Le
secret du bonheur n'est-il pas de trouver en toutes choses, y compris
dans le malheur, matière à se réjouir ?
Ces
dernières législatives viennent donc d'achever de donner à la
gauche les pleins pouvoirs : Présidence, Parlement, Sénat, la
quasi-totalité des régions, les principales grandes villes. Et bien
sûr, depuis longtemps, le pouvoir médiatique. A première vue, rien
qui puissent amener le sourire aux lèvres. Le pays vient en effet de
donner un grand coup d'accélérateur dans la pente qui le mène tout
droit et à grande vitesse contre le mur épais des réalités.
Raison de plus pour profiter de la moindre occasion pour extraire de
ce proche avenir funeste, la substantifique moelle de l'humour...
Dimanche
soir, par exemple : la mère Royal s'est hâtée de nous donner
une première occasion de rire à gorge déployée, avant même que
les résultats officiels puissent être légalement diffusés. On
notera que son amertume à être battue au second tour, ne l'a quand
même pas départie de son égocentrisme habituel, qui lui a fait
vouloir accaparer les micros complaisamment tendus vers elle, avant
20H, sachant qu'après, son propos aurait été noyé dans le flot
des réactions diverses aux résultats annoncés. Franchement, la
tête de la Royal distillant son venin pour annoncer sa défaite, a
été d'un comique réconfortant au point de presque faire oublier
cette image du camembert rose qui allait, quelques minutes plus tard,
s'élargissant pour illustrer la proportion socialiste dans la
prochaine assemblée nationale.
Dès
que la cocue hollandaise a commencé à appeler, dans sa diatribe,
Victor Hugo à la rescousse, Saucisson-pinard a senti qu'on allait
vivre un grand moment de communication politique. La même référence
littéraire a été utilisée sur chaque chaîne où la Ségo a été
conviée à s'exprimer (c'est-à-dire sur toutes!). La Royal s'est
auto-proclamée victime d'une « trahison ». Ne voyant pas
de quelle trahison il pouvait bien être question, je me suis
précipité sur mon dictionnaire, dans l'hypothèse où le mot
« trahison » aurait éventuellement un autre sens que
celui que je lui connaissais. Or, point d'autre définition que celle
du crime de celui qui passe à l'ennemi. Aucun rapport donc avec le
succès d'un candidat socialiste vers lequel s'est porté une
majorité d'électeurs, toutes orientations confondues, qui l'a
préféré à une candidate parachutée, à tendance « ôte-toi
de là que je m'y mette ». Le mot trahison devra donc désormais
se voir attribué un nouveau sens, dans le dictionnaire personnel de
Royal, à côté du mot « bravitude ». Un sens proche, on
suppose, en bon français, de raclée, déroute, fessée, branlée,
déculottée, débandade, ou quelque chose dans ce genre. Il va
bientôt falloir une traduction en simultanée pour comprendre ce que
veut nous dire la Diva de Charentes-Poitou.
Cette
mise au placard a donc été la première bonne nouvelle de la
soirée.
Parlant
de trahison et de traître, justement: la défaite de Bayrou a été
particulièrement savoureuse. Le « Béarniais » se
retrouve désormais sans aucun mandat national. Son parti, le Modem,
au nombre d'adhérents confidentiel, dont le dernier congrès aurait
pu se tenir dans une cabine de photomaton, est aussi moribond que
lui. Suite à sa traîtrise de la présidentielle, les électeurs de
droite lui ont fait, d'une certaine façon, la Pau. Ce qui a été
l'occasion d'un concours improvisé d'épitaphes dont l'excellent
blog de Madame Michu s'est fait l'écho :
http://www.mdamemichu.com/epitaphes-pour-bayrou/
Saucisson-pinard
a une préférence pour : « Il
avait rêvé d'Henri IV. Ecartelé entre droite et gauche, il a fini
comme Ravaillac. » et pour : « Il a vécu au centre
droit, est mort au centre gauche , repose maintenant au centre
ville ».
Après
Royal, dans la série des sauts en parachute troué, celui de Lang a
également été apprécié. Que les électeurs des Vosges aient
renvoyé le dandy cacochyme retrouver sa place du même nom, à
Paris, laisse penser qu'il ne faut décidément désespérer de rien.
Vous
voyez bien que cette après-législatives a quand même donné des
occasions de se réjouir !
Parlons
chiffre maintenant. La majorité présidentielle obtient lors de ce
second tour 49,93% des voix. On en déduit mathématiquement que
l'opposition aux partis favorables à Hollande Ouille est
majoritaire. De peu, mais majoritaire. En d'autres termes, la
majorité présidentielle reste minoritaire !
Déclarer
que la France est largement de gauche, comme n'ont cessé de nous le
marteler depuis dimanche soir nos médias bien-pensants est donc une
escroquerie intellectuelle.
