Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 21 janvier 2021

Conversation entre M.Chtenfume et M. Bonsens.

 

Aie confiance!

Cela fait maintenant un an que les merdias mainstream nous informent entretiennent sur la Covid-19. Voici comment on pourrait résumer cette information communication, sous la forme d'une conversation entre le lecteur-auditeur-téléspectateur Monsieur Bonsens, et le monde merdiatique aux ordres de l'Oligarchie, Monsieur Chtenfume.

M. Chtenfume : Il semble qu'il y ait un virus en Chine qui monopolise l'attention des autorités chinoises. Mais ici, en Europe, on a rien à craindre.

M. Bonsens : Ah bon ? Rien à craindre ? Mais si les autorités chinoises ont recours à un confinement de la région concernée, pourquoi ne confine-t-on pas, par précaution, l'Europe, ou au moins la France, des échanges avec la Chine ?

M. Chtenfume : Bon. Les choses deviennent sérieuses. Le gouvernement préfère plutôt confiner chaque individu français à domicile.

M. Bonsens :  Mais ce virus, il vient d'où, au juste ?

M. Chtenfume : C'est un virus naturel.

M. Bonsens : Naturel ?

M. Chtenfume : Oui, il vient d'un pangolin.

M. Bonsens : D'un pangolin ?

M. Chtenfume : Ou d'une chauve-souris.

M. Bonsens : Mais un spécialiste comme le professeur Montagnier, qui semble quand même avoir une certaine expérience en matière de virus, dit que la structure de ce coronavirus ne semble pas naturelle.

M. Chtenfume : Vous savez, Montagnier est un peu âgé aujourd'hui... C'est un virus naturel.

M. Bonsens : Il y a un autre prix Nobel, japonais, Dr Tasuku Honjo, qui vient aussi de dire qu'un virus qui se répand ainsi, en toutes saisons, et de façon aussi uniforme sur une planète aux climats aussi variés comme la nôtre, ne peut pas être naturel.

M. Chtenfume : Ne les écoutez pas. C'est un virus parfaitement naturel !

M. Bonsens : Mais ce virus vient précisément de Wuhan, où est établi un laboratoire spécialisé dans la recherche en virologie !

M. Chtenfume : Pure coïncidence !

M. Bonsens : Dans un pays qui occupe une surface de neuf millions six cents mille kilomètres carrés, le virus éclot dans une localité où se trouve justement un laboratoire de virologie, mais c'est une coïncidence ? Un sacré manque de pot, non ?

M. Chtenfume : Naturel qu'on vous dit. Mais de toutes façons, on va trouver un vaccin.

M. Bonsens : Un vaccin ? Mais ça va prendre des années ! Un vaccin, ça ne se trouve pas comme ça !

M. Chtenfume : Mais si ! On travaille d'arrache-pied sur ce vaccin.

M. Bonsens : Et un traitement ? On ne travaille pas à trouver un traitement ?

M. Chtenfume : Non, il n'y a pas de traitement. On va trouver un vaccin !

M. Bonsens : On parle de l'hydroxy-chloroquine, comme traitement.

M. Chtenfume : Ça ne marche pas. On va trouver un vaccin.

M. Bonsens : Pourtant, l'hydroxy-chloroquine, ça semble marcher si on y a recours assez tôt dans l'évolution de la maladie.

M. Chtenfume : Non, ça ne marche pas. Et d'ailleurs, elle est dangereuse, cette hydroxy-chloroquine. Et on va trouver un vaccin.

M. Bonsens : Dangereuse ? Mais elle est utilisée depuis des décennies, massivement et partout dans le monde, sans aucun problème !

M. Chtenfume : Dangereuse, on vous dit. D'ailleurs, regardez : voilà un article d'un journal de médecine prestigieux , The Lancet, qui le démontre !

M. Bonsens : Mais dites-donc, cet article est complètement bidon !

M. Chtenfume : Euh...oui... bon, c'est vrai. Oublions The Lancet. De toutes façons, on va avoir un vaccin !

M. Bonsens : Donc on ne cherche pas du côté d'un traitement ? A base de vitamine D et de zinc, par exemple...

M. Chtenfume : Vous voulez absolument un traitement ? Prenez du Remdesivir. C'est cher, donc ça doit être bon !

M. Bonsens : Bah non, le Remdesivir est inefficace et a des effets secondaires redoutables !

M. Chtenfume : Euh... oui, bon, c'est vrai. Oubliez le Remdesivir. Comme je vous disais, l'issue du problème se trouve dans le vaccin qu'on va trouver. Mais il faut faire vite, parce que ce virus est très dangereux.

