Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 21 janvier 2017

A la recherche de petits plaisirs.


Après le Brexit, l'élection de Trump, le retour au premier plan sur la scène internationale de la Russie de Poutine, la fermeture de la Hongrie aux migrants - ces quelques rares bonnes nouvelles de 2016 - on devient un peu plus exigeant pour 2017.

On ne va sûrement pas se contenter d'assister ici ou là à un enfarinage ou à une gifle distribuée au petit Caudillo, même si, par principe, on ne va non plus bouder ce genre de petit plaisir. On aurait juste souhaité que cette baffe soit plus vaillamment balancée, car il s'agissait là plutôt d'une petite tapette bien anodine. Si vraiment, à l'instar de nos merdias qui jouent les vierges offusquées, on veut parler de violence, on pourrait rappeler la répression ordonnée par ce même petit Caudillo ministre de l'Intérieur, à l'égard des Manifs pour Tous, qui a donné lieu au gazage au lacrymogène de jeunes et innocents bambins.
Comme l'a fait remarquer un auditeur de France Intox, avant de se voir brutalement coupé à l'antenne par un animateur zélé, il n'y a pas loin de quelques soixante six millions de Français qui auraient bien voulu flanquer cette tarte à ce petit excité candidat à la présidentielle.

Au sujet de cette présidentielle justement, un autre petit plaisir du moment est de regarder les sept nains du PS-PRG et écolo réunis, en panne d'audimat, à vouloir « débattre » pour savoir lequel a le plus de chances de se prendre une fessée monumentale au premier tour de cette élection. Ils font irrémédiablement penser à ces coureurs du Tour de France qui, faute d'avoir la moindre chance de figurer en bonne place, tente de gagner la cuillère de bois, en n'étant pas trop lents pour éviter la disqualification, mais pas trop rapides non plus, pour rester le bon dernier au classement officiel.

Nos merdias aussi nous font bien rire : notamment par la vénération qu'ils portent à ce candidat sans parti, sans programme et qui a pour seul bagage la co-responsabilité du bilan désastreux de la politique économique de Hollande Ouille, et pour seul actif une bonne gueule du gendre parfait. La perspective de voir, éventuellement, tous nos socialauds pur jus, devoir entre les deux tours, avaler leur rose emblématique, avec ses épines, afin de se rallier, faute de choix, à l'ex-banquier d'affaire de la Banque Rothschild, met du baume au cœur de Saucisson-Pinard. Il y aura de quoi faire se retourner Léon Blum dans sa tombe. Vous penserez peut-être, qu'après toutes les âneries faites et dites en son nom, cela le remettra juste à l'endroit...


Le départ d'Obama est aussi un excellent début pour cette nouvelle année. Fascinante Amérique qui, dans les années quatre-vingt, a su faire d'un acteur un excellent président, et a fait au début de ce XXIe siècle, d'un supposé président un excellent acteur. A voir le showman faire ses adieux lors d'une allocution à Chicago, en sortant un mouchoir (mais qui porte un mouchoir blanc en tissu dans sa poche de nos jours?) pour s'essuyer une larme à la lecture de son propre discours, on a vraiment eu envie de crier « Bravo !! Et un Oscar pour l'artiste, un !».
Voir nos télés tourner en boucle sur cette séquence si émouvante, avec l'attendrissement d'une ado boutonneuse pour Justin Bieber, achevait le ridicule de la situation. Vous direz à juste titre, que pendant ce temps-là, on évite d'évoquer qu'en deux mandats, Obama a fait autant de déficits que les quarante trois présidents américains cumulés  qui l'ont précédé! On évite aussi de trop s'interroger sur le fiasco de l'Obamacare. Ou encore de s'étendre sur le désastre qu'aura laissé sur le terrain sa politique étrangère. Tout bien pesé, on retrouve à sa sortie, la seule et principale qualité qu'avait Obama à son entrée à la Maison Blanche : le fait qu'il soit noir. Avec juste un peu plus de cheveux blancs.
Et il est légitime de se demander quelle aurait été l'attitude des merdias occidentaux bien-pensants si le bilan d'Obama avait été celui d'un Républicain blanc...

