Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 27 novembre 2013

Ce pays est-il foutu?



La façade de la maison socialiste n'en finit plus de se lézarder. Les bonnets rouges, les grèves d'enseignants à l'encontre d'une réforme du rythme scolaire mal ficelée, les sifflets qui accompagnent désormais chaque déplacement de Hollande Ouille ou de ses ministres, les destructions de portiques eco-taxes et de radars fixes, la France socialiste craque de partout.

De l'extérieur, ça ne va pas mieux. Le budget 2014 est boudé, poliment boudé, mais boudé quand même, par Bruxelles. La cote de la France est à nouveau dégradée par les officines américaines de cotation.
Nous sommes en pleine floraison des conséquences de la nullité crasse de ce gouvernement, de son premier sinistre et de son présidenticule.

Le gouvernement a beau allumer contre-feux sur contre-feux, rien n'y fait : Affaire Léonarda, pénalisation des clients de prostitution, exploitation de l'affaire du tireur fou, la banane de Taubira. Et Z'Ayrault qui annonce une réforme fiscale. Super. Mais il affirme aussitôt que ça ne changera rien au niveau de la gourmandise confiscatoire de Bercy. C'était trop beau. Et pour lancer cette formidable réforme, qui le premier sinistre consulte-t-il ? Les syndicats ! En quoi les syndicats sont-ils qualifiés pour donner leur avis sur ce qu'il faut changer dans l'organisation du racket, euh je veux dire, prélèvement, fiscal ? Qui représentent-ils ? Ils ne représentent déjà pas, au niveau du travail, les salariés, étant donné le très faible taux de syndicalisation des travailleurs français... Alors quant à représenter les contribuables...

La grogne est générale et elle enfle chaque jour. Le décor d'une révolution comme l'article « Veille de révolution » du 28 Mars 2013 de ce blog l'annonçait, se met en place. Même la Presse, d'ordinaire si peu encline à regarder en face la Vérité-qui-fâche-le-Progressiste, commence à comprendre avec six mois de retard ce qu'il se passe. L'Express titre son numéro du 13 novembre: « La France au bord du chaos ». Nos médias bien-pensants, toujours en retard d'un train, multiplient les sondages afin de savoir s'il ne faudrait pas par hasard opérer un changement de Premier Ministre et de gouvernement. Ils n'ont pas compris qu'on n'en est déjà plus là.

C'est un changement de Président qu'il faut. Ils seraient surpris de constater la proportion de Français qui demanderait une démission de Hollande Ouille si on leur posait la question.

Et d'ailleurs, en quoi Flamby serait-il plus compétent aujourd'hui qu'il y a un an et demi à choisir ses collaborateurs ? Jamais une telle ribambelle de tocards ne s'est retrouvée propulsée à exercer ses nuisances en même temps, dans une seule et même équipe !
Tous les gouvernements passés de la Ve république n'ont pas été constitués de lumières, loin s'en faut. Ils ont tous eu leur quota de lourdauds, d'inutiles, voire de nuisibles.
Mais en rassembler autant dans un seul gouvernement tient du prodige. Entre Duflot, Touraine, Taubira, Valls, Ayrault, Montebourg, Moscovici, Belkacem dans le peloton de tête, on a bien du mal à établir un classement dans cette compétition du plus nul. Il faudrait, pour les départager, établir des sous-catégories : le plus dangereux, le plus ridicule, le plus ignare, le plus pathétique, le plus inutile. Ça resterait quand même difficile tant on a affaire ici à des candidats hors normes. Ce gouvernement ressemble tellement à son créateur.

Parfois un leader d'hommes, que ce soit un patron d'entreprise, un entraîneur sportif, un chef de parti ou n'importe quelle personne en charge de gérer un groupe d'individus, se trouve dépourvu des qualités principales qu'on souhaiterait voir chez lui. Mais il a une seule qualité qui lui permet de sauver la mise : celle de savoir s'entourer. Malheureusement, si Hollande Ouille est effectivement dépourvu de tout ce qu'on attend d'un Président (charisme, présence, aura, allure, envergure intellectuelle, caractère, compétence technique, talent d'orateur, lucidité, relationnel...), il lui manque en plus, hélas, cette capacité à savoir choisir les bonnes personnes.

Ce n'est même pas qu'il a une propension à prendre des gens neutres, fades ou sans relief. C'est pire : il a le chic pour prendre des collaborateurs dont l'incompétence n'est égalée que par leur arrogance, leur cynisme, leur malhonnêteté (pas seulement intellectuelle, hélas – voir l'affaire Cahuzac entre autres), et leur capacité de nuisance.