M. Bonsens : A quel point dangereux ? Quels sont les critères ?

M. Chtenfume : Ça dépend. Parfois on prend le nombre de morts. Si ce n'est pas assez parlant, on prend le nombre de lits de réanimation occupés. S'il n'y en a pas assez, ou si le chiffre diminue, on prend le nombre de cas positifs. Et pour être sûr que ce chiffre augmente de façon spectaculaire, ces cas positifs, on les cherche activement en multipliant les tests.

M. Bonsens : Bon. Mais prenons le critère du nombre de morts, par exemple. En Europe, le cancer tue trois fois plus que la Covid-19, et cela depuis des décennies. Ajoutons qu'au contraire de ce virus, le cancer ne touche pas plus particulièrement les personnes très âgées ou atteintes de facteurs de co-morbidité. Et pourtant, il ne semble pas que le cancer soit l'objet d'autant de soins d'information et de préoccupation gouvernementale que la Covid-19 !

M. Chtenfume : Oui, mais on n'a pas encore trouvé de vaccin contre le cancer, depuis des décennies qu'on cherche, alors qu'on va trouver incessamment un vaccin contre la Covid-19 !

M. Bonsens : Ouais...

M. Chtenfume : Tenez ! Voilà ! Pfizer a trouvé un vaccin ! Qu'est-ce qu'on vous disait !

M. Bonsens : Mais dites-donc, c'est pas vraiment un vaccin, ça ! C'est à base d'ARN messager ! C'est de la thérapie génique, pas un vaccin !

M. Chtenfume : Peu importe ! On va vacciner tout le monde et on va régler le problème !

M. Bonsens : Mais la professeur Alexandra Henrion-Caude, généticienne, spécialiste de niveau mondial de l'ARN depuis douze ans, dit qu'introduire artificiellement de l'ARN dans un corps sain est de la folie pure, car cela peut avoir une incidence sur son ADN !

M. Chtenfume : Oh, ben celle-là, Youtube et Facebook se sont chargés de la faire taire !

M. Bonsens : Cette thérapie génique que vous appelez abusivement « vaccin », il ne va pas être obligatoire, au moins ?

M. Chtenfume : Non, bien sûr ! On est dans un pays libre ! En revanche, on va faire de la vie de ceux qui refusent de se faire vacciner, une misère. On va commencer par vacciner les plus de 75 ans.

M. Bonsens : C'est-à-dire par ceux qui n'ont pas fait l'objet de test spécifique dans le protocole d'essais de Pfizer ?

M. Chtenfume : De toutes façons, ce protocole, selon Pfizer, est toujours officiellement en cours jusqu'à fin 2022, alors... ! On ne peut pas attendre de tout savoir, on a besoin de ce vaccin !

M. Bonsens : Donc ces plus de 75 ans vont servir de cobayes, n'est-ce-pas ?

M. Chtenfume : V'z'en faites pas ! Ça va bien se passer ! D'ailleurs, regardez, Biden s'est fait vacciner publiquement. C'est bien la preuve que ce vaccin est sans danger, non ?

M. Bonsens : Bof ! Deux hypothèses sont recevables. D'abord, Biden The Cheater est manifestement sénile. Donc, on peut lui faire croire n'importe quoi, et à son âge, il ne craint pas grand chose. Quant à la mise en scène de cette vaccination présidentielle, elle fait penser à un épisode politique pas si lointain, qui a eu lieu aussi aux Etats-Unis : Colin Powell brandissant une fiole contenant prétendument de l'anthrax pour justifier auprès de l'ONU l'invasion de l'Irak au prétexte que Saddam Hussein aurait des armes de destruction massive, ce qui s'est avéré faux. On pourrait imaginer sans peine que Biden The Cheater s'est fait inoculer du sérum physiologique en lieu et place de ce vaccin. Tricheur un jour, tricheur toujours !

M. Chtenfume : Z'êtes un complotiste !

M. Bonsens : Bien sûr ! Depuis qu'on trouve des complotistes, il n'y a plus ni complot, ni comploteur ! Pratique ! Revenons à ce vaccin. Il se base sur un mode de fonctionnement nouveau sur lequel on n'a aucun recul. On en ignore les effets à moyen et long terme, on ignore s'il agira efficacement sur les formes mutantes de ce virus. Au pire, il pourrait être à l'origine de la multiplication des formes mutantes! Et, cerise sur le gâteau, on doute fortement qu'il empêche le vacciné d'être transmetteur du virus : tout ceci est extrêmement rassurant !

