Dans
ses Mémoires, le Duc de Saint-Simon relate la visite de Louis XIV
dans une ville de Bourgogne qui ne l’avait pas salué d’une
canonnade. Le maire s’excusa en balbutiant : - « Sire, nous
n’avons pas tiré le canon à l’arrivée de Votre Majesté pour
trois raisons : la première c’est que nous n’avons pas de canons
». - « Pardon, Monsieur le maire, interrompit le Roi, cette raison
me paraît amplement suffisante, je vous dispense des deux autres ».
Le
Directeur de la Santé, le dénommé Salomon, procède depuis
plusieurs jours au cheminement inverse dans ses explications. Il
passe son temps à tenter de convaincre son auditoire que les masques
ne servent à rien, et à prétendre que c'est la raison pour
laquelle les citoyens français (et les Forces de l'Ordre par la même
occasion) en sont dispensés. En réalité, la vraie raison est tout
simplement que l'incurie de ce gouvernement d'incapables est à
l'origine du manque criant de ces masques.
« Nous
vous dispensons du port de masque pour deux raisons. La première,
c'est qu'il est inutile.
- La seconde, c'est que nous n'en avons pas ! »
Nous avons aussi la keffir de carnaval qui fait office de porte-parole du gouvernement qui nous a gratifié d'une sortie ubuesque dont elle est coutumière. « Les masques - nous dit-elle- ne sont pas nécessaires pour tout le monde, et vous savez quoi ? Moi je ne sais pas utiliser un masque... » Ce dont on ne doute pas un instant, vu ses capacités intellectuelles. On regrette aussi que le port d'un bâillon ne soit pas non plus dans ses capacités, car ça nous ferait des vacances.
L'utilisation
d'un masque, à l'entendre, requiert « des gestes techniques
précis », sinon, on se gratte le nez sous le masque (sic!)...
On
se demande décidément sur quels critères Macreux engage ses
collaborateurs. Leur fait-il passer un test de QI pour recaler
cellezéceux qui auraient plus de 70 afin d'être sûr de rester le
plus futé, en tant que chef ?
Toujours
est-il que la France se distingue, une fois de plus, du reste du
monde dans la gestion de la crise sanitaire, avec cette affaire de
masque. En Asie, le port du masque par le citoyen lambda est on ne
peut plus courant, et les pays y sont en passe de maîtriser
l'épidémie. Le vice-président de la Croix-Rouge chinoise, en
visite en Europe, se disait consterné de voir que le port du masque
dans les rues n'était pas généralisé.
Le
même Salomon, cité plus haut, arguait qu'il se désolait de voir
des gens dans la rue portant un masque qui, selon lui, « sont
mal portés et qui manquent aux soignants », ce qui est un
lapsus révélateur du fond du problème : le pays manque de
masque parce que ses dirigeants n'ont rien anticipé depuis décembre
dernier, alors que les premiers cas de coronavirus étaient connus.
Pas plus qu'ils n'ont prévu de stocks de gels hydroalcooliques, de
respirateurs, et de tests de dépistage.
La
seule chose que Macreux a prévu, et qui lui importait vraiment,
c'était que le Grivaux grivois n'était pas à la hauteur pour
accéder à la mairie de Paris. Il fallait donc d'urgence, en plein
début de crise sanitaire, retirer du ministère de la Santé la mère
Buzyn pour tenter de parer cette défaite électorale à
venir. C'est bien la preuve que cette ministre, au mieux, ne servait
à rien, au pire, était nuisible pour le fonctionnement de cette
administration de la Santé.
L'alternative
n'est pas de mise pour le directeur de la Santé qui manque
cruellement de jugement, ce qui est triste quand on s'appelle
Salomon... Car quand il cherche jour après jour, sans se fatiguer, à
dissuader le Français de se protéger et de protéger ceux qu'il
croise, en portant un masque, il a un comportement ouvertement
criminel avec pour seule motivation de trouver un prétexte à cacher
l'incurie du gouvernement macreusien.
