Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 17 août 2019

Médias et Propagande.



Arrestation d'un délinquant par la Police Montée texane. Pas de chance, le délinquant est noir.




Les efforts entrepris par les merdias pour triturer l'information afin qu'elle réponde aux exigences de la Propagande sont proprement hallucinants.

Voici quelques titres glanés récemment, au hasard.

BFMTV : « Un adolescent séquestré et torturé au chalumeau dans une cité sensible de Marseille. »
Espérons que le gamin fût moins sensible que sa cité...
Saucisson-Pinard est toujours amusé par certaines expressions de la novlangue, que les merdias ont adoptées au point de ne même plus savoir utiliser celles qu'elles remplacent.
« Sensible ». A quoi un quartier peut-il bien être sensible ? Sensible à l'honnêteté, à la sécurité, à la citoyenneté, bref à la vie normale, un peu comme une personne peut être sensible au lactose, au gluten quand elle ne les digère pas, peut-être ?
Avouons que l'appellation « quartier sensible » est bien plus rassurante que « quartier criminel », que « quartier de la pègre », que « quartier coupe-gorge », que « bas-fond de racaille », ou encore que « quartier de gueux », n'est-ce-pas ? On n'a pas la même image en tête quand on évoque une personne sensible et une personne criminelle... C'est la magie de la novlangue progressiste.

Ce quartier de Marseille où s'est opéré ce probable règlement de compte (la victime, « connue défavorablement des services de police » selon l'euphémisme consacré, en clair, un multirécidiviste, malgré son jeune âge, a été impliqué dans des trafics de drogue) a donc une sensibilité à fleur de peau. Il prend facilement la mouche si on lui parle en haussant le ton. Sa susceptibilité est celle d'un coeur-tendre. Il en viendrait vite aux larmes (aux armes?) si on s'adressait à lui trop durement. Ça doit être ça, l'origine du mot « sensible » pour qualifier un quartier à risque...

Le site leparisien.fr titre: « Un jeune noir tué lors d'un contrôle : la police du Colorado publie les vidéos du drame. »
Il doit y avoir de par le vaste monde, quantité de gars qui se font descendre par la police pour avoir tenté de lui résister. Mais Le Parisien relève l'opportun cas du keffir, tué lors d'un banal contrôle auquel il a tenté de se soustraire. L'individu concerné est noir, et c'est déjà pour cette raison, intéressant, du point de vue du pisse-copie du Parisien, mais, circonstance aggravante, cela se passe aux USA, le pays de Trump le honni.
Il est curieux que ce genre de fait divers, s'il se passe en Afrique du Sud par exemple, n'est jamais rapporté, alors que le pays est en proie à une délinquance généralisée, voire même institutionnalisée, puisque les massacres de fermiers blancs y sont récurrents sans jamais soulever aucune indignation internationale. Le temps de l'apartheid est terminé, et le temps de la bonne conscience et de la préoccupation occidentale de ce qui se passait dans ce pays, aussi.

Pour en revenir à ce fait divers dont leparisien.fr fait des gorges chaudes, il faut préciser que ce contrôle s'effectuait dans le cadre d'une enquête sur une vague de cambriolages. Le keffir en question se fait interpeller, mais au moment où il va se faire fouiller, il prend la fuite. Probablement parce qu'il est très « sensible » aux chatouillements... Malgré plusieurs sommations, il continue de courir. Le flic tire. Le fuyard s'effondre et décède un peu plus tard. A lire l'article du Parisien, on comprend que le flic aurait dû attendre que le suspect se retourne, sorte un flingue de sa poche, vise le flic, tire, … et le rate. Et là, éventuellement, le flic aurait été en droit de … de faire une ultime sommation, avant de sévir. Si l'avocat de la famille du voyou manque d'idée, il pourra toujours recourir à l'article du site du Parisien.
Le Parisien aurait-il révélé ce fait divers si la victime (encore que le mot victime en l'occurrence soit lui-même à la limite de l'approximation rhétorique) avait été blanche de peau ? On peut en douter. Quand il s'agit d'exacerber les tensions raciales, les merdias bien-pensants au garde-à-vous avancent d'un pas et crient « présents ! ».

Le Huffington Post (comme la plupart des merdias mainstream, d'ailleurs) a adopté une attitude éditoriale un peu similaire il y a quelques jours au sujet d'un keffir arrêté par deux policiers (blancs, évidemment, sinon, quel aurait été l'intérêt de raconter l'histoire?) de la police montée. Comment font deux policiers à cheval pour emmener un suspect au poste, alors qu'ils n'ont évidemment pas de véhicule ? Ils lui mettent des menottes et l'attachent à une corde pour l'accompagner, au pas, au poste le plus proche. L'histoire n'aurait pas fait une ligne, nulle part, si le suspect avait été aussi blanc que les policiers, mais, heureusement pour le pisse-copie de l'Huffington Post (du Monde et des autres), l'image du keffir traîné par deux Blancs pouvait rappeler les heures les plus sombres etc etc...
Selon le journalope en question, il eût été décent que les policiers appelassent une voiture de police pour venir chercher le prisonnier. Trois employés de la police au minimum donc (à supposer que le conducteur du véhicule de police puisse conduire et surveiller l'accusé en même temps, ce qui semble peu prudent...) pour l'arrestation d'un seul individu, ou comment faire peu de cas de la dépense publique pour ménager la susceptibilité d'une population qui se sur-représente systématiquement dans les statistiques de la criminalité... Et pourquoi pas, tant qu'à faire, commander un taxi, aux frais du contribuable ? Emmener un Noir, en toute humiliation, avec les menottes au poignet à l'arrière d'une voiture de police ne serait-il pas déjà faire preuve d'une discrimination raciste ? On y vient, on y vient...