M. Chtenfume : Que voulez-vous, la science a besoin de temps !

M. Bonsens : Puisque vous parlez de temps, la chronologie des évènements est intéressante à observer. Résumons-nous : voilà un virus d'origine plus que suspecte. On néglige complètement l'aspect traitement, mais dès le début on met l'accent sur la recherche d'un vaccin. Et tadaaaaa ! moins d'un an plus tard, on se retrouve à jouer avec l'ADN du citoyen! Et tous ceux qui remettent en cause l'origine naturelle de ce virus, ou contestent la validité de ce « vaccin » aussi providentiel pour les gouvernements que rémunérateur pour son laboratoire-fabricant, sont décriés, vilipendés, censurés ou mis en asile psychiatrique (comme le Pr Jean-Bernard Fourtillan). Y a pas à dire, on a toutes les raisons d'être serein... et confiant!!




jeudi 14 janvier 2021

Votre assureur veut vous parler.

 


- Allo, Monsieur Machepro ?

 - Oui, à qui ai-je l'honneur ? 

 - C'est la Windows Insurance Internationale, qui vous parle. 

- Merci, mais je ne suis pas intéressé... 

- Nous ne vous sollicitons en aucune manière, Monsieur Machepro. Nous vous appelons juste pour vous informer que nous devons résilier votre assurance santé. 

- Mais je n'ai pas d'assurance chez vous !

- Si, Monsieur Machepro, puisque la Windows Insurance Internationale a absorbé votre petit cabinet d'assurance. Suite aux confinements successifs de ces dernières années, les petites structures ont dû fermer et ont été rachetées par de grands groupes, tel que le nôtre. Tous vos contrats sont désormais chez nous. 

 - Mais pourquoi me résiliez-vous mon assurance santé ? 

 - L'analyse de vos achats alimentaires sur Amazon et autres sites de vente en ligne, fait apparaître que vous mangez bien trop gras et bien trop sucré. De plus, vous vous êtes inscrit par internet à l'Association des Amis du Vignoble du Bellet. Votre régime est donc à risque et nous ne pouvons plus vous couvrir. 

- Euh, mais... euh, c'est ma femme qui fait les courses et qui est trop gourmande. Moi, je fais attention ! 

- Votre femme vous a quitté, voici plus de 6 mois, Monsieur Machepro. 

- Comment le savez-vous ? 

- Vous l'avez vous-même écrit sur Whatsapp à vos amis. Et vous avez mis sur votre profil Facebook que vous étiez en recherche d'une âme sœur ! 

- Mais enfin... 

- Du reste, on voit via votre caméra Portal que vous vivez désormais seul avec votre chien. 

- Euh... bon, mais je me soigne, je prends des médicaments pour mon cholestérol et... 

 - Vos relevés de carte bancaire ne laissent pas apparaître d'achat en pharmacie depuis au moins neuf mois ! 

- C'est parce que je les achète en cash ! 

- Vos retraits de cash récents ne sont pas suffisamment importants pour accréditer votre affirmation, Monsieur Machepro. 

- J'ai d'autres sources de cash. 

- Elles n'apparaissent pas sur votre déclaration de revenus. Si néanmoins vous me les confirmez, elles sont illégales et je vais devoir faire remonter vos dires aux services fiscaux concernés. Du reste, ces achats de médicaments figureraient sur votre compte de Sécurité Sociale, et ce n'est visiblement pas le cas. 

 - J'en ai marre de tout ça ! J'en ai ras-le-bol de Facebook, Amazon, Whatsapp et de votre surveillance permanente ! Je vais me barrer de ce pays de fous une bonne fois pour toutes et puis voilà ! 

 - Vous ne pourrez pas prendre l'avion, Monsieur Machepro, car vous avez refusé de vous faire vacciner contre la Covid-19. Et de toutes façons, votre passeport expire dans un mois et vous ne pourrez pas le faire renouveler. 

 - Et pourquoi donc ? 

- Parce que votre note sociale est trop basse. 

- Ma note sociale ? Quelle note sociale ? 

