Rien de tel qu'un séjour
en mer pour se ressourcer, loin des vicissitudes de la vie terrienne,
pour couper le lien avec les merdias qui déversent sans discontinuer
et servilement la propagande officielle.
Pas de radio, encore
moins de télé, pas de journaux. Les rots et pets que les ministres
émettent à tous propos en guise de déclarations publiques et que
les merdias se hâtent de diffuser le plus sérieusement du monde, ne
montent pas à bord. Comme dans une bienheureuse parenthèse, on est
préservé des nouvelles les plus foutraques, protégé de l'annonce
de décisions gouvernementales plus délirantes les unes que les
autres.
A peine entend-on, par
accident, au cours d'une courte escale, en déambulant dans une rue
de village, un entrefilet radiophonique déversé d'une fenêtre,
assurant que le psychopathe narcissique élyséen « connaît
une fulgurante remontée dans les sondages », alors qu'on sait
pertinemment qu'il ne peut plus faire une apparition publique, hors
d'une cour triée sur le volet, sans se faire siffler et huer. Bien
vite, l'escale achevée, on retourne à bord, et on reprend la mer,
pour s'éloigner au plus vite de ce piteux théâtre mettant en scène
la décadence désespérante du pays, avec dans les rôles
principaux, politiques de bas étage, serviles journaleux, pitoyables
guignols du show-business et autres « leaders d'opinion »
portant bien haut l'étendard de leur médiocrité.
Une fois au large, on
parvient à oublier, presque, que la Dictature En Marche étend
chaque jour son emprise jusque dans les réseaux dits sociaux, comme
Twitter, Facebook ou Mastodon, avec pour chiens de garde, des agents
de délation comme Le Monde, prêts à montrer du doigt tout
contrevenant au politiquement correct pour assurer la censure de son
compte (voir article du 25 mai dernier: "Macreux, ce Grand Censeur de notre temps...").
La chasse à la « haine »
est ouverte, et sert de prétexte à l'instauration d'une censure
généralisée. Définition de la haine :
« La haine est une
hostilité très profonde, une aversion et exécration intense envers
quelque chose ou quelqu'un ». (Wikipedia).
La haine est donc un
sentiment. Sur quelle justification un gouvernement peut-il interdire
l'expression d'un sentiment ? D'ailleurs, par essence, un
sentiment n'est pas maîtrisable. Alors comment ce gouvernement
peut-il s'arroger le droit d'interdire un sentiment ? Et si
c'est l'expression de ce sentiment qui est vraiment visée, il est
alors évident que l'interdiction d'une expression n'est ni plus ni
moins que la forme la plus élémentaire de la censure.
Est-ce que par hasard, ça
ne serait pas « certaines » haines qui seraient visées ?
Ce qui laisserait entendre que d'autres seraient permises ?
Encore faudrait-il nous préciser lesquelles sont interdites,
lesquelles sont tolérées ? L'hostilité, l'aversion ou
l'exécration intense qu'on peut éprouver à l'égard des
agissements de Macreux, des nuisances qui gravitent autour, et des
oligarques qui le manipulent, pourraient-elles entrer dans le champ
des interdits, pendant que la haine du nazi serait considérée hors
champ ? Dénoncer la politique d'éradication du peuple juif par
Hitler ne serait pas considéré comme l'expression d'une haine à
l'égard du peuple allemand qui a élu le dictateur, mais dénoncer
l'esclavagisme mené en Afrique par les Musulmans (ce qui a motivé
par Twitter la suppression du compte de Saucisson-Pinard) serait une
déclaration de haine répréhensible ? Il serait permis à
l'européiste de haïr le nationaliste (comme l'a fait la sinistre
tête de liste LREM aux Européennes, publiquement et en toute
décontraction), mais il est interdit au nationaliste de haïr les
européistes qui démontent la Nation que ses ancêtres ont
patiemment érigée durant plus de vingt siècles ?
...
On disait donc, avant de
partir dans cette digression sémantique, qu'au large, en mer, on
parvient presque à oublier la dérive dictatoriale de Macreux qui
s'accentue toujours un peu plus chaque jour...
Mais il suffit
malheureusement parfois, de toucher terre, pour reprendre aussitôt
conscience des conséquences de la dérive des politiques menées
depuis maintenant quelques décennies.
Par exemple, on approche
d'une zone de mouillage qu'un Pilote Côtier pourtant d'édition
récente, vous annonce comme libre. Et on constate qu'une armada de
bouées est en place, prête à accueillir tout plaisancier qui
aurait velléité de s'ancrer sans demander quoi que ce soit à
quiconque.
Un zodiac a tôt fait de
vous accoster pour vous inviter à vous amarrer à l'une de ces
bouées, moyennant finance bien entendu. Et la justification de ce
racket, apprise par cœur par l'employé communal, est toujours la
même : « pour la protection des posidonies, vous
comprenez, l'ancre est formellement interdite ! ».
