Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 25 mai 2019

Macreux, ce Grand Censeur de notre temps...



"Vous n'avez pas accès à cette page."

Ce 10 mai dernier, Macreux a reçu à l'Elysée Zuckerberg le créateur et patron de Facebook. Mais que peut bien venir faire cet oligarque étranger, qui maîtrise les données personnelles de centaines de millions de citoyens du monde, chez un chef d'Etat, lui-même marionnette de l'oligarchie française, élu grâce à elle, et pour elle ?
Cette rencontre n'est-elle pas en soi très inquiétante ?

Car enfin, Facebook, groupe américain, n'apporte aucune richesse à la France ; ne crée aucun emploi, ne paie pas d'impôt en France.
Officiellement, Macreux plaide pour une régulation, une de plus, qui « imposera (aux réseaux sociaux) plus de transparence sur les moyens mis en œuvre pour lutter contre les contenus haineux, sous peine de sanctions financières ».
Et Macreux se veut être en pole position dans la recherche d'une élaboration de régulation de l'économie numérique au niveau européen. En clair, notre sociopathe narcissique cocaïnomane élyséen se fait l'apôtre d'une censure au niveau européen. Car sous les dehors d'une recherche prétendue de lutte contre la haine, il s'agit bel et bien de freiner la diffusion d'idées et des critiques de la bien-pensance, qui profite aux leaders dits populistes d'Europe, les Salvini, les Orban, les Kurz (chancelier autrichien) et autres empêcheurs de soumettre l'Europe au diktat oligarchique.

Voyez-vous, Macreux ne veut pas simplement imposer sa dictature, il veut aussi être aimé. Il va donc être interdit de haïr ceux qui vous rendent corvéables à merci, de haïr ceux qui restreignent vos libertés, de haïr ceux qui ne tolèrent pas que vous soyez d'un avis différent du leur, de haïr ceux qui vous imposent par la force leur façon de mener la conduite du monde.

Mais alors, la question de savoir ce que vient faire Zuckerberg à Paris, dans ce contexte, reste entière ! La question de fond est d'ailleurs : qui est le consulteur, qui est le consulté ?

On veut nous faire croire que Macreux est celui qui a convoqué Zuckerberg pour l'avertir de ce projet de régulation. Et Zuckerberg joue ce jeu de dupe en faisant savoir qu'il voit cette entreprise française d'un très bon œil, qu'il y est tout à fait favorable. Mais on peut se demander le pourquoi d'une telle compréhension. Qu'est-ce qu'a y gagner ce magnat d'un groupe économique étranger ?
Serait-ce au nom d'une moralité personnelle? On peut écarter immédiatement cette hypothèse. Rappelons-nous sur quelle motivation a été créée l'application Facebook au départ, à l'époque où Zuckerberg était encore étudiant à Harvard. Zuckerberg voulait se venger auprès de certaines filles du campus d'avoir été le « nerd » éconduit dans ses tentatives de drague. Il avait donc créé initialement un système de note jaugeant l'attractivité de ses petites camarades de classe. S'en est suivi l'élaboration plus aboutie de ce qui allait devenir Facebook, non sans avoir trahi au passage, pour son bénéfice unique, ses compagnons geeks auprès desquels il s'était engagé à travailler de concert. On ne peut donc pas dire que Facebook ait été créé, dès le départ, sans un fort parfum de soufre, ce qui en soi, en dit long sur la « moralité » du milliardaire en question. D'ailleurs, par la suite, la carrière de Zuckerberg a continué d'être émaillée de scandales divers, le dernier en date étant cette vente de données personnelles sans autorisation des intéressés, à des groupes commerciaux, ce qui a valu à Zuckerberg d'être convoqué devant le Sénat américain.