- La note qui vous est attribuée sur votre conduite sociale par la fondation Open Society de Soros, et à laquelle se réfère désormais le gouvernement pour vous classer. 

 - Et alors ? 

- Votre note est très médiocre. Vous avez retweeté à plusieurs reprises des tweets de Trump à l'époque où il pouvait encore en écrire. De plus, vous avez envoyé un chèque de don à TV Liberté. Enfin votre recherche sur Google de sites politiquement incorrects, affichant par exemple leurs positions opposées à la théorie du genre, aux racialistes, à l'Islam, à l'immigration de masse, à la vaccination de type thérapie génique ou tout bonnement anti-gouvernementaux, vous classe comme élément asocial. Ce qui pénalise votre note sociale. Pour se résumer, nous vous prions de prendre note que votre assurance santé est désormais résiliée. 

 - Eh bien tant pis. J'irai voir ailleurs. 

 - Suite à une grande concentration économique, nous n'avons guère de concurrents, Monsieur Machepro. Et du reste, nous travaillons tous sur les mêmes données croisées. Bien le bonsoir Monsieur Machepro. 

Clic

Elle n'est pas belle, la société qu'on nous prépare ?

dimanche 10 janvier 2021

Invasion du Capitole: rien de capital.

 

A quand un Gilet Jaune au bureau de l'Elysée?

Biden The Cheater est donc élu. Enfin... élu, disons plutôt désigné officiellement pour occuper la Maison Blanche quelques mois. Des Trumpistes frustrés de ces élections présidentielles inédites dans un pays dit-démocratique, ont envahi le Capitole. Le camp du Bien médiatico-politique est en émoi : Comment ? Des millions de citoyens américains se voient voler leur élection par un système de fraude organisée, digne d'une république bananière, et ils osent montrer leur colère ? L'Amérique voit arriver à sa tête une marionnette sénile imposée par un Système oligarchique mondialiste qui transgresse sans arrêt les règles de la liberté d'expression, et le gueux rechigne à courber la tête et à se taire ?

Nos bonnes âmes journalistiques se disent horrifiées de cette invasion de ce « monument symbole de la démocratie ». Elles ont vraiment l'indignation sélective quand il s'agit de démocratie. Que le système médiatique occidental soit quasi-unanimement en soutien de Biden The Cheater, n'interpelle pas nos défenseurs auto-proclamés de la démocratie. Que les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram, bras armés de cette oligarchie mondialiste, se permettent de censurer d'abord le compte privé de Donald Trump puis celui de "Potus"  (Président des Etats-Unis encore en place), les laissent froids.

Cette incursion de centaines de manifestants dans le Capitole semble n'avoir occasionné aucune dégradation. Les « insurgés » étaient selon les images diffusées par eux-mêmes, plutôt gais et joueurs, épatés sans doute d'avoir pu pénétrer ces lieux aussi facilement. Le 10 août 1792, les Tuileries où Louis XVI et sa famille étaient confinés, ont été l'objet d'une invasion de révolutionnaires qui s'est soldée par le massacre de 400 gardes suisses. Alors un peu de mesure serait de mise dans l'offuscation manifestée par les commentateurs officiels et leur emploi d'adjectifs parfaitement déplacés et hors de propos.

Il n'y eut, physiquement, qu'une victime directe dans cette invasion. Et elle est du côté des manifestants, pas de celui des forces de l'ordre. Il s'agit d'une militante, blanche, Ashli Babbitt, vétéran de l'Armée US.

Ashli Babbitt

La scène filmée montre le coup de feu délibéré d'un flic sur cette militante pro-Trump, alors qu'aucune arme n'est visible chez les manifestants et qu'il n'y a pas de menace physique à l'égard des policiers déployés. Une bavure évidente. Imaginons une seconde s'il avait été question d'un keffir sans arme, abattu par un flic lors d'une manifestation de Black Lives Matter. Cela aurait monopolisé les Unes et les ouvertures des journaux télévisés pendant des jours et des jours. Des manifestations indignées auraient été organisées, nos politiques se seraient émus avec des larmes (de crocodile) dans la voix. Mais ici, la victime est blanche et Trumpiste. Donc pas de quoi émouvoir nos journaleux bien-pensants, évidemment, ni nos politiques opportunistes.

