Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 8 juillet 2019

Posidonies, haine et scaphandre écologique...



Rien de tel qu'un séjour en mer pour se ressourcer, loin des vicissitudes de la vie terrienne, pour couper le lien avec les merdias qui déversent sans discontinuer et servilement la propagande officielle.
Pas de radio, encore moins de télé, pas de journaux. Les rots et pets que les ministres émettent à tous propos en guise de déclarations publiques et que les merdias se hâtent de diffuser le plus sérieusement du monde, ne montent pas à bord. Comme dans une bienheureuse parenthèse, on est préservé des nouvelles les plus foutraques, protégé de l'annonce de décisions gouvernementales plus délirantes les unes que les autres.

A peine entend-on, par accident, au cours d'une courte escale, en déambulant dans une rue de village, un entrefilet radiophonique déversé d'une fenêtre, assurant que le psychopathe narcissique élyséen « connaît une fulgurante remontée dans les sondages », alors qu'on sait pertinemment qu'il ne peut plus faire une apparition publique, hors d'une cour triée sur le volet, sans se faire siffler et huer. Bien vite, l'escale achevée, on retourne à bord, et on reprend la mer, pour s'éloigner au plus vite de ce piteux théâtre mettant en scène la décadence désespérante du pays, avec dans les rôles principaux, politiques de bas étage, serviles journaleux, pitoyables guignols du show-business et autres « leaders d'opinion » portant bien haut l'étendard de leur médiocrité.

Une fois au large, on parvient à oublier, presque, que la Dictature En Marche étend chaque jour son emprise jusque dans les réseaux dits sociaux, comme Twitter, Facebook ou Mastodon, avec pour chiens de garde, des agents de délation comme Le Monde, prêts à montrer du doigt tout contrevenant au politiquement correct pour assurer la censure de son compte (voir article du 25 mai dernier: "Macreux, ce Grand Censeur de notre temps...").
La chasse à la « haine » est ouverte, et sert de prétexte à l'instauration d'une censure généralisée. Définition de la haine :
« La haine est une hostilité très profonde, une aversion et exécration intense envers quelque chose ou quelqu'un ». (Wikipedia).
La haine est donc un sentiment. Sur quelle justification un gouvernement peut-il interdire l'expression d'un sentiment ? D'ailleurs, par essence, un sentiment n'est pas maîtrisable. Alors comment ce gouvernement peut-il s'arroger le droit d'interdire un sentiment ? Et si c'est l'expression de ce sentiment qui est vraiment visée, il est alors évident que l'interdiction d'une expression n'est ni plus ni moins que la forme la plus élémentaire de la censure.
Est-ce que par hasard, ça ne serait pas « certaines » haines qui seraient visées ? Ce qui laisserait entendre que d'autres seraient permises ? Encore faudrait-il nous préciser lesquelles sont interdites, lesquelles sont tolérées ? L'hostilité, l'aversion ou l'exécration intense qu'on peut éprouver à l'égard des agissements de Macreux, des nuisances qui gravitent autour, et des oligarques qui le manipulent, pourraient-elles entrer dans le champ des interdits, pendant que la haine du nazi serait considérée hors champ ? Dénoncer la politique d'éradication du peuple juif par Hitler ne serait pas considéré comme l'expression d'une haine à l'égard du peuple allemand qui a élu le dictateur, mais dénoncer l'esclavagisme mené en Afrique par les Musulmans (ce qui a motivé par Twitter la suppression du compte de Saucisson-Pinard) serait une déclaration de haine répréhensible ? Il serait permis à l'européiste de haïr le nationaliste (comme l'a fait la sinistre tête de liste LREM aux Européennes, publiquement et en toute décontraction), mais il est interdit au nationaliste de haïr les européistes qui démontent la Nation que ses ancêtres ont patiemment érigée durant plus de vingt siècles ?
...
On disait donc, avant de partir dans cette digression sémantique, qu'au large, en mer, on parvient presque à oublier la dérive dictatoriale de Macreux qui s'accentue toujours un peu plus chaque jour...


Mais il suffit malheureusement parfois, de toucher terre, pour reprendre aussitôt conscience des conséquences de la dérive des politiques menées depuis maintenant quelques décennies.
Par exemple, on approche d'une zone de mouillage qu'un Pilote Côtier pourtant d'édition récente, vous annonce comme libre. Et on constate qu'une armada de bouées est en place, prête à accueillir tout plaisancier qui aurait velléité de s'ancrer sans demander quoi que ce soit à quiconque.
Un zodiac a tôt fait de vous accoster pour vous inviter à vous amarrer à l'une de ces bouées, moyennant finance bien entendu. Et la justification de ce racket, apprise par cœur par l'employé communal, est toujours la même : « pour la protection des posidonies, vous comprenez, l'ancre est formellement interdite ! ».
N'importe quel plaisancier avec un minimum d'expérience, vous assurera que les quelques posidonies qu'il peut remonter avec son ancre lors de l'appareillage, sont des posidonies mortes, de la même façon que lorsque vous passez votre râteau à gazon dans votre pelouse, vous ramassez des herbes mortes, pour le plus grand bénéfice des herbes vivantes. A moins évidemment qu'il ne s'agisse d'un très gros yacht avec une ancre d'un poids substantiel ET ayant subi de gros vents pouvant faire déraper la dite ancre sur quelques mètres avant qu'elle ne s'accroche pour de bon, les posidonies ne souffrent absolument pas de l'ancrage de quelques bateaux de taille modeste, durant les quelques quatre malheureuses semaines de l'année où les bateaux de plaisance se concentrent sur l'eau.

