Après le Brexit,
l'élection de Trump, le retour au premier plan sur la scène
internationale de la Russie de Poutine, la fermeture de la Hongrie
aux migrants - ces quelques rares bonnes nouvelles de 2016 - on
devient un peu plus exigeant pour 2017.
On ne va sûrement pas se
contenter d'assister ici ou là à un enfarinage ou à une gifle
distribuée au petit Caudillo, même si, par principe, on ne va non
plus bouder ce genre de petit plaisir. On aurait juste souhaité que
cette baffe soit plus vaillamment balancée, car il s'agissait là
plutôt d'une petite tapette bien anodine. Si vraiment, à l'instar
de nos merdias qui jouent les vierges offusquées, on veut parler de
violence, on pourrait rappeler la répression ordonnée par ce même
petit Caudillo ministre de l'Intérieur, à l'égard des Manifs pour
Tous, qui a donné lieu au gazage au lacrymogène de jeunes et
innocents bambins.
Comme l'a fait remarquer
un auditeur de France Intox, avant de se voir brutalement coupé à
l'antenne par un animateur zélé, il n'y a pas loin de quelques
soixante six millions de Français qui auraient bien voulu flanquer
cette tarte à ce petit excité candidat à la présidentielle.
Au sujet de cette
présidentielle justement, un autre petit plaisir du moment est de
regarder les sept nains du PS-PRG et écolo réunis, en panne
d'audimat, à vouloir « débattre » pour savoir lequel a
le plus de chances de se prendre une fessée monumentale au premier
tour de cette élection. Ils font irrémédiablement penser à ces
coureurs du Tour de France qui, faute d'avoir la moindre chance de
figurer en bonne place, tente de gagner la cuillère de bois, en
n'étant pas trop lents pour éviter la disqualification, mais pas
trop rapides non plus, pour rester le bon dernier au classement
officiel.
Nos merdias aussi nous
font bien rire : notamment par la vénération qu'ils portent à
ce candidat sans parti, sans programme et qui a pour seul bagage la
co-responsabilité du bilan désastreux de la politique économique
de Hollande Ouille, et pour seul actif une bonne gueule du gendre
parfait. La perspective de voir, éventuellement, tous nos socialauds
pur jus, devoir entre les deux tours, avaler leur rose emblématique, avec ses
épines, afin de se rallier, faute de choix, à l'ex-banquier
d'affaire de la Banque Rothschild, met du baume au cœur de
Saucisson-Pinard. Il y aura de quoi faire se retourner Léon Blum
dans sa tombe. Vous penserez peut-être, qu'après toutes les âneries
faites et dites en son nom, cela le remettra juste à l'endroit...
Le départ d'Obama est
aussi un excellent début pour cette nouvelle année. Fascinante
Amérique qui, dans les années quatre-vingt, a su faire d'un acteur
un excellent président, et a fait au début de ce XXIe siècle, d'un
supposé président un excellent acteur. A voir le showman faire ses
adieux lors d'une allocution à Chicago, en sortant un mouchoir (mais
qui porte un mouchoir blanc en tissu dans sa poche de nos jours?)
pour s'essuyer une larme à la lecture de son propre discours, on a
vraiment eu envie de crier « Bravo !! Et un Oscar pour
l'artiste, un !».
Voir nos télés tourner
en boucle sur cette séquence si émouvante, avec l'attendrissement
d'une ado boutonneuse pour Justin Bieber, achevait le ridicule de la
situation. Vous direz à juste titre, que pendant ce temps-là, on
évite d'évoquer qu'en deux mandats, Obama a fait autant de déficits
que les quarante trois présidents américains cumulés qui
l'ont précédé! On évite aussi de trop s'interroger sur le fiasco
de l'Obamacare. Ou encore de s'étendre sur le désastre qu'aura
laissé sur le terrain sa politique étrangère. Tout bien pesé, on
retrouve à sa sortie, la seule et principale qualité qu'avait Obama
à son entrée à la Maison Blanche : le fait qu'il soit noir.
Avec juste un peu plus de cheveux blancs.
Et il est légitime de se
demander quelle aurait été l'attitude des merdias occidentaux
bien-pensants si le bilan d'Obama avait été celui d'un Républicain
blanc...