Chez ces politiques justement, l'hypocrisie horrifiée est de mise. Notre adorateur robespierriste Jean-Luc Méchancon, crie au « putsch» pour décrire cette invasion. Un putsch, vraiment ? Pourtant notre révolutionnaire en peau de lapin devrait se souvenir que la prise de la Bastille ne s'était pas vraiment faite dans l'atmosphère bon enfant qui a prévalu lors de cette invasion du Capitole. Le gouverneur de la prison la Bastille était sorti le 14 juillet 1789 de l'évènement avec la tête au bout d'une pique. Il semble que Nancy Pelosi, présidente du Parlement, n'ait eu à souffrir, pour sa part, que de voir qu'un manifestant s'était assis à son bureau en mettant les pieds sur le bureau ; comme « putsch », on fait plus violent...

Et pour parler franchement, cette Pelosi qui a osé demander récemment à ce que les termes genrés comme « père » ou « mère », faute de n'être pas assez « inclusifs », soient bannis des débats à la Chambre des Représentants, aurait bien mérité quelques taloches.

Il fallait que notre présidenticule Macreux, se fende d'une intervention solennelle - comme si on lui demandait quelque chose - pour s'offusquer de cet épisode post-électoral américain. Il s'érigea avec un culot indécent en défenseur de la démocratie. Lui qui a été élu comme marionnette de l'oligarchie grâce à l'appui sans faille d'une Presse aux ordres. Lui qui bénéficia de l'intervention inhabituellement rapide d'une Justice partisane pour casser son principal opposant lors de la campagne présidentielle. Lui qui aligne mois après mois des mesures liberticides jamais vues depuis la Libération. Lui qui a maté dans la plus grande violence les manifestations pacifiques des Gilets Jaunes. Lui qui a appelé à se mobiliser aux côtés des insurgés de Biélorussie. Lui qui se montre si compréhensif et plein d'empathie envers les manifestants anti-pouvoir en Pologne, en Hongrie. Il y a vraiment des coups de pieds dans les valseuses qui se perdent.

Cette invasion spontanée du Capitole est juste la manifestation maladroite d'une colère légitime. Rien de plus. Quand Louis XVI apprit la prise de la Bastille, il s'interrogea à voix haute : « C'est une révolte ? » Un conseiller lui répondit : « Non, Sire, c'est une révolution ! » Ici, c'est l'inverse : l'invasion du Capitole est une révolte, pas une révolution.

Ce qui ne veut pas dire qu'une révolution ne soit pas à venir. Et à souhaiter. Quand il apprit que Macreux se confinait à la résidence présidentielle de la Lanterne suite à son test positif au Covid (la seule chose de positif de son quinquennat à ce jour...), Saucisson-Pinard y vit un signe : Macreux à la Lanterne ? Ah ça ira, ça ira, ça ira...

lundi 28 décembre 2020

Lettre au futur vacciné Covid 19.

 


Mon cher futur vacciné,

J'ai appris que tu allais très prochainement te faire vacciner contre la Covid-19, et je voulais te féliciter pour ton courage et te dire toute mon admiration.

Ton courage, parce que, reconnaissons-le, il en faut. Tu es comme le Poilu de 14/18 qui va sortir de sa tranchée, à l'assaut de l'ennemi alors qu'il sait qu'il va devoir se faufiler entre des éclats d'obus et des balles sifflantes. Tu me diras qu'il le sait mais qu'en fait, il fait tout pour l'oublier parce que s'il commence à y penser, il ne sortirait pas de sa tranchée. Donc il fonce et compte sur sa bonne étoile.

Tu es comme ce Poilu, tu as toute sa bravoure. Tu fonces et tu comptes sur ta bonne étoile.

Car au fond de toi, tu sais que ce vaccin est sorti comme par magie au terme de quelques mois de recherches seulement, alors qu'en général, la mise au point d'un vaccin requiert plusieurs années avant d'être opérationnel et autorisé à être mis sur le marché au terme de moult vérifications à la fois d'efficacité et de moindre nocivité. Parfois, ces recherches n'aboutissent pas; comme dans le cas du virus du SIDA, par exemple, malgré plusieurs décennies de recherches. Mais là, coup de chance, « on » a trouvé dans un temps record. Et les autorités étatiques donnent leur aval avec une célérité qui n'a d'égale que celle de sa mise au point.