On comprend donc qu'au grand jamais un simple changement de gouvernement pourrait être une solution aux problèmes du pays. Il faut régler le problème à sa source. Et cette source s'appelle Hollande. Il faut d'urgence virer cette erreur démocratique et médiocratique.
Une dissolution du Parlement avec ensuite un gouvernement de cohabitation pourrait être un pis-aller. Tout dépend de quelle cohabitation il s'agirait, bien sûr, vu que l'UMP se disqualifie tous les jours comme opposition crédible.
Mais même un Hollande potiche qui promènerait sa petite silhouette rondouillarde ridicule sur les tapis rouges des scènes internationales, qui continuerait à abreuver ses auditoires riant sous cape de ses mots vides de sens, ne réglerait pas le problème d'image désastreuse de notre pays qu'il véhicule depuis 18 mois auprès de nos partenaires, amis ou ennemis internationaux.
Non, une vraie solution ne pourra pas commencer sans, avant toute chose, que l'actuel locataire de l'Elysée soit mis au rancart, en attendant un procès public pour Haute Trahison, comme déjà évoqué dans ce blog.

Des signes de plus en plus nombreux semblent indiquer qu'on n'est pas forcément si loin de ce scénario. Citons par exemple un indice de popularité historiquement bas, citons des critiques de membres de gouvernement qui, par leur audace décomplexée à s'attirer les foudres du politiquement correct, n'ont jamais été aussi loin, citons des avis franchement divergents de membres du PS qui n'hésitent même plus à se faire entendre, citons des grèves de fonctionnaires pourtant systématiquement choyés par le PS, citons des soulèvements locaux violents dans des régions qui ont pourtant massivement voté pour Hollande en mai 2012, citons les revirements d'attitude de beaucoup de médias qui ont pourtant, encore récemment, outrageusement supporté le candidat socialiste jusqu'à son élection et surtout dans les premiers mois de son exercice. Citons des personnalités socialistes qui n'hésitent même plus à refuser d'accueillir publiquement des membres du gouvernement.

Alors certes, la tête de Hollande n'est pas encore brandie enfoncée au bout d'une pique par des révolutionnaires sans-culotte, mais il ne serait pas étonnant que la France connaisse très très prochainement un bouleversement politique de première importance.

Et très franchement, ça pourrait être la seule chance de démentir la conclusion récurrente des articles d'un excellent blog listé dans le blog-roll ci-dessous, selon laquelle « ce pays est foutu » !

4 commentaires:

  1. En tous cas le pronostic vital est engagé.

    Je ne voudrais pas citer le cas de ce vieux Gaulliste dans le coma deouis fort longtemps et qui peu après son réveil, prend quelques nouvelles du monde et voit un reportage sur le dernier 11 novembre. Il s'est écrié "oh putain" (il était provençal), et il est mort.

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  2. Il n'y a pas plus de risque de révolution du peuple que sous Sarkozy...simplement parce que si Hollande est si bas dans les sondages, c'est parce que les mécontents sont à droite (logique) et à gauche (parce qu'il mène grosso-modo la même politique que Sarkozy, c'est à dire de droite (sans les relents racistes et tentatives d'abus pouvoir sur la justice notamment, ou je positionne le fiston tout juste sorti de la puberté à la tête de l'EPAD...etc la liste est longue ))..
    Hollande n'a pas une vrai politique de gauche, c'est pour cela qu'il est si bas...
    Sarkozy était "dans les sondages" légèrement plus haut, car il a toujours derrière lui sa cohorte de riches sympathisants réac, conservateur, catho, limite facho...qui le suivent sans se poser de question et qui ne se rendent même pas compte que le Sarko c'était plus de dépense de l'état que Hollande (et oui), autant d'augmentation d’impôts (et oui en 2011 et 2012, il a bcp contribué à les augmenter le lapin..), une augmentation de la dette comme du jamais vu (+600 milliards whaouuu sur 1800 milliards depuis 1975, belle perf :-p)
    Et il y a fort à parier que la politique de Sarko aurait été grosso-modo la même en cas d'élection...faut pas se leurrer...

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    1. C'est fou comme pour certains, Sarko reste un mètre étalon auquel ils tentent désespérément d'évaluer leur présidenticule

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    2. évidement il était là juste avant, c'est logique de comparer :)

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