Autre
matraquage récurrent chez nos journalistes soldats de la Pensée
Unique, notamment à la télévision, dont Laurent Bachy sur TF1 est
un brillant exemple : l'idée selon laquelle seuls les candidats
UMP qui sont restés « hermétiques » (pour reprendre
l'expression de Bachy) à toute alliance avec le FN, s'en sont bien
tirés. En prenant en appui de la démonstration, les rares cas,
comme celui de Nadine Morano, de ceux qui ont fait appel aux
électeurs FN et qui ont néanmoins échoué. Mais en oubliant
évidemment tous les autres cas où l'alliance UMP et FN a bien
fonctionné et a permis l'élection, soit d'un UMP, soit d'un FN
comme Gilbert Collard. En oubliant aussi que, tous les sondages le
démontrent, une grande majorité de sympathisants, voire même de
militants UMP, est favorable à une alliance avec le FN quand il
s'agit de battre un opposant de gauche.
On
comprend bien l'arrière-pensée de nos
maîtres-à-penser-correctement : tant que la droite
traditionnelle se murera elle-même dans le piège intellectuel d'une
culpabilisation à s'allier avec le FN, la gauche n'aura rien à
craindre des consultations électorales à venir. Et en conformité
avec cette stratégie, la gauche doit secrètement souhaiter que
Fillon ou Copé soient effectivement les futurs dirigeants de
l'UMP...
Toujours
est-il que le paradoxe induit par le découpage des circonscriptions,
fait qu'avec 49,93% des voix, la gauche obtient plus de 57% des
sièges. L'iniquité de ce découpage s'exprime aussi dans le fait
qu'avec 3,60% des voix du second tour, les écolos récoltent 17
sièges, alors que le FN avec 3,66% des voix, n'en obtient que 2 !
Allez, avec ça, expliquer le bien-fondé de la démocratie aux pays
en voie de développement politique !!
Allez
aussi leur expliquer à quel point la démocratie est un trésor dont
il faut savourer toutes les occasions de l'utiliser, quand on
constate que près de 45% des inscrits ont estimé qu'ils n'avaient
rien à foutre de ces élections et ont préféré vaquer à leurs
occupations habituelles !
Aung
San Suu Kyi a littéralement sacrifié sa vie et souffert dans sa
chair pour l'idée de la démocratie en Birmanie, et pendant ce
temps-là, près d'un Français sur deux estime qu'aller quatre
fois en deux mois dans l'isoloir demande trop d'effort. Le prix Nobel
de la Paix birmane doit vraiment se dire que la démocratie pour les
Français, c'est de la confiture pour les cochons !
Bon,
mais voilà que je m'emporte, alors que le but de cette chronique est
de trouver, vaille que vaille, motif à positiver !
Positivons
donc. Nous allons, par exemple, désormais, pouvoir économiser notre
réserve de compassion devant le malheur d'autrui. Je m'explique :
Il est clair que le fait que la gauche ait maintenant un pouvoir
absolu, va inexorablement entraîner la décadence et un cortège de
plaies et de catastrophes en tous genres, qui vont toucher tous les
Français à un degré ou à un autre, et quel que soit leur statut
social, leurs mérites, ou leur honnêteté. Si on ajoute le nombre
de Français ayant voté à gauche à celui de ceux qui se foutent
éperdument d'exercer leur pouvoir de choisir, on arrive quasiment à
la proportion incroyable de 75% : 3 Français sur 4 !
En
conséquence, quand une de ces catastrophes ou de ces plaies se
manifestera au détriment d'une victime, dans 3 cas sur 4, on pourra
s'exclamer : « bien fait !».
Un
Français se fera trucider par un récidiviste ? Dans 3 cas sur
4, on pourra penser: « pas volé ! » La gauche a
toujours oeuvré dans le sens d'un laxisme envers les coupables.
Le
récidiviste en question est une « chance pour la France » ?
La gauche a toujours choyé l'immigration au détriment des Français
de souche : Tant pis pour la victime, dans trois cas sur
quatre!
Un
plan social dans une entreprise mise sur le flanc pour cause de
taxation excessive ? Bien fait pour 75% des employés mis sur le
sable !
Un
Français ne trouvera pas dans la Justice, dévoyée par l'idéologie
gauchiste, le réconfort attendu et la juste compréhension de son
malheur ? Bien fait pour lui, dans trois cas sur quatre !
Un
Français n'aura pas son logement social parce que ce dernier aura
été attribué en priorité à un immigré ? Bien fait, si ce
Français fait partie des trois-quarts dont nous parlons.
Trois
quarts des Français mériteront l'augmentation massive de leurs
impôts. Ils n'auront aucun droit à s'en plaindre.
Trois
quarts des Français mériteront de se voir déposséder de leur
prérogative de choisir seuls leur destin par voie électorale quand
le droit de vote sera accordé à un immigré dont l'intérêt est
aux antipodes des leurs.
Jugement
sévère en apparence, certes, mais juste. Bossuet disait dans le
livre IV de l'Histoire des variations des Églises protestantes :
« Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les
malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les
attirer. Que dis-je ? quand on l'approuve et qu'on y souscrit... »
Axiome qui est devenu dans le langage courant: « Dieu se rit
des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent par
ailleurs les causes ».
Alors
rions avec Lui.
Je voudrais signaler ce site dédié à la lutte contre les islamo-collabos
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Mieux vaut tard que jamais. Je viens d'ajouter saucisson-pinard à la rubrique "sites amis" sur Sus aux collabos
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