La façade de la maison
socialiste n'en finit plus de se lézarder. Les bonnets rouges, les
grèves d'enseignants à l'encontre d'une réforme du rythme scolaire
mal ficelée, les sifflets qui accompagnent désormais chaque
déplacement de Hollande Ouille ou de ses ministres, les destructions
de portiques eco-taxes et de radars fixes, la France socialiste
craque de partout.
De l'extérieur, ça ne
va pas mieux. Le budget 2014 est boudé, poliment boudé, mais boudé
quand même, par Bruxelles. La cote de la France est à nouveau
dégradée par les officines américaines de cotation.
Nous sommes en pleine
floraison des conséquences de la nullité crasse de ce gouvernement,
de son premier sinistre et de son présidenticule.
Le gouvernement a beau
allumer contre-feux sur contre-feux, rien n'y fait : Affaire
Léonarda, pénalisation des clients de prostitution, exploitation de
l'affaire du tireur fou, la banane de Taubira. Et Z'Ayrault qui
annonce une réforme fiscale. Super. Mais il affirme aussitôt que ça
ne changera rien au niveau de la gourmandise confiscatoire de Bercy.
C'était trop beau. Et pour lancer cette formidable réforme, qui le
premier sinistre consulte-t-il ? Les syndicats ! En quoi
les syndicats sont-ils qualifiés pour donner leur avis sur ce qu'il
faut changer dans l'organisation du racket, euh je veux dire,
prélèvement, fiscal ? Qui représentent-ils ? Ils ne
représentent déjà pas, au niveau du travail, les salariés, étant
donné le très faible taux de syndicalisation des travailleurs
français... Alors quant à représenter les contribuables...
La grogne est générale
et elle enfle chaque jour. Le décor d'une révolution comme
l'article « Veille de révolution » du 28 Mars 2013 de ce blog
l'annonçait, se met en place. Même la Presse, d'ordinaire si peu
encline à regarder en face la Vérité-qui-fâche-le-Progressiste,
commence à comprendre avec six mois de retard ce qu'il se passe.
L'Express titre son numéro du 13 novembre: « La France au bord du chaos ».
Nos médias bien-pensants, toujours en retard d'un train, multiplient
les sondages afin de savoir s'il ne faudrait pas par hasard opérer
un changement de Premier Ministre et de gouvernement. Ils n'ont pas
compris qu'on n'en est déjà plus là.
C'est un changement de
Président qu'il faut. Ils seraient surpris de constater la
proportion de Français qui demanderait une démission de Hollande
Ouille si on leur posait la question.
Et d'ailleurs, en quoi
Flamby serait-il plus compétent aujourd'hui qu'il y a un an et demi
à choisir ses collaborateurs ? Jamais une telle ribambelle de
tocards ne s'est retrouvée propulsée à exercer ses nuisances en
même temps, dans une seule et même équipe !
Tous les gouvernements
passés de la Ve république n'ont pas été constitués de lumières,
loin s'en faut. Ils ont tous eu leur quota de lourdauds, d'inutiles,
voire de nuisibles.
Mais en rassembler autant
dans un seul gouvernement tient du prodige. Entre Duflot, Touraine,
Taubira, Valls, Ayrault, Montebourg, Moscovici, Belkacem dans le
peloton de tête, on a bien du mal à établir un classement dans
cette compétition du plus nul. Il faudrait, pour les départager,
établir des sous-catégories : le plus dangereux, le plus
ridicule, le plus ignare, le plus pathétique, le plus inutile. Ça
resterait quand même difficile tant on a affaire ici à des
candidats hors normes. Ce gouvernement ressemble tellement à son
créateur.
Parfois un leader
d'hommes, que ce soit un patron d'entreprise, un entraîneur sportif,
un chef de parti ou n'importe quelle personne en charge de gérer un
groupe d'individus, se trouve dépourvu des qualités principales
qu'on souhaiterait voir chez lui. Mais il a une seule qualité qui
lui permet de sauver la mise : celle de savoir s'entourer.
Malheureusement, si Hollande Ouille est effectivement dépourvu de
tout ce qu'on attend d'un Président (charisme, présence, aura,
allure, envergure intellectuelle, caractère, compétence technique,
talent d'orateur, lucidité, relationnel...), il lui manque en plus,
hélas, cette capacité à savoir choisir les bonnes personnes.
Ce n'est même pas qu'il
a une propension à prendre des gens neutres, fades ou sans relief.
