"Vous n'avez pas accès à cette page." |
Ce 10 mai dernier,
Macreux a reçu à l'Elysée Zuckerberg le créateur et patron de
Facebook. Mais que peut bien venir faire cet oligarque étranger, qui
maîtrise les données personnelles de centaines de millions de
citoyens du monde, chez un chef d'Etat, lui-même marionnette de
l'oligarchie française, élu grâce à elle, et pour elle ?
Cette rencontre
n'est-elle pas en soi très inquiétante ?
Car enfin, Facebook,
groupe américain, n'apporte aucune richesse à la France ; ne
crée aucun emploi, ne paie pas d'impôt en France.
Officiellement, Macreux
plaide pour une régulation, une de plus, qui « imposera (aux
réseaux sociaux) plus de transparence sur les moyens mis en œuvre
pour lutter contre les contenus haineux, sous peine de sanctions
financières ».
Et Macreux se veut être
en pole position dans la recherche d'une élaboration de régulation
de l'économie numérique au niveau européen. En clair, notre
sociopathe narcissique cocaïnomane élyséen se fait l'apôtre d'une
censure au niveau européen. Car sous les dehors d'une recherche
prétendue de lutte contre la haine, il s'agit bel et bien de freiner
la diffusion d'idées et des critiques de la bien-pensance, qui
profite aux leaders dits populistes d'Europe, les Salvini, les
Orban, les Kurz (chancelier autrichien) et autres empêcheurs de
soumettre l'Europe au diktat oligarchique.
Voyez-vous, Macreux ne
veut pas simplement imposer sa dictature, il veut aussi être aimé.
Il va donc être interdit de haïr ceux qui vous rendent corvéables à
merci, de haïr ceux qui restreignent vos libertés, de haïr ceux qui
ne tolèrent pas que vous soyez d'un avis différent du leur, de haïr
ceux qui vous imposent par la force leur façon de mener la conduite
du monde.
Mais alors, la question
de savoir ce que vient faire Zuckerberg à Paris, dans ce contexte,
reste entière ! La question de fond est d'ailleurs : qui
est le consulteur, qui est le consulté ?
On veut nous faire croire
que Macreux est celui qui a convoqué Zuckerberg pour l'avertir de ce
projet de régulation. Et Zuckerberg joue ce jeu de dupe en faisant
savoir qu'il voit cette entreprise française d'un très bon œil,
qu'il y est tout à fait favorable. Mais on peut se demander le
pourquoi d'une telle compréhension. Qu'est-ce qu'a y gagner ce magnat d'un groupe économique étranger ?
Serait-ce au nom d'une
moralité personnelle? On peut écarter immédiatement cette
hypothèse. Rappelons-nous sur quelle motivation a été créée
l'application Facebook au départ, à l'époque où Zuckerberg était
encore étudiant à Harvard. Zuckerberg voulait se venger auprès de
certaines filles du campus d'avoir été le « nerd »
éconduit dans ses tentatives de drague. Il avait donc créé
initialement un système de note jaugeant l'attractivité de ses
petites camarades de classe. S'en est suivi l'élaboration plus
aboutie de ce qui allait devenir Facebook, non sans avoir trahi au
passage, pour son bénéfice unique, ses compagnons geeks auprès
desquels il s'était engagé à travailler de concert. On ne peut
donc pas dire que Facebook ait été créé, dès le départ, sans un
fort parfum de soufre, ce qui en soi, en dit long sur la « moralité »
du milliardaire en question. D'ailleurs, par la suite, la carrière
de Zuckerberg a continué d'être émaillée de scandales divers, le
dernier en date étant cette vente de données personnelles sans
autorisation des intéressés, à des groupes commerciaux, ce qui a
valu à Zuckerberg d'être convoqué devant le Sénat américain.
La motivation d'une
quelconque moralité étant écartée, pour quelle raison Zuckerberg
accèderait aux desiderata d'un président d'un petit pays dans
lequel il n'a, a priori, aucun intérêt vital. Autrement dit, qu'a à
proposer Macreux en échange de son soutien affiché?