Tu sais qu'il a suffi d'un simple communiqué de presse du Laboratoire Pfizer annonçant l'aboutissement de ses recherches d'un vaccin pour que son titre boursier s'envole, avant même que ces dites-recherches ne fassent l'objet d'une publication scientifique quelconque. Cette envolée de l'action de Pfizer a permis l'enrichissement brutal de son PDG de quelques 5,6 millions de dollars. Et la vente de 60% de ses participations, concomitante avec cette sortie purement médiatique, pourrait faire penser au plus naïf d'entre nous, à un délit d'initié; mais là, non. Bon. Bref, tu n'ignores pas que cette opération vaccinale n'est pas dénuée d'arrières-pensées financières, mais bien sûr, à tes yeux éperdus de reconnaissance, c'est à peine une légère ombre sur le tableau idyllique de la Science venant au secours de l'Humanité en Péril.

Tu sais aussi que les effets secondaires répertoriés officiellement sur cette très courte expérimentation de ces vaccins Pfizer et Moderna, font état dans une grande proportion (plus d'une fois sur deux), de fatigues ou de courbatures ou de maux de tête. Un peu comme une grippe, en somme... Donc, en additionnant toutes ces probabilités, tu comprends que tu passeras difficilement au travers d'un ou de plusieurs de ces petits inconvénients. Et c'est magnifique de le savoir et de néanmoins en faire fi. Parfois, on a observé une paralysie faciale. Mais bon, l'heure n'est pas au chipotage. Après tout, tu sais, parce que tu es un patient éclairé, que tout médicament a ses effets indésirables. Donc, pour reprendre l'image du Poilu sortant de sa tranchée, il sait qu'il a une probabilité non négligeable de se prendre une balle. Mais avec un peu de chance, il la prendra dans le gras de la cuisse et pas dans la tête...

Et d'ailleurs, tu sais aussi qu'il ne s'agit pas vraiment d'un vaccin. Son mode de fonctionnement n'est pas celui d'un vaccin traditionnel, puisqu'il s'agit d'une thérapie génique à ARN messager. Tu seras en quelque sorte un OGM ambulant, mais ça ne te fait pas peur parce que, comme je te le dis depuis le début de cette lettre, tu es courageux.

Tu sais pertinemment qu'on n'a quasiment pas de recul sur cette thérapie. La conjonction de ce manque de recul et de la précipitation avec laquelle ce pseudo-vaccin a été mis au point, ne t'effraie pas non plus. Vraiment, tu es d'un courage qui force le respect.

Tu es conscient que le gouvernement n'a pas cessé de te mentir depuis le début de cette crise sanitaire. Mentir sur les masques, sur les tests, sur les effets prétendument positifs du confinement ou du couvre-feu, mentir sur les statistiques. Aujourd'hui, il te recommande chaudement ce vaccin, et tu acceptes néanmoins de lui faire confiance. Non seulement tu es courageux mais tu sais être miséricordieux. Chapeau bas pour ta grandeur d'âme.

Tu sais aussi que nombre d'effets indésirables ou de contre-indications d'un médicament n'apparaissent parfois que plusieurs années après sa mise sur le marché, quand bien même sa mise au point s'est faite au terme de plusieurs années de recherches et d'expérimentations. Il arrive que ces effets négatifs motivent, finalement, son retrait pur et simple de toute commercialisation. Tu le sais, et tu assumes néanmoins prendre ce risque, alors que ce délai de mise au point, dans le cas de ce pseudo-vaccin, n'a rien à voir avec celui observé d'habitude. Bravo.

D'ailleurs, ton abnégation face aux effets secondaires potentiels et inconnus d'un produit mis au point à la hâte et issu d'un mode thérapeutique que l'on ne maîtrise pas, est admirable. Et le fait que les laboratoires qui proposent ces vaccins, se défaussent de toute responsabilité en cas de problème et repassent la patate chaude de dédommagements financiers éventuels aux Etats (qui l'acceptent d'ores et déjà), n'altère en rien ta confiance. Je te le dis comme je le pense, Big Pharma a de la chance d'avoir un patient comme toi !

En fait, tu assumes prendre tous ces risques parce que tu es avant tout un altruiste. Tu veux te faire vacciner contre la Covid-19 pour te protéger, toi, mais aussi protéger l'Autre. Et c'est beau.

Bon, évidemment, pour l'instant, on ne sait pas si être vacciné empêche la transmission. Pour tout dire, on en doute sérieusement. Et si effectivement, tu peux transmettre la Covid-19 tout en étant vacciné, tout ce pan de générosité dans ta démarche s'écroule. Mais bon, après tout, tu n'en es pas responsable.