N'importe quel
plaisancier avec un minimum d'expérience, vous assurera que les
quelques posidonies qu'il peut remonter avec son ancre lors de
l'appareillage, sont des posidonies mortes, de la même façon que
lorsque vous passez votre râteau à gazon dans votre pelouse, vous
ramassez des herbes mortes, pour le plus grand bénéfice des herbes
vivantes. A moins évidemment qu'il ne s'agisse d'un très gros yacht
avec une ancre d'un poids substantiel ET ayant subi de gros vents
pouvant faire déraper la dite ancre sur quelques mètres avant
qu'elle ne s'accroche pour de bon, les posidonies ne souffrent
absolument pas de l'ancrage de quelques bateaux de taille modeste,
durant les quelques quatre malheureuses semaines de l'année où les
bateaux de plaisance se concentrent sur l'eau.
Mais les communes,
contraintes par un appétit toujours plus vorace de revenus fiscaux,
ont trouvé ce moyen à habillage écolo de taxer, à nouveau, le
contribuable de passage. La loi littoral qui assure normalement à
quiconque le libre accès à la mer, se trouve ainsi bafouée, avec
la bienveillante complicité de l'Etat qui voit là un bon moyen
d'oublier ses éventuels scrupules à baisser ses dotations aux
communes, départements et régions.
Le contribuable
plaisancier se verra donc contraint de s'acquitter d'une location qui
équivaut, rapporté à une base mensuelle, à un loyer d'un
deux-pièces de centre-ville de métropole. Tout ça pour avoir le
même (in)confort qu'un ancrage qui ne lui coûterait rien, et
éventuellement avec en prime, si le mouillage s'avère rouleur,
l'inconvénient de venir régulièrement cogner la carène de son
bateau contre la bouée, si la commune a négligé de lui proposer de
s'amarrer, cul et tête, à deux bouées différentes au lieu d'une
seule.
Quant aux posidonies qui
bénéficient prétendument de toute l'attention des communes
soucieuses d'écologie, elles se trouvent écrasées pendant toute la
saison, voire toute l'année, sous les blocs de béton généreusement
disséminées sur les fonds pour maintenir en place les dites
bouées...
L'hypocrisie de ces
mesures adoptées par de plus en plus de communes côtières, sous
couvert de préoccupations écologiques, est d'autant plus évidente,
que les posidonies prolifèrent partout et ne sont en aucune façon
menacées de disparition. Les plaisanciers, quand ils ont le choix,
préféreront de très loin, planter leur ancre sur un fond sableux
qui la retiendra bien mieux, que sur un fond de posidonies. Or, les
fonds sableux se font rares tant les posidonies prolifèrent.
Les cassandres écolos
nous avaient déjà fait le coup de la sollicitude envers cette plante marine, il y a quelques années, lorsqu'une algue exotique, la
Caulerpa taxifolia, s'était accidentellement échappée du Muséum
Océanographique de Monaco. C'était terrible, la taxifolia allait se
répandre comme la misère sur le pauvre monde, allait coloniser
l'habitat naturel de la posidonie locale et provoquer sa disparition.
Aujourd'hui, la taxifolia, pourtant facilement repérable par sa
couleur fluo, est introuvable en Méditerranée du Nord, et la
posidonie est omniprésente, merci pour elle.
Ces propos paraîtront
sans doute bien anecdotiques au terrien étranger aux choses de la
mer. Mais ils reflètent juste l'incommensurable escroquerie
intellectuelle qui sévit partout et vise juste à réduire toujours
un peu plus les espaces de liberté, à ponctionner toujours
davantage le cochon de payant de contribuable sur la (mauvaise) foi
de sentiments écologiques, lesquels sentiments écologiques sont
exploités sur une culpabilité créée de toute pièce.
Et le naïf écolo de
bazar, qui se prétend très proche de la Nature, mais s'injecte par
ailleurs de l'encre dans la peau, sur l'autel de la mode du tatouage,
se perce l'épiderme de clous métalliques, sur celui du piercing,
milite occasionnellement pour le droit à l'avortement, et applaudit
à tout rompre au changement chirurgical de sexe de tel ou tel
déglingo, est, matraqué par la propagande oligarchique, convaincu
que le CO2 est un polluant, et acquiesce complaisamment devant la
prolifération de mesures imbéciles, pour la sacro-sainte et
prétendue sauvegarde de plantes marines ou pour n'importe quel autre prétexte de protection de la Nature...
Bientôt, pourquoi pas,
des zones touristiques en milieu naturel imposeront au visiteur le
port d'un scaphandre à circuit fermé, avec bouteille d'oxygène et
bouteille réceptacle de gaz carbonique, comme les équipements
(« Oxygers ») des nageurs de combat-espions qui ne
laissent pas échapper de bulles d'air pour plus de discrétion.
L'atmosphère du lieu naturel sera ainsi préservé. Et ça permettra
de vendre ou louer ces scaphandres à prix d'or, avec TVA à 20% à
la clé, d'ériger des stations payantes de recharges en oxygène et
de vidanges de gaz carbonique au bénéfice des communes qui
imposeront le port de ce scaphandre.
Et les écolos-bobos
trouveront ça génial...
Dieu que le retour à
terre, en France macronienne, est dur... !
RIP France
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