Est-ce que le deal ne
pourrait pas se résumer de la façon suivante :
« Ecoute, Mark.
Voilà ce que je te propose: Un, tu me censures les mal-pensants qui disent rien que
du mal de moi et de ce que je fais. Deux, je t'achète les données
personnelles de mes concitoyens, ce qui peut s'avérer très utile
pour une manipulation toujours plus performante. Trois, en échange,
je ferme les yeux sur tes petits problèmes judiciaires et m'engage à
faire en sorte que ceux que tu connais dans ton pays ne se propagent
pas en Europe. Deal ? »
Ne perdons pas de vue
qu'après avoir la Presse écrite, radiophonique et télévisée sous
sa coupe, et la Force Publique à son service, les réseaux sociaux
sont encore les seuls échappatoires à sa dictature. Echappatoires
relatifs comme nous le verrons plus loin dans cet article. Le
phénomène des Gilets Jaunes n'aurait jamais pu, ni se développer,
ni perdurer aussi longtemps, sans le recours aux réseaux sociaux.
Macreux en tire les conséquences : il lui faut soumettre ces
réseaux.
Ces réseaux sociaux sont
d'ailleurs en passe de tomber à leur tour, sous la main-mise du
Système. Aux Etats-Unis, Facebook a commencé son entreprise de
censure en fermant des comptes hostiles au Système. L'échec,
pour ce Système, que représente l'élection de Trump, lui sert de
leçon. Il faut contrecarrer ces espaces de liberté d'expression,
qui par essence, lui sont nuisibles.
A l'époque où le
pouvoir des politiques, sous-tendu par la volonté du peuple qui les
élisait, était le seul qui prévalait, la Constitution américaine
avait prévu dès son premier amendement la garantie de la liberté
d'expression. Un gouvernement politique ne pouvait, ne peut encore,
pas s'opposer à la liberté de dire ce qu'on veut.
Mais l'Oligarchie qui,
aux Etats-Unis comme un peu partout dans le monde à l'heure de la
mondialisation, s'arroge désormais le Pouvoir, aux dépens des
politiques et donc du Peuple électeur, s'affranchit allègrement des
obligations de liberté d'expression engagées par cet amendement.
En France, la liberté
d'expression n'a jamais été aussi clairement promulguée dans sa
Constitution ni même ailleurs. Au contraire, dès 1972, une loi
Pleven s'est ouvertement présentée comme une entrave officielle à
la liberté d'expression. S'en sont suivies les lois Gayssot,
Lellouche, Perben et encore récemment la loi Taubira, qui, toutes,
s'inscrivent dans la répression de la liberté de penser et de
parler.
La censure que cherche à
imposer Macreux dans les réseaux sociaux est donc dans la même
veine de cette nouvelle Inquisition contemporaine.
Facebook est donc déjà
collaborationniste de cette politique de censure.
Twitter aussi.
Saucisson-Pinard peut en
parler savamment. Son compte vient d'être censuré, supprimé. La
raison invoquée fait appel à cette tarte à la crème d'allusion à
un discours prétendument « de haine ». En réalité, le
tweet incriminé était un simple rappel historique, dans une
discussion avec un tiers, de la réalité de l'esclavagisme
arabo-musulman qui avait précédé l'esclavagisme occidental, qui
l'avait même poursuivi au-delà de la date de l'abolition par les
occidentaux, et de plus, s'était exercé dans des conditions de violence sans commune
mesure avec celle des négriers « atlantiques ». Bref, un
rappel historique aussi factuel qu'irréfutable. Ce tweet fut donc
mis par les « modérateurs » de twitter (des équipes
payées à vil prix dans des pays du Maghreb, peut-être?) dans la
case « discours de haine » et a été présenté comme
prétexte à la suppression du compte de Saucisson-Pinard.
Saucisson-Pinard n'est
évidemment pas dupe. Ses tweets vont à l'évidence toujours à
l'encontre du politiquement correct - si c'est pour refléter
l'opinion systématiquement diffusée dans les médias mainstream à
longueur de temps, où serait l'intérêt de commenter ?- et
sont évidemment critiques des actions du pouvoir macronien en place.