C'est pire : il a le chic pour prendre des collaborateurs dont
l'incompétence n'est égalée que par leur arrogance, leur cynisme,
leur malhonnêteté (pas seulement intellectuelle, hélas – voir
l'affaire Cahuzac entre autres), et leur capacité de nuisance.
On comprend donc qu'au
grand jamais un simple changement de gouvernement pourrait être une
solution aux problèmes du pays. Il faut régler le problème à sa
source. Et cette source s'appelle Hollande. Il faut d'urgence virer
cette erreur démocratique et médiocratique.
Une dissolution du
Parlement avec ensuite un gouvernement de cohabitation pourrait être
un pis-aller. Tout dépend de quelle cohabitation il s'agirait, bien
sûr, vu que l'UMP se disqualifie tous les jours comme opposition
crédible.
Mais même un Hollande
potiche qui promènerait sa petite silhouette rondouillarde ridicule
sur les tapis rouges des scènes internationales, qui continuerait à
abreuver ses auditoires riant sous cape de ses mots vides de sens,
ne réglerait pas le problème d'image désastreuse de notre pays
qu'il véhicule depuis 18 mois auprès de nos partenaires, amis ou
ennemis internationaux.
Non, une vraie solution
ne pourra pas commencer sans, avant toute chose, que l'actuel
locataire de l'Elysée soit mis au rancart, en attendant un procès
public pour Haute Trahison, comme déjà évoqué dans ce blog.
Des signes de plus en
plus nombreux semblent indiquer qu'on n'est pas forcément si loin de
ce scénario. Citons par exemple un indice de popularité
historiquement bas, citons des critiques de membres de gouvernement
qui, par leur audace décomplexée à s'attirer les foudres du
politiquement correct, n'ont jamais été aussi loin, citons des avis
franchement divergents de membres du PS qui n'hésitent même plus à
se faire entendre, citons des grèves de fonctionnaires pourtant
systématiquement choyés par le PS, citons des soulèvements locaux
violents dans des régions qui ont pourtant massivement voté pour
Hollande en mai 2012, citons les revirements d'attitude de beaucoup
de médias qui ont pourtant, encore récemment, outrageusement
supporté le candidat socialiste jusqu'à son élection et surtout
dans les premiers mois de son exercice. Citons des personnalités
socialistes qui n'hésitent même plus à refuser d'accueillir
publiquement des membres du gouvernement.
Alors certes, la tête de
Hollande n'est pas encore brandie enfoncée au bout d'une pique par
des révolutionnaires sans-culotte, mais il ne serait pas étonnant
que la France connaisse très très prochainement un bouleversement
politique de première importance.
Et très franchement, ça
pourrait être la seule chance de démentir la conclusion récurrente
des articles d'un excellent blog listé dans le blog-roll ci-dessous,
selon laquelle « ce pays est foutu » !
En tous cas le pronostic vital est engagé.
RépondreSupprimerJe ne voudrais pas citer le cas de ce vieux Gaulliste dans le coma deouis fort longtemps et qui peu après son réveil, prend quelques nouvelles du monde et voit un reportage sur le dernier 11 novembre. Il s'est écrié "oh putain" (il était provençal), et il est mort.
Il n'y a pas plus de risque de révolution du peuple que sous Sarkozy...simplement parce que si Hollande est si bas dans les sondages, c'est parce que les mécontents sont à droite (logique) et à gauche (parce qu'il mène grosso-modo la même politique que Sarkozy, c'est à dire de droite (sans les relents racistes et tentatives d'abus pouvoir sur la justice notamment, ou je positionne le fiston tout juste sorti de la puberté à la tête de l'EPAD...etc la liste est longue ))..
RépondreSupprimerHollande n'a pas une vrai politique de gauche, c'est pour cela qu'il est si bas...
Sarkozy était "dans les sondages" légèrement plus haut, car il a toujours derrière lui sa cohorte de riches sympathisants réac, conservateur, catho, limite facho...qui le suivent sans se poser de question et qui ne se rendent même pas compte que le Sarko c'était plus de dépense de l'état que Hollande (et oui), autant d'augmentation d’impôts (et oui en 2011 et 2012, il a bcp contribué à les augmenter le lapin..), une augmentation de la dette comme du jamais vu (+600 milliards whaouuu sur 1800 milliards depuis 1975, belle perf :-p)
Et il y a fort à parier que la politique de Sarko aurait été grosso-modo la même en cas d'élection...faut pas se leurrer...
C'est fou comme pour certains, Sarko reste un mètre étalon auquel ils tentent désespérément d'évaluer leur présidenticule
Supprimerévidement il était là juste avant, c'est logique de comparer :)
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