Mais les communes, contraintes par un appétit toujours plus vorace de revenus fiscaux, ont trouvé ce moyen à habillage écolo de taxer, à nouveau, le contribuable de passage. La loi littoral qui assure normalement à quiconque le libre accès à la mer, se trouve ainsi bafouée, avec la bienveillante complicité de l'Etat qui voit là un bon moyen d'oublier ses éventuels scrupules à baisser ses dotations aux communes, départements et régions.
Le contribuable plaisancier se verra donc contraint de s'acquitter d'une location qui équivaut, rapporté à une base mensuelle, à un loyer d'un deux-pièces de centre-ville de métropole. Tout ça pour avoir le même (in)confort qu'un ancrage qui ne lui coûterait rien, et éventuellement avec en prime, si le mouillage s'avère rouleur, l'inconvénient de venir régulièrement cogner la carène de son bateau contre la bouée, si la commune a négligé de lui proposer de s'amarrer, cul et tête, à deux bouées différentes au lieu d'une seule.

Quant aux posidonies qui bénéficient prétendument de toute l'attention des communes soucieuses d'écologie, elles se trouvent écrasées pendant toute la saison, voire toute l'année, sous les blocs de béton généreusement disséminées sur les fonds pour maintenir en place les dites bouées...

L'hypocrisie de ces mesures adoptées par de plus en plus de communes côtières, sous couvert de préoccupations écologiques, est d'autant plus évidente, que les posidonies prolifèrent partout et ne sont en aucune façon menacées de disparition. Les plaisanciers, quand ils ont le choix, préféreront de très loin, planter leur ancre sur un fond sableux qui la retiendra bien mieux, que sur un fond de posidonies. Or, les fonds sableux se font rares tant les posidonies prolifèrent.
Les cassandres écolos nous avaient déjà fait le coup de la sollicitude envers cette plante marine, il y a quelques années, lorsqu'une algue exotique, la Caulerpa taxifolia, s'était accidentellement échappée du Muséum Océanographique de Monaco. C'était terrible, la taxifolia allait se répandre comme la misère sur le pauvre monde, allait coloniser l'habitat naturel de la posidonie locale et provoquer sa disparition. Aujourd'hui, la taxifolia, pourtant facilement repérable par sa couleur fluo, est introuvable en Méditerranée du Nord, et la posidonie est omniprésente, merci pour elle.

Ces propos paraîtront sans doute bien anecdotiques au terrien étranger aux choses de la mer. Mais ils reflètent juste l'incommensurable escroquerie intellectuelle qui sévit partout et vise juste à réduire toujours un peu plus les espaces de liberté, à ponctionner toujours davantage le cochon de payant de contribuable sur la (mauvaise) foi de sentiments écologiques, lesquels sentiments écologiques sont exploités sur une culpabilité créée de toute pièce.

Et le naïf écolo de bazar, qui se prétend très proche de la Nature, mais s'injecte par ailleurs de l'encre dans la peau, sur l'autel de la mode du tatouage, se perce l'épiderme de clous métalliques, sur celui du piercing, milite occasionnellement pour le droit à l'avortement, et applaudit à tout rompre au changement chirurgical de sexe de tel ou tel déglingo, est, matraqué par la propagande oligarchique, convaincu que le CO2 est un polluant, et acquiesce complaisamment devant la prolifération de mesures imbéciles, pour la sacro-sainte et prétendue sauvegarde de plantes marines ou pour n'importe quel autre prétexte de protection de la Nature...

Bientôt, pourquoi pas, des zones touristiques en milieu naturel imposeront au visiteur le port d'un scaphandre à circuit fermé, avec bouteille d'oxygène et bouteille réceptacle de gaz carbonique, comme les équipements (« Oxygers ») des nageurs de combat-espions qui ne laissent pas échapper de bulles d'air pour plus de discrétion. L'atmosphère du lieu naturel sera ainsi préservé. Et ça permettra de vendre ou louer ces scaphandres à prix d'or, avec TVA à 20% à la clé, d'ériger des stations payantes de recharges en oxygène et de vidanges de gaz carbonique au bénéfice des communes qui imposeront le port de ce scaphandre.
Et les écolos-bobos trouveront ça génial...

Dieu que le retour à terre, en France macronienne, est dur... !

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