La motivation d'une quelconque moralité étant écartée, pour quelle raison Zuckerberg accèderait aux desiderata d'un président d'un petit pays dans lequel il n'a, a priori, aucun intérêt vital. Autrement dit, qu'a à proposer Macreux en échange de son soutien affiché?
Est-ce que le deal ne pourrait pas se résumer de la façon suivante :
« Ecoute, Mark. Voilà ce que je te propose: Un, tu me censures les mal-pensants qui disent rien que du mal de moi et de ce que je fais. Deux, je t'achète les données personnelles de mes concitoyens, ce qui peut s'avérer très utile pour une manipulation toujours plus performante. Trois, en échange, je ferme les yeux sur tes petits problèmes judiciaires et m'engage à faire en sorte que ceux que tu connais dans ton pays ne se propagent pas en Europe. Deal ? »

Ne perdons pas de vue qu'après avoir la Presse écrite, radiophonique et télévisée sous sa coupe, et la Force Publique à son service, les réseaux sociaux sont encore les seuls échappatoires à sa dictature. Echappatoires relatifs comme nous le verrons plus loin dans cet article. Le phénomène des Gilets Jaunes n'aurait jamais pu, ni se développer, ni perdurer aussi longtemps, sans le recours aux réseaux sociaux. Macreux en tire les conséquences : il lui faut soumettre ces réseaux.

Ces réseaux sociaux sont d'ailleurs en passe de tomber à leur tour, sous la main-mise du Système. Aux Etats-Unis, Facebook a commencé son entreprise de censure en fermant des comptes hostiles au Système. L'échec, pour ce Système, que représente l'élection de Trump, lui sert de leçon. Il faut contrecarrer ces espaces de liberté d'expression, qui par essence, lui sont nuisibles.

A l'époque où le pouvoir des politiques, sous-tendu par la volonté du peuple qui les élisait, était le seul qui prévalait, la Constitution américaine avait prévu dès son premier amendement la garantie de la liberté d'expression. Un gouvernement politique ne pouvait, ne peut encore, pas s'opposer à la liberté de dire ce qu'on veut.
Mais l'Oligarchie qui, aux Etats-Unis comme un peu partout dans le monde à l'heure de la mondialisation, s'arroge désormais le Pouvoir, aux dépens des politiques et donc du Peuple électeur, s'affranchit allègrement des obligations de liberté d'expression engagées par cet amendement.

En France, la liberté d'expression n'a jamais été aussi clairement promulguée dans sa Constitution ni même ailleurs. Au contraire, dès 1972, une loi Pleven s'est ouvertement présentée comme une entrave officielle à la liberté d'expression. S'en sont suivies les lois Gayssot, Lellouche, Perben et encore récemment la loi Taubira, qui, toutes, s'inscrivent dans la répression de la liberté de penser et de parler.
La censure que cherche à imposer Macreux dans les réseaux sociaux est donc dans la même veine de cette nouvelle Inquisition contemporaine.

Facebook est donc déjà collaborationniste de cette politique de censure.
Twitter aussi.
Saucisson-Pinard peut en parler savamment. Son compte vient d'être censuré, supprimé. La raison invoquée fait appel à cette tarte à la crème d'allusion à un discours prétendument « de haine ». En réalité, le tweet incriminé était un simple rappel historique, dans une discussion avec un tiers, de la réalité de l'esclavagisme arabo-musulman qui avait précédé l'esclavagisme occidental, qui l'avait même poursuivi au-delà de la date de l'abolition par les occidentaux, et de plus, s'était exercé dans des conditions de violence sans commune mesure avec celle des négriers « atlantiques ». Bref, un rappel historique aussi factuel qu'irréfutable. Ce tweet fut donc mis par les « modérateurs » de twitter (des équipes payées à vil prix dans des pays du Maghreb, peut-être?) dans la case « discours de haine » et a été présenté comme prétexte à la suppression du compte de Saucisson-Pinard.
Saucisson-Pinard n'est évidemment pas dupe. Ses tweets vont à l'évidence toujours à l'encontre du politiquement correct - si c'est pour refléter l'opinion systématiquement diffusée dans les médias mainstream à longueur de temps, où serait l'intérêt de commenter ?- et sont évidemment critiques des actions du pouvoir macronien en place. Il fallait donc le faire taire.

