Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 14 avril 2020

Le Sous-Doué en vacances.



     
    - Bonjour Monsieur et Madame Macron. Asseyez-vous je vous en prie.
    - Merci Monsieur le Proviseur. Vous nous avez convoqué au sujet de notre fils Emmanuel ?
    - Absolument.
    - Alors ? Vous en êtes content, n'est-ce pas ? Il est doué, hein ?
    - Heu, justement, c'est à ce propos que je voulais vous voir. Quand vous nous l'avez amené là où il est aujourd'hui, c'est en nous le présentant comme quasiment un surdoué... Un « mozart de la Finance », est, je crois, une des expressions que vous avez employée, si je me souviens bien...
    - Oui, et ?
    - Eh bien, comment vous le dire... Ecoutez, on ne va pas se mentir : le produit ne correspond pas à l'étiquette qui l'habille !
    - Comment ça ?
    - Eh bien il n'a jamais, ô grand jamais, fait preuve de capacités extraordinaires, pour dire le moins, depuis qu'il est ici dans notre établissement. Mais ce qu'il nous a montré lors du dernier examen intitulé « Cas de pandémie de coronavirus » est parfaitement à l'opposé de ce qu'on appellerait une intelligence supérieure.
    - Que voulez-vous dire ? Vous nous faites peur !
- Pas tant qu'à nous, je vous assure ! Tenez, il a eu en mains le texte descriptif du cas à traiter en examen, que je viens d'évoquer. Eh bien, il a donné l'impression de ne pas comprendre de quoi il s'agissait et n'a donc rien fait. Mais quand je dis « rien fait », c'est vraiment rien fait. Pendant que ses petits camarades d'Allemagne, de Corée du Sud, de Chine, de Singapour, de Taïwan, de Russie se mettait à bosser sur le cas, il est resté là, hagard, les yeux dans le vide.
Donc retard à l'allumage.
Quand enfin il a daigné se pencher sur le devoir, il a refusé tout bonnement de fermer les frontières ce qui était de toute évidence le B.A BA de la limitation en amont de la propagation du virus, et ce qu'ont préconisé d'ailleurs les meilleurs élèves, comme attendu par les examinateurs. D'où nouveau retard.
Comprenant enfin dans un éclair de lucidité l'intérêt de fermer des frontières, il a consenti à fermer, plus ou moins efficacement d'ailleurs, celles de l'Europe. Décision évidemment tardive. Trop tardive. Le virus était là. A nouveau un retard donc.
Puis il a procédé à un confinement général et sans nuance, pour tout dire, un confinement dénué d'intelligence, un peu comme on le faisait au Moyen-âge en cas de peste par exemple, confinement établi initialement jusqu'au 15 avril. Juste deux semaines plus tard, il prolonge ce même confinement imbécile de carrément un mois supplémentaire ! Cela dénote-t-il une clairvoyance certaine d'après vous ? Je continue :
Met-il en place aujourd'hui un déconfinement progressif en tenant compte par exemple des disparités régionales observées dans l'étendue de l'épidémie? Non !
Demande-t-il un déconfinement ciblé par tranches d'âges et de conditions physiques, qui limiterait ainsi l'impact économique ? Non !
Propose-t-il aux hôtels, restaurants, salles de cinéma une ouverture partielle avec instauration d'une organisation de distanciation minimale, qui leur permettrait d'atténuer la perte de leur chiffre d'affaire, voire d'éviter carrément leur dépôt de bilan ? Non !
Et pourquoi ?
Parce qu'il n'a pas compris qu'imposer le port de masques en public était la mesure prioritaire à prendre dès le début. Ce qui aurait supposé qu'il ait veillé à ce que ces masques soient commandés dès janvier. Et ce que votre « surdoué » de fils évidemment n'a pas fait.
Parce qu'il a été incapable de comprendre que les tests de dépistage étaient indispensables pour pouvoir distinguer les malades ou malades en-devenir des bien-portants et ainsi permettre de faire un confinement ciblé. Ce qui aurait supposé que ces tests aient été commandés dans les temps. Et bien entendu, cela n'a pas été fait. D'où autre retard.
Encore aujourd'hui, il n'envisage les tests de dépistage que pour lever une ambiguïté en cas de symptômes ! Autrement dit, ce n'est plus un test de dépistage au sens vrai du terme, mais ce test devient un simple outil de diagnostic auprès de malades déclarés ! C'est bien la preuve qu'il n'a, là encore, rien compris.
Ces fautes de compréhension auront pour conséquence un déconfinement en retard par rapport à celui que les bons élèves préconisent dans leur traitement de l'examen. Avec toutes les conséquences sanitaires et économiques que ce retard entraînera.

    - Mais... mais …. vous voulez dire que... notre fils est un...
         - Un retardé, oui, je le crains. Il est clair qu'il comprend les choses bien moins vite que les     autres. Vous constatez que le mot que j'ai le plus employé dans la description de son traitement de l'examen « cas de pandémie au coronavirus », c'est le mot « retard ». Il ne comprend pas tout, loin s'en faut, et quand il comprend, c'est avec retard. Votre fils est donc bien un retardé. Un sous-doué, si vous préférez.
      En même temps, comme dirait votre fils, des indices auraient pu vous mettre la puce à l'oreille. Vous n'avez pas remarqué qu'il ne s'entoure que d'imbéciles ? En général, les surdoués aiment bien ne fréquenter que d'autres surdoués avec lesquels ils se sentent en osmose, au point de se réunir en clubs, comme le MENSA par exemple. Eh bien votre fils, c'est l'inverse ! Il ne fréquente que des sous-doués ! Regardez donc le niveau de ses petits copains, ministres, secrétaires d'état, porte-parole, ou députés : le degré zéro de la compétence et de l'intelligence ! Et je ne parle même pas du fait qu'à son âge, votre fils joue encore au papa et à la maman avec une femme qui pourrait être sa mère ! Tsst, tsst...
- Mais qu'est-ce qu'on peut faire, Monsieur le Proviseur ?

- C'est bien le problème ! A part attendre qu'on fasse un remake du film « Les sous-doués » pour lui confier le premier rôle, je ne vois pas ! En tous les cas, il est clair que votre Emmanuel n'est absolument pas à sa place ici !!



3 commentaires:

  1. Je me demande comment finira le sous-doué.
    Au mieux, il connaitra le même sort que Jean-Marie Messier, un autre Mozart de la finance, à savoir se prendre la porte.
    Au pire, cela pourrait tourner au vinaigre, si la police le lache.
    En attendant, comme tout énarque, il pratique la défausse :
    C'est pas ma faute, c'est la faute aux Chinois.

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    1. "se prendre la porte". En lisant rapidement votre commentaire, SP a d'abord cru lire: "se pendre à la porte", ce qui, à la réflexion, serait une issue tout à fait acceptable au problème. A la porte ou à la fenêtre.

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  2. Non content de nous enquiquiner la vie, en plus il s'arrange pour faire mourir plein de gens...sous-doué sans doute, mais avec un gros sens de l'humour!
    Amitiés.

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