Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 17 mars 2020

Affaire coronavirus: enfin une bonne nouvelle!



"Nous sommes en guerre". Voilà notre Etat-major. Rassurés?
Enfin une bonne nouvelle concernant le coronavirus !
Covid-19 est désormais doté d'un passeport !! Il va donc pouvoir être arrêté aux frontières !

C'est en tous cas ce qu'on peut conclure ce lundi 16 mars au soir, de l'annonce de Macreux, selon laquelle, l'UE ferme ses frontières extérieures d'avec les pays qui n'ont pas l'extraordinaire chance d'appartenir à ce club privilégié.
On peut être rassuré et se féliciter d'avoir des gouvernants aussi malins et aussi rapides dans leur prise de décision.
Jeudi, un virus, nous disait doctement Macreux, n'a pas de passeport. Fermer les frontières était en conséquence, inopérant. (Voir le post « En même temps... » du 13 mars dernier.) Ses petits soldats merdiatiques, à l'image de l'inénarrable Michel Cymes sur RTL, s'étaient chargés de reprendre l'argument urbi et orbi. Mais quatre jours plus tard, apparemment, tout a changé.

Deux questions se posent alors.
- Qui a l'air d'un c.. maintenant ?
- Que penser d'un politique qui sacrifie la santé de ses concitoyens sur l'autel de son idéologie ?
Bon. Evidemment, le problème est que, dans l'intervalle, l'Europe est devenue l'épicentre de la pandémie. On est donc un peu dans le cas du gars qui dit : « Oh zut alors ! Il y a plein de moustiques dehors ! Mais, croyez-moi, ça ne sert à rien de fermer les fenêtres ». Une fois le salon plein de moustiques, le crétin dit, avec la même assurance: « Bon, il est temps de fermer les fenêtres... ».

On remarque aussi qu'avant même que Macreux nous annonce cette décision prise au plus haut niveau de l'UE, l'Espagne avait déjà fermé ses frontières, l'Allemagne avait fermé les siennes d'avec la France et l'Autriche, la Russie s'était fermée à tous les étrangers. Il y a maintenant plusieurs jours qu'Israël avait pris une décision identique, moyennant quoi, ce pays a un des plus bas taux de contamination et un nombre de morts insignifiant.

Macreux, au lieu de se faire violence dans sa doctrine mondialiste et de fermer les frontières nationales quand c'était encore utile de le faire, préfère donc, ultimement, mettre les frontières à la porte de votre domicile. C'est en effet ce à quoi reviennent les mesures de confinement. A la différence près que, si fermer une frontière c'est empêcher les étrangers de rentrer, le confinement, c'est vous empêcher, vous, de sortir. Le Français appréciera.

En réalité, le confinement a surtout pour but de répondre, en biaisant, à une pénurie inéluctable de lits d'accueil des malades et globalement au manque de moyens hospitaliers que sa politique a soigneusement organisé. Oui, on peut dire que les malades en devenir se font biaiser...
La Corée du Sud, touchée bien avant la France par le coronavirus, a répondu de façon différente. Au lieu de pratiquer le confinement de tous ses habitants, elle a d'abord fermé ses frontières et ensuite a pratiqué un vaste recensement des malades à l'aide de la diffusion à grande échelle de tests de dépistage, afin de ne confiner que les cas déclarés. Et le pays est en train de sortir de cette crise, à moindre coût ; en tous cas, à bien moindre coût que la France. Les Français vont comprendre la douloureuse sur leur feuille d'impôts quand il s'agira de faire les comptes d'un arrêt économique de plusieurs semaines... Et on comptera aussi les morts que Macreux aurait eu sur la conscience s'il en avait eu une.

L'autre annonce qui est symptomatique de l'incompétence quasiment pathologique de Macreux, est de reporter le deuxième tour des élections municipales. Dimanche dernier, rien ne s'opposait (et en tous cas pas les « scientifiques » qu'évoque Macreux à tout bout de champ pour valider ses décisions) à réunir en vase clos des centaines de personnes dans les salles de vote afin de « ne pas arrêter le processus démocratique ». Dès le lendemain lundi, il semble que reproduire la démarche soit considéré comme complètement déraisonnable. Tous ceux qui sont allés voter au premier tour apprécieront, rétrospectivement, le risque que Macreux leur a fait prendre.

On peut aussi raisonnablement avoir quelques doutes sur la validité de ce premier tour électoral, étant donné la très faible participation. Il serait étonnant que certains candidats recalés du premier tour ne fassent pas un recours en annulation devant le Conseil d'Etat. Et s'ils obtiennent satisfaction, il se pourrait que ces élections municipales soient à refaire complètement. On imagine le coût. Mais comme disait un autre tocard présidentiel (faut-il le nommer?), « ce n'est pas cher, c'est l'Etat qui paye... »
Et ça tombe bien, Macreux a l'air d'être dans une humeur dépensière en ce moment. Une humeur « quoiquilencoûtienne ». C'est à trois reprises que jeudi dernier, Macreux avait ponctué son ouverture des vannes financières d'un « quoi qu'il en coûte ».

Ce lundi soir, c'est un « nous sommes en guerre » qui a été son leitmotive. On comprend bien que la dramatisation est tout ce que ce guignol a trouvé pour donner un semblant d'autorité à ses décisions, dans l'opinion. Mais il n'est pas sûr qu'en convainquant le peuple qu'il est en état de guerre, le président soit perçu comme rassurant, quant à l'issue de cette guerre. Car le citoyen peut, à raison, se dire que si effectivement le pays est en guerre, il y a vraiment de quoi paniquer en considérant la vacuité, l'incohérence, la pusillanimité, l'immaturité et l'incompétence carabinée de son chef des Armées.

On n'a pas vraiment fini de saisir toutes les dramatiques conséquences de l'élection de cette marionnette de l'Oligarchie en 2017. Ni de les payer.


5 commentaires:

  1. En fait, avouons qu'on ne pouvait pas prévoir l'apparition de ce virus chinetoque (dans un pays où on mange tout et n'importe quoi).
    En revanche, il était facile d'imaginer que pour placer à la responsabilité qui est malheureusement aujourd'hui la sienne ce branquignol qui n'avait pour tout mérite que d'avoir été remarqué par Culbuto, il fallait - comme on dit - en traîner une sacrée couche.
    Ce qui est dommage c'est que les gens lucides en 2017 vont en baver autant que les brêles qui ont cru que voter pour lui nous épargnerait le "retour aux heures les plus sombres de notre histoire".
    Moi qui ne suis pas tout-à-fait assez vieux pour avoir vécu la guerre, je ne me rappelle pas avoir vu un bordel pareil dans ce qui fut notre beau pays, même en 1968.

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  2. Excellent billet.
    Juste un truc.
    A mon humble avis, micron ne fait pas du tout preuve d'incompétence, bien au contraire.
    Son dessein n'est pas de protéger ses fameux " chers compatriotes", mais bien an contraire, de les faire disparaître.
    Et depuis le début de cette affaire, on peut dire qu'il y met beaucoup de bonne volonté et de compétence.
    ll aura coché toutes les cases.
    J 'espère que Soros, Attali et les autres suppôts de satan sauront bien le remercier.

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  3. A moins qu'il ne connaisse un destin à la Ceaucescu, et que d'autres le remercient avant ses maîtres.

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  4. Si le destin de ce (censuré) dépend d'un vote, il a déjà gagné, à considérer nos chers contemporains électeurs. :-(
    Sauf si ses marionnettistes le livrent à la juste colère des masses... afin de détourner leur attention pendant que le plan d'asservissement progresse.

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