Autre bonne nouvelle à déguster comme un bonbon : L'hebdo Marianne est déclaré en cessation de paiement. Le donneur de leçon gauchiste sur papier glacé, plusieurs fois condamné pour diffamation, a bouffé le grenouille et pourrait bien cesser de s'afficher dans les kiosques comme le bien-pensant-qui-se-prend-pour-un-anti-pensée-unique alors qu'il en est un vecteur avéré. Cela ferait déjà un million cinq cent mille euros de subventions annuelles d'économisés pour le contribuable. A qui le tour ? Libération ? L'Obs ? Faites vos jeux !


Enfin, c'est un régal de voir nos ministres de la culture et de l'Education Nationale étaler leur inculture et leur orthographe d'illettrées. L'une parvient à faire cinq fautes sur quatre lignes manuscrites adressées à l'Ecole de Gendarmerie, l'autre une faute de conjugaison sur un tweet de deux lignes. Evidemment ça ne fait rire que parce qu'on sait que dans quatre mois, ces deux tocardes auront dégagé. 

A leur décharge, il faut reconnaître aussi qu'elles ne sont elles-mêmes, finalement, que les (sous-)produits de quarante ans d'une Education Nationale en pleine dérive. Aujourd'hui ces deux malfaçons sont elles-mêmes au pouvoir, et elles ont évidemment tendance à reproduire le modèle qui les a générées. Preuve en est cet abandon en classes primaires et collèges, du concept de complément d'objet direct au profit d'un pompeux « prédicat ».
Mais qu'est-ce qu'un prédicat ? Dans la phrase : « Belkacem dit des conneries », le sujet est « Belkacem », le verbe est «dit» et le complément d'objet est naturellement : « des conneries ». Trop compliqué apparemment pour nos têtes de moins en moins blondes et de plus en plus « diversifiées ». Donc, le Conseil Supérieur des Programmes de l'Education Nationale décrète qu'on n'enseignera plus désormais à nos élèves aux cervelles abruties de jeux vidéo que le « prédicat », qui comprend l'ensemble verbe + complément d'objet direct : « dit des conneries » est donc le prédicat. En bref, on tente d'appliquer à la grammaire le principe de la méthode globale qui a tant réussi à l'apprentissage de l'orthographe, comme chacun peut en juger à lire la prose de nos « élites » ministrables contemporaines et de tant d'autres...

Ce Conseil Supérieur des Programmes qui régit l'appauvrissement éducatif de vos enfants année après année depuis 68, est un de ces cacas que le socialisme au pouvoir dépose au gré de ses pérégrinations sur le trottoir de nos institutions.
Les plus optimistes prétendront que marcher dedans porte bonheur...

6 commentaires:

  1. Toujours aussi bon de te lire Saucisson, juste une amicale remarque, la cuillère de bois est réservée au dernier du tournoi des 5/6 Nations ( tout augmente ) de rugby et le dernier du Tour de France est qualifié de lanterne rouge
    On peut etre membre supposé de la fachosphère ( puisque je te lis... ) et sportivement précis comme moi
    Amicalement

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    1. Merci de ta précision. J'avoue que je suis plus versé sur le rugby que sur la petite reine... Je te laisse la paternité de la correction et ne change pas mon texte.

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    2. Je suis cycliste de... formation et fan de rugby donc je n'ai pas grand mérite en l'occurrence !
      Surtout ne change rien, ni l'esprit ni le style !!!

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  2. Quel tableau! On ne saurait mieu dépeindre l'état de décadence avancée où se trouve aujourd'hui notre monde où les bonnes nouvelles masquent généralement les calamités tapies juste derrière...
    Marcher dedans même si cela porte bonheur, ça reste très emm... au sens vrai du terme.
    Amitiés.

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  3. jamais nos journaleux informateurs en nouvelles calamiteuses n'auront mieux mérité leur beau nom de "merdias" car ici et ailleurs on patauge dedans ...la terre serait elle la boulette merdeuse qu'un bousier interstellaire promène dans l'infini ?

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  4. J'aime bien l'image du bousier promenant la boulette. Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'une civilisation extra-terrestre ne consentirait à prendre contact que lorsqu'elle estimerait que l'humain aura un peu évolué; en attendant, elle l'ignore, en le laissant dans sa pitoyable médiocrité.

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