Autre bonne nouvelle à
déguster comme un bonbon : L'hebdo Marianne est déclaré en
cessation de paiement. Le donneur de leçon gauchiste sur papier
glacé, plusieurs fois condamné pour diffamation, a bouffé le
grenouille et pourrait bien cesser de s'afficher dans les kiosques
comme le bien-pensant-qui-se-prend-pour-un-anti-pensée-unique alors
qu'il en est un vecteur avéré. Cela ferait déjà un million cinq
cent mille euros de subventions annuelles d'économisés pour le
contribuable. A qui le tour ? Libération ? L'Obs ?
Faites vos jeux !
Enfin, c'est un régal de
voir nos ministres de la culture et de l'Education Nationale étaler
leur inculture et leur orthographe d'illettrées. L'une parvient à
faire cinq fautes sur quatre lignes manuscrites adressées à
l'Ecole de Gendarmerie, l'autre une faute de conjugaison sur un tweet
de deux lignes. Evidemment ça ne fait rire que parce qu'on sait que
dans quatre mois, ces deux tocardes auront dégagé.
A leur décharge, il faut
reconnaître aussi qu'elles ne sont elles-mêmes, finalement, que les
(sous-)produits de quarante ans d'une Education Nationale en pleine
dérive. Aujourd'hui ces deux malfaçons sont elles-mêmes au
pouvoir, et elles ont évidemment tendance à reproduire le modèle
qui les a générées. Preuve en est cet abandon en classes
primaires et collèges, du concept de complément d'objet direct au
profit d'un pompeux « prédicat ».
Mais qu'est-ce qu'un
prédicat ? Dans la phrase : « Belkacem dit des
conneries », le sujet est « Belkacem », le verbe
est «dit» et le complément d'objet est naturellement :
« des conneries ». Trop compliqué apparemment pour nos
têtes de moins en moins blondes et de plus en plus « diversifiées ».
Donc, le Conseil Supérieur des Programmes de l'Education Nationale
décrète qu'on n'enseignera plus désormais à nos élèves aux
cervelles abruties de jeux vidéo que le « prédicat »,
qui comprend l'ensemble verbe + complément d'objet direct :
« dit des conneries » est donc le prédicat.
En bref, on tente d'appliquer à la grammaire le principe de la
méthode globale qui a tant réussi à l'apprentissage de
l'orthographe, comme chacun peut en juger à lire la prose de nos
« élites » ministrables contemporaines et de tant
d'autres...
Ce Conseil Supérieur des
Programmes qui régit l'appauvrissement éducatif de vos enfants
année après année depuis 68, est un de ces cacas que le socialisme
au pouvoir dépose au gré de ses pérégrinations sur le
trottoir de nos institutions.
Les plus optimistes
prétendront que marcher dedans porte bonheur...
Toujours aussi bon de te lire Saucisson, juste une amicale remarque, la cuillère de bois est réservée au dernier du tournoi des 5/6 Nations ( tout augmente ) de rugby et le dernier du Tour de France est qualifié de lanterne rouge
RépondreSupprimerOn peut etre membre supposé de la fachosphère ( puisque je te lis... ) et sportivement précis comme moi
Amicalement
Merci de ta précision. J'avoue que je suis plus versé sur le rugby que sur la petite reine... Je te laisse la paternité de la correction et ne change pas mon texte.
SupprimerJe suis cycliste de... formation et fan de rugby donc je n'ai pas grand mérite en l'occurrence !
SupprimerSurtout ne change rien, ni l'esprit ni le style !!!
Quel tableau! On ne saurait mieu dépeindre l'état de décadence avancée où se trouve aujourd'hui notre monde où les bonnes nouvelles masquent généralement les calamités tapies juste derrière...
RépondreSupprimerMarcher dedans même si cela porte bonheur, ça reste très emm... au sens vrai du terme.
Amitiés.
jamais nos journaleux informateurs en nouvelles calamiteuses n'auront mieux mérité leur beau nom de "merdias" car ici et ailleurs on patauge dedans ...la terre serait elle la boulette merdeuse qu'un bousier interstellaire promène dans l'infini ?
RépondreSupprimerJ'aime bien l'image du bousier promenant la boulette. Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'une civilisation extra-terrestre ne consentirait à prendre contact que lorsqu'elle estimerait que l'humain aura un peu évolué; en attendant, elle l'ignore, en le laissant dans sa pitoyable médiocrité.
RépondreSupprimer