Si Saucisson-Pinard avait eu le moindre doute sur l'aspect fallacieux du prétexte, il aurait été vite dissipé par ce qui est arrivé ensuite : Saucisson-Pinard a ouvert un compte Mastodon, application qui se présente comme un nouveau concurrent de Twitter.
Une fois ce compte ouvert, Saucisson-Pinard n'a eu le temps de ne faire que deux choses. Pas trois. Juste deux : il a choisi de suivre le compte « du Monde », le journal de l'oligarque Niel, un des marionnettistes de Macreux.
En réponse à ce suivi, Saucisson-Pinard a constaté avec surprise que Le Monde avait demandé à suivre les « pouets » de Saucisson-Pinard (les tweets chez Mastodon sont des « pouets »). Qu'un média comme Le Monde s'intéresse aux opinions confidentielles d'un blog comme Saucisson-Pinard, était lui faire beaucoup d'honneur...
La seconde et dernière chose qu'a faite Saucisson-Pinard sur Mastodon fut de proposer la lecture de son dernier post (« Sur le divan » du 6 mai dernier). Il n'y eut aucun autre pouet d'émis.

L'instant d'après, Mastodon informait Saucisson-Pinard que son compte, ouvert une heure plus tôt, était suspendu, avec la mention que « tous vos pouets et vos fichiers multimédia téléversés ont été supprimés irréversiblement de ce serveur, et des serveurs où vous aviez des abonné⋅e⋅s. ». 
On appréciera au passage l'utilisation bien servile de l'orthographe inclusive...
Cerise sur le gâteau, appuyer sur le bouton « Les politiques du serveur » avec le mince espoir d'y apprendre quelle politique avait bien pu être enfreinte par Saucisson-Pinard pour déclencher cette suppression de compte, conduit à l'affichage laconique d'un « Vous n'avez pas accès à cette page ». Circulez, y a rien à voir ! Mammouth écrasait les prix, Mastodon écrase les dissidences.

Donc pour se résumer, Saucisson-Pinard ouvre un compte Mastodon. Le Monde de Niel, soutien de Macreux, suit aussitôt ce compte, et dès le premier message émis, qui, admettons-le, ne fait pas preuve d'une admiration sans borne pour le locataire élyséen, Mastodon supprime le compte en question.

Saucisson-Pinard ne remerciera jamais assez Mastodon pour lui avoir donné ainsi, aussi rapidement, et de façon aussi évidente, l'illustration de son allégeance à la demande de censure du pouvoir de l'oligarchie macronienne.

S'il fallait encore aux sceptiques, une preuve de la politique dictatoriale de Macreux, la voilà ! A défaut d'être un grand Penseur, Macreux se sera bien dévoilé comme le Grand Censeur de notre temps.

La Résistance n'en devient que plus urgente. En cette veille d'élections européennes, souvenons-nous en.

3 commentaires:

  1. Et ce n'est que le début. .
    Bientôt le tour des blogs ?
    En tout cas, soyez assuré de mon soutien !
    Montjoie !

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  2. Merci! Vous avez raison, Carine, il n'y a pas de raison que ça s'arrête aux réseaux sociaux. Tout mode d'expression est bien évidemment menacé.

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  3. Y'a longtemps hélas que la censure est en route pour les blogs : y'a qu'à voir ce qui est arrivé à LHDDT dont le blog a disparu corps et biens, d'un jour à l'autre, volatilisé, sans conservation d'archives. Néant. Tout ça pour avoir dit sur tous les tons et avec le sourire que "le sionisme est une névrose".
    Les djouzes sont l'ennemi absolu de la race blanche, qui n'a désormais plus le droit de se défendre.
    Forcément, inéluctablement, il va y avoir des violences. Les millions de morts du communisme en Russie ou Ukraine nous attendent. Nous n'avons pas le droit d'exister.

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