Outre
l'incompétence patente des autorités de ce pays, cette crise du
coronavirus démontre aussi leur petitesse.
Prenons
les mesures de confinement général par exemple, qui, rappelons-le,
auraient pu être évitées si la France avait calqué sa politique
sur celle des pays qui ont quasiment évité l'épidémie, comme
Taïwan, Singapour, ou sont en passe de la maîtriser, comme la Corée
du Sud, la Chine :
Il
est recommandé d'observer une distanciation entre individus d'au
moins un mètre. Soit. Il est néanmoins permis de sortir de chez soi
pour quelques exercices physiques. Fort bien.
Mais
pourquoi tout d'un coup interdire les sorties en vélo ? Se
rapprocher à moins d'un mètre d'un autre individu en vélo est
quasiment impossible. Ou alors, en tandem. Et encore... La
contamination d'un cycliste infecté est très improbable ! On
objectera qu'il faut minimiser les risques d'accident pour ne pas
distraire les forces de secours de leur mission sanitaire première.
Et les piétons ? Ils peuvent se faire écraser ? Les
motocyclistes ?
Les
merdias se sont émus de voir des promeneurs prenant l'air sur la Promenade
des Anglais à Nice. Mais si la distanciation est respectée, où est
le problème ?
Sur
arrêté préfectoral, les activités de plaisance et navigations
sont interdites en Méditerranée. Ces activités s'exercent pourtant
largement, la plupart du temps, en solitaire. Le prétexte ?
Cette interdiction permet de « préserver les moyens de secours
en mer pour les dédier plus spécifiquement à d'éventuelles
interventions sanitaires liées à l'épidémie en cours. »
Alors, si on tousse, on peut appeler la SNSM (Société Nationale de
Sauvetage en Mer) au secours ? Peu probable... D'ailleurs, la
SNSM n'est même pas un service de l'Etat...
En
vérité, ces interdictions en chaîne ne sont que la manifestation
de ces petits esprits qui, dès qu'ils ont une parcelle de pouvoir,
cèdent à la tentation de l'exercer en n'énonçant que des
interdits. Ça les rassure : « Regardez comme je suis
important, j'ai droit de regard sur les allées et venues de mes
administrés ! » Il n'y a qu'à voir ce petit être,
taillé dans un cure-dent, déguisé en gestapiste avec sa casquette
trop grande pour sa p'tite tête, préfet de Paris de son état, qui
semble se pisser dessus de contentement quand il fait donner par
haut-parleur des ordres de dispersion à des promeneurs déambulant
tranquillement et de façon clairsemée sur les bords de Seine...
Pitoyable minable imbu de son pouvoir.
D'ailleurs,
ces entraves à la circulation concrétisent et parachèvent le rêve
de notre petit dictateur refoulé Macreux. Plus de manifestations,
plus de rassemblements hostiles, une chape de plomb tombe, pour la
bonne cause, sur ces Français râleurs qui ne font rien que
s'opposer à ses délires mondialistes. Le masque du prétendu
démocrate qui demandait de « penser printemps » pendant
son quinquennat, tombe. Comme celui, sanitaire, dont il n'a pas su
prévoir de doter le pays pour le protéger.
Il paraîtrait (c'est toujours bon de se défausser sur quelqu'un d'autre, en macronie) que le manque de tout ce qui serait nécessaire pour lutter contre ce virus serait imputable aux gouvernements précédents (sûrement d'ailleurs non compris ceux de Culbuto). Mais alors, à quoi ça sert d'avoir une armée de députés godillots à sa botte, prêts à voter n'importe quoi, si on ne prend pas le contrepied - depuis plus de deux ans - de ce qui se faisait, au niveau des budgets de la santé, dans l'"ancien monde" ? La "start-up nation", ça sert à quoi, au juste ?
RépondreSupprimer"Start-up", d'accord, mais "nation"? Pourquoi ce recours à ce gros mot? Restons correct...
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