutez. Je parle de guerre, mais je fais tout pour que les Français en me voyant agir, pensent que cette guerre est menée par la 7e Compagnie des films éponymes. Ça devrait bien les faire rire, ça, non ? »

Un concert d'applaudissements de l'assistance salua la suggestion présidentielle.

L'Egraineur en Chef des Statistiques Morbides enchérit.
« J'annoncerai, deux mois après le début de l'épidémie en France, que le gouvernement va passer des commandes de masques. C'est pas mal, non ? Vous savez, ça fera penser aux Français, à cette histoire du gars qui décide d'enfiler un préservatif la veille du jour où sa femme doit accoucher, pour se donner bonne conscience ! Ça aussi ça devrait faire rire ! »

« Et moi, » ajouta le sinistre de la Santé qui n'avait pas encore dit mot, « j'annoncerai comme une formidable performance que, plus de deux mois après le début de l'invasion du virus sur le sol français, nous sommes en mesure de faire 20 000 tests de dépistage par jour, quand les Allemands en font 200 000 dans le même temps. La comparaison des performances françaises et allemandes, c'est toujours un gag qui plaît. En plus, le Français calculera, qu'à ce rythme, il faudra 3300 jours pour tester la population française, soit 9 ans... »

Le sinistre de l'Intérieur poursuivit :
« Un vrai gag serait de lancer des hélicoptères, dans les Vosges, pour survoler et repérer des randonneurs isolés qui contrediraient ainsi les consignes de confinement en se promenant en pleine nature. Vous imaginez la tête du contribuable qui se mettrait à calculer combien de masques, de tests de dépistage et de respirateurs on pourrait se payer, rien qu'avec le coût des heures de vols d'hélicoptères ? »

« Nul doute que ça le fera rire aux larmes ! » assura le président, en tant que fin connaisseur des choses financières.

L'adjoint du sinistre de l'Intérieur, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, le dénommé Nuñez, ne voulut pas être en reste. Il proposa :
« On matraquera, jours après jours, la population de nos consignes de confinement absolument impératives, en les menaçant d'amendes exorbitantes en cas de non-respect. Mais en vidéoconférence réunissant des préfets, j'informerai ces derniers que le confinement dans les banlieues de racailles immigrées n'est pas une priorité, et donc qu'ils pourront regarder ailleurs... Le brave Français de souche, bloqué entre ses quatre murs, se pliera de rire quand il l'apprendra ! »

« Excellent !" intervint Macreux. "Ça me donne une idée : j'irai en banlieue, en Seine-Saint-Denis par exemple, à Pantin, parce que ce département sera sans nul doute l'un des plus touchés par le coronavirus puisque habité majoritairement par des primates qui ne comprendront rien au principe de confinement. Et j'irai là pour remercier de façon ouvertement démagogique, les habitants de respecter de façon si remarquable le confinement. Je serai entouré évidemment de très près de mes forces de sécurité, sans porter de masque, bien sûr. Et que croyez-vous qu'il arrivera ? Eh bien, puisque je viens parler à la population, il y aura forcément attroupement de ces crétins, curieux de voir en chair et en os, leur président. Vous imaginez la scène ? En plein confinement imposé, le président se montrant sur les écrans télé, au milieu d'une foule amassée, sans masque ? Les Français se pisseront dessus de rire, surtout ceux qui se seront pris une prune de 135 euros pour avoir oublié leur papier d'auto-autorisation de sortie pour aller faire leurs courses alimentaires !! »

A nouveau, l'assistance applaudit à tout rompre, à l'idée de cette scène irrésistible.

« Bon, on a bien avancé » conclut le président quand les applaudissements cessèrent. « Donc je vous
propose de mettre vos gags en application, mais surtout, continuez à réfléchir aux nouvelles conneries que vous pourriez dire ou faire, car vous avez compris que cette crise durera pas mal de temps. Les Français comptent sur vous. Il faut dédramatiser ce qu'il vont endurer, donc il faut absolument continuer à les faire rire. Pas de temps mort, soyez créatifs. Moi aussi je compte sur vous. La séance est levée. »



2 commentaires:

  1. Ils ont parfaitement réalisé le programme, en effet, et qu'est-ce qu'on a bien rigolé!
    Amitiés.

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