Le Huffington Post (encore lui) titre : « Trump choque en assistant à un mariage après les fusillades d'El Paso et de Dayton. »
En effet, selon ce merdia, la vie doit s'arrêter pour le président des Etats-Unis, après des événements tragiques comme ces tueries au Texas et dans l'Ohio. Ce président aurait sans doute dû décommander tous ses engagements, revêtir une robe de bure, s'autoflageller sur la place du Capitole et ne plus se nourrir que d'eau et de pain sec pour marquer son affliction.
Enfin, juste parce que ce président se trouve être Trump, évidemment. Car sous l'ère du showman Obama, les merdias, toujours en pâmoison devant son sourire à $3,95, se montraient bien plus compréhensifs.
Ils avaient fidèlement et avec émotion relaté les atermoiements présidentiels de rigueur: l'image du comédien présidentiel écrasant une larme lors d'une déclaration qui annonçait des « actions significatives » après la tuerie dans une école du Connecticut menée par un jeune malade mental en 2012, a fait le tour du monde. Tout aussi naïvement, le journal français La Dépêche annonçait à l'époque : « La tuerie du Connecticut n'est pas qu'une fusillade de plus. La déclaration d'Obama laisse entrevoir que cela pourrait peut-être changer. » Le nombre annuel de tueries de masse n'a en fait pas cessé de croître par la suite : 57 tueries de masse sous les mandats de Obama. Mais bon... Obama est afro-américain et de gauche, alors que Trump est de droite et blanc, et ça change tout dans la manière de présenter l'information.

Quand l'Huffington Post ne prend pas Trump comme tête de turc, il regarde du côté du Brésil. C'est nouveau, car le sort du Brésil sous l'ère de son président de gauche Lula, actuellement en prison pour corruption et blanchiment d'argent, ne passionnait pas ce merdia. Pourquoi ? La réponse est dans le propos : le président était de gauche. Pourri jusqu'à l'os, mais de gauche. Donc, il valait mieux regarder ailleurs.
Maintenant que Bolsonaro est à la tête du pays, il en va évidemment tout autrement. Ainsi donc, le Huffington Post titre récemment : « Bolsonaro déclare que les Brésiliens ne devraient faire caca que tous les deux jours pour limiter la pollution. » On imagine assez bien la scène : un journalope harcèle le président brésilien connu pour son climatoscepticisme, de questions plus saugrenues et provocatrices les unes que les autres, et quand arrive la question « que comptez-vous faire pour concilier croissance et préservation de l'environnement ? », Bolsonaro répond ironiquement pour marquer son agacement: faire caca un jour sur deux. Et notre pisse-copie de l'Huffington Post de reprendre en titre la déclaration au premier degré.
Bien entendu, il aurait pu prendre comme titre une autre déclaration de Bolsonaro, lors du même interview : « Quand on voit que la population mondiale augmente de plus de 70 millions chaque année, il faut une politique de planning familial. » Et cette déclaration, frappée au coin du bon sens, n'avait, elle, rien d'ironique. Elle aurait pu faire réfléchir tous les inquiets de la préservation de la planète qui ne raisonnent qu'en termes de restriction pour tous et qui oublient juste que son avenir est surtout menacé par l'explosion démographique de pays qui s'avèrent incapables de la contenir, alors qu'ils sont déjà dans l'impossibilité de nourrir leur population du moment. Elle aurait pu faire réfléchir, et donc, elle n'a pas été reprise en titre par le Huffington Post.

Faire réfléchir n'est pas le propos des merdias d'aujourd'hui. Faire avancer l'idiocratie en marche l'est. Il en va de l'avenir de l'oligarchie qui les possèdent.

3 commentaires:

  1. Nos belles démocraties fonctionnent sur l'intox et la désinformation. Les braves gens gobent...ils cesseront d'avaler quand il sera trop tard...
    Amitiés.

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  2. Autre hypothèse : les "braves gens" se réveilleront avec d'autant plus de violence qu'ils se réveilleront tardivement... C'est ce qui s'est passé tout au long de l'Histoire: jacqueries, révolution de 1789, chouanneries, mai 1968 etc...

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  3. C'est vrai que moi aussi, je n'en peux plus des "incivilités", des "jeunes des quartiers" (ou "des cités"), des "discriminations" et autres "stigmatisations" ... quand allons-nous retrouver le sens des mots ?

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