Il fallait donc le faire taire.
Si Saucisson-Pinard avait
eu le moindre doute sur l'aspect fallacieux du prétexte, il aurait
été vite dissipé par ce qui est arrivé ensuite :
Saucisson-Pinard a ouvert un compte Mastodon, application qui se présente comme
un nouveau concurrent de Twitter.
Une fois ce compte
ouvert, Saucisson-Pinard n'a eu le temps de ne faire que deux choses.
Pas trois. Juste deux : il a choisi de suivre le compte « du
Monde », le journal de l'oligarque Niel, un des marionnettistes
de Macreux.
En réponse à ce suivi,
Saucisson-Pinard a constaté avec surprise que Le Monde avait demandé
à suivre les « pouets » de Saucisson-Pinard (les tweets
chez Mastodon sont des « pouets »). Qu'un média comme Le
Monde s'intéresse aux opinions confidentielles d'un blog comme
Saucisson-Pinard, était lui faire beaucoup d'honneur...
La seconde et dernière chose qu'a
faite Saucisson-Pinard sur Mastodon fut de proposer la lecture de son
dernier post (« Sur le divan » du 6 mai dernier). Il n'y
eut aucun autre pouet d'émis.
L'instant d'après,
Mastodon informait Saucisson-Pinard que son compte, ouvert une heure
plus tôt, était suspendu, avec la mention que « tous vos
pouets et vos fichiers multimédia téléversés ont été supprimés
irréversiblement de ce serveur, et des serveurs où vous aviez des
abonné⋅e⋅s. ».
On appréciera au passage l'utilisation
bien servile de l'orthographe inclusive...
Cerise sur le gâteau,
appuyer sur le bouton « Les politiques du serveur » avec
le mince espoir d'y apprendre quelle politique avait bien pu être
enfreinte par Saucisson-Pinard pour déclencher cette suppression de
compte, conduit à l'affichage laconique d'un « Vous n'avez pas
accès à cette page ». Circulez, y a rien à voir ! Mammouth écrasait les prix, Mastodon écrase les dissidences.
Donc pour se résumer,
Saucisson-Pinard ouvre un compte Mastodon. Le Monde de Niel, soutien
de Macreux, suit aussitôt ce compte, et dès le premier message
émis, qui, admettons-le, ne fait pas preuve d'une admiration sans
borne pour le locataire élyséen, Mastodon supprime le compte en
question.
Saucisson-Pinard ne
remerciera jamais assez Mastodon pour lui avoir donné ainsi, aussi
rapidement, et de façon aussi évidente, l'illustration de son
allégeance à la demande de censure du pouvoir de l'oligarchie
macronienne.
S'il fallait encore aux
sceptiques, une preuve de la politique dictatoriale de Macreux, la
voilà ! A défaut d'être un grand Penseur, Macreux se sera
bien dévoilé comme le Grand Censeur de notre temps.
La Résistance n'en
devient que plus urgente. En cette veille d'élections européennes,
souvenons-nous en.
Et ce n'est que le début. .
RépondreSupprimerBientôt le tour des blogs ?
En tout cas, soyez assuré de mon soutien !
Montjoie !
Merci! Vous avez raison, Carine, il n'y a pas de raison que ça s'arrête aux réseaux sociaux. Tout mode d'expression est bien évidemment menacé.
RépondreSupprimerY'a longtemps hélas que la censure est en route pour les blogs : y'a qu'à voir ce qui est arrivé à LHDDT dont le blog a disparu corps et biens, d'un jour à l'autre, volatilisé, sans conservation d'archives. Néant. Tout ça pour avoir dit sur tous les tons et avec le sourire que "le sionisme est une névrose".
RépondreSupprimerLes djouzes sont l'ennemi absolu de la race blanche, qui n'a désormais plus le droit de se défendre.
Forcément, inéluctablement, il va y avoir des violences. Les millions de morts du communisme en Russie ou Ukraine nous attendent. Nous n'avons pas le droit d'exister.