Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 7 février 2013

Peine de mort, Mariage pour tous, virus et autres considérations.

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Comme le rappelle l'édifiant livre documentaire « La France Orange Mécanique » de Laurent Obertone (à lire d'urgence avant qu'il ne soit censuré, car son existence doit empêcher Valls de dormir, alors que c'est son contenu qui devrait, en principe, avoir cet effet), l'homme est naturellement violent. Mais il a délégué à la Société, en échange de son adhésion et de sa participation financière, son droit à la violence légitime pour répondre aux agressions dont il est éventuellement victime. Or la Société, sous l'action des socialistes depuis 1981, se refuse à assumer cette délégation, sans pour autant rendre ce droit au citoyen (condamnation quasiment systématique des cas de légitime défense).
On se souvient du discours tenu par le ministre de la Justice de l'époque, Badinter, qui avait imposé la suppression de la peine de mort. « Dormez tranquille, braves gens, la peine de mort va être supprimée, mais les peines de remplacement, « à perpétuité » vous mettront à l'abri des exactions de ces condamnés les plus endurcis ». Puis les socialistes ont trouvé une illustration à la boutade qui dit que l'éternité, c'est long, surtout vers la fin. Car la perpétuité est devenue limitée dans le temps : elle a cessé d'être perpétuelle... Et des condamnés « à perpétuité » se sont retrouvés dans la rue, au terme de quelques années, pour devenir parfois des assassins récidivistes. La Police les a appelés des « Badinter ». Les nouvelles victimes et leurs familles, elles, ne sont pas obligées de goûter cet humour, mais après tout, qui se soucie de ce qu'elles pensent?

Ce marché de dupe n'est pas sans rappeler celui qui a été passé par les socialistes avec le citoyen lors de la création du PACS : « Dormez tranquille, braves gens, certes le PACS reconnaît des droits aux couples de même sexe, mais il ne s'agit absolument pas de leur ouvrir le droit au mariage, encore moins un droit à l'adoption. » Quelques années plus tard, on est à la veille de permettre à ces couples pédérastiques de se marier et d'adopter. Et les socialistes de susurrer à l'oreille du citoyen- qui n'a toujours pas été consulté directement, pas davantage que pour la suppression de la peine de mort- : « Dormez tranquilles, braves gens, certes, les couples homosexuels peuvent se marier et adopter, mais ils n'ont pas le droit d'engendrer avec la complicité technologique tordue de la médecine ! » Devinez qui va être, une fois de plus, le dindon de la farce en finalité ?

L'argument sublime de stupidité, apporté, d'abord par Belkacem, puis par Taubira, pour contester aux adversaires du « mariage pour tous » le droit d' y être opposé, est de dire : « qu'est-ce que ça vous retire, à vous, les hétéros, que les homos se marient ? » Leur réponse : « rien ! ». Donc, circulez et fermez vos gueules.
Argument facile, qui, outre qu'il dénote une incroyable conception matérialiste et intéressée des choses, permet de dispenser le citoyen du droit de s'occuper des sujets de société pour lesquels il n'est pas directement partie prenante. On pourrait décliner ce principe à l'infini. Pourquoi ne supprimerait-on pas la notion de crime de pédophilie ? Après tout, ça ne retirerait rien aux adultes normaux ! Vous n'avez pas de penchant sexuel pour les enfants, et n'avez pas d'enfants ? Alors vous n'êtes pas concernés. Circulez ! Mariage pour tous ? Pour tous, vraiment pour tous ? Un frère peut-il épouser sa sœur ? Un père sa fille ? Un père son fils ? Une femme plusieurs hommes, un homme plusieurs hommes ? Et pourquoi pas ? au nom du principe de non-discrimination et de l'égalité! Après tout, qu'est-ce que ça retirerait à ceux qui n'ont pas cette conception « progressiste » du mariage ?

Aujourd'hui donc, à l'heure où ces lignes sont écrites, à l'Assemblée Nationale, nos députés socialistes se heurtent à des milliers d'années d'usage qui ont gravé dans le marbre du langage, partout dans le monde et dans toutes les civilisations, présentes et passées, le concept de père et de mère. Comment imposer une notion de couple devant avoir des enfants sans recourir à ces termes ? Tel est le grave pensum auquel se livrent nos chers « représentants du peuple » lors de séances marathons heureusement ponctuées de fous-rires et de parties de scrabble...!

Sans doute n'ont-ils pas d'autres sujets plus urgents et plus importants à débattre ! Le chômage explose, les entreprises ferment les unes après les autres, les plans sociaux se multiplient, les riches s'évadent - parce qu'ils le peuvent - d'une pression fiscale intolérable, les déficits publics et sociaux se creusent, la guerre est quasiment à notre porte, l'immigration clandestine ou voulue (mais subie) apporte son cortège de malheurs, la délinquance atteint des niveaux jamais atteints et des formes quasiment inconnues jusque là (lire et relire « La France Orange Mécanique » déjà citée plus haut), la culture française se délite, le pays est en faillite. Et que font nos représentants ? Ils discutent, non pas du sexe des anges, (on en viendrait à désirer que ça soit le cas) mais du délicat problème d'appellation officielle de celle qui joue à l'homme et de celui qui joue à la femme, dans la paire d'humanoïdes frustrée de ne pas être pourvue de ce que la Nature offre normalement, (quand elle ne dérape pas), pour procréer!

Comment ne pas être frappé par l'évidence des symptômes d'une Société complètement malade, pour ne pas dire agonisante. L'adolescent en crise met sa casquette à l'envers pour avoir la visière sur la nuque (plus con encore : sur le côté), un pantalon avec un entrejambe à la hauteur des genoux qui lui donne une démarche de pingouin, s'enfonce des pièces métalliques dans le corps, s'incruste de l'encre indélébile dans sa peau. Il marcherait sur les mains plutôt que sur les pieds s'il le pouvait, juste pour manifester de façon inconsciente son mal-être. Similairement, notre Société, elle, veut nous faire prendre les coupables pour des victimes, les victimes pour des coupables, des papas pour des mamans, des mamans pour des papas. Elle veut nous faire considérer ceux qui réussissent pour forcément des salauds, ceux qui reçoivent tout sans rien donner pour des créanciers et ceux qui donnent pour des débiteurs. Elle enferme celui qui défend son bien, mais offre avec bienveillance et aux frais de l'honnête citoyen, un local à celui qui viole la loi en faisant usage de drogue, afin qu'il puisse le faire plus confortablement. Si l'adolescent en souffrance ne marche pas encore sur les mains, la Société, elle, marche clairement sur la tête.

Tous les médecins les plus lucides, au chevet de l'agonisante, en arrivent à la même conclusion : le responsable de la maladie est un virus : le socialistus progressistus. Ils constatent avec inquiétude qu'il est de plus en plus virulent et potentiellement mortel. Les chercheurs les plus pessimistes estiment que les dommages infligés par le socialistus progressistus à la malade sont irrémédiables. Mais tous sont unanimes pour dire que identifier le virus n'est qu'une étape, et que le plus important est de l'éradiquer au plus vite. Les chercheurs les plus pragmatiques estiment qu'il serait opportun de commencer par sortir urgemment la forme Hollandis Normalis de ce virus socialistus, de la cellule élyséenne. Ça ne soignerait sans doute pas totalement la malade, mais ça lui donnerait un petit répit, et peut-être aussi le temps aux chercheurs de trouver un vaccin définitif contre ce fléau mortel.

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