Tu sais aussi qu'un virus, ça mute, avec le temps. Et tu ne sais pas, parce qu'en fait,  le laboratoire qui l'a conçu, et l'Etat qui t'encourage à le prendre, l'ignorent aussi, si ce vaccin répondra correctement à une nouvelle forme mutante du Corona-virus. D'ailleurs, tu as pu observer naguère dans ton entourage qu'untel s'est fait vacciner contre la grippe et se l'est néanmoins chopée sans coup férir, l'année suivante.

Mais, comme tu es une personne avertie des choses scientifiques, tu sais qu'un virus qui mute peut éventuellement déclencher ce qu'on appelle une deuxième vague. Cette deuxième vague a la particularité d'être potentiellement plus contagieuse mais est aussi toujours moins dangereuse que la première, et ce, jusqu'à ce que s'installe une immunisation collective de la population. Et la dite population est tranquille jusqu'à l'apparition d'un autre et nouveau virus. Mais là, tu compteras sur la venue d'un nouveau vaccin... Car, en plus d'être courageux, tu restes admirablement positif.

Cette qualité se rajoute à ton héroïsme. Car prendre tous ces risques en toute connaissance de cause pour juste éviter une méchante grippe qui tue majoritairement ses victimes au-delà de l'âge de mortalité moyenne, (ou, quand elles sont plus jeunes, c'est qu'elles sont atteintes de facteurs de comorbidité avérée), c'est de l'héroïsme, n'ayons pas peur des mots.

Peut-être as-tu aussi, de façon inconsciente, l'idée valorisante de franchir une première étape vers le transhumanisme. Tu sais, ce transhumanisme dont rêvent nos élites oligarchiques mondialistes. Un monde transhumaniste composé de mi-hommes mi-robots qui visent, faisant fi des aléas naturels de la vie, l'éternité. Enfin... l'éternité jusqu'à ce qu' « on » décide d'appuyer sur le bouton « arrêt » du robot qui aura, entretemps, été parfaitement manipulable, domestiqué et corvéable à merci. Mais, je le reconnais, c'est un autre débat, philosophique, qui dépasse sans doute pour l'heure, ton souci de juste éviter une mauvaise grippe.


En conclusion, accepte, par cette lettre, toute mon admiration. Pardonne-moi de ne pas avoir ton intrépidité et de ne pas aller me faire vacciner. Aie, je t'en prie, de la compassion pour un être qui a la faiblesse de vouloir continuer à vivre les bons côtés de la vie en acceptant les mauvais, comme prix à payer. Je sais que tu ne devrais pas, logiquement, m'en vouloir, vu que, puisque tu te sentiras protégé du Covid, tu n'auras rien à craindre de mon infectiosité potentielle. Et quoi qu'il t'arrive, suite à ta vaccination, n'oublie pas que tu resteras, pour l'Histoire, le héros, ce Poilu qui sort de sa tranchée et va au-devant des risques parce qu'un haut-gradé qui, lui, reste à l'abri dans son bunker, le lui ordonne.

Bien humblement, ton Saucisson-Pinard.

jeudi 17 décembre 2020

Climat en référendum, démocratie sous valium.

 


Saucisson-Pinard vient de croiser un (quasi-)militant de La République En Marche A l'Arrêt (que voulez-vous, on ne choisit pas toujours ses fréquentations !). Voici la teneur de leur conversation.


Militant LREM : Tu as vu ? Notre valeureux président va faire, dans sa grande mansuétude et générosité, en cette période de fête, un cadeau de Noël aux Français !

Saucisson-Pinard : Ah oui ? Formidable ! Et de quoi s'agit-il ?

Militant LREM : Il va nous consulter !

Saucisson-Pinard : Nous consulter ?

Militant LREM : Oui ! Car la démocratie, pour notre vénéré président, n'est pas un vain mot !

Saucisson-Pinard : Mais nous consulter pour quoi ?

Militant LREM : Parce que tu sais que notre estimable président sait s'entourer des meilleurs conseils, et il ne se conduit pas en dictateur omnipotent, mais un vrai et humble démocrate !

Saucisson-Pinard : Je ne demandais pas « pourquoi ? ». Ça, on sait. Il a toujours été incapable de trancher tout seul face à n'importe quelle question; il faut toujours qu'il s'en remette à des comités Théodule derrière lesquels il s'abrite pour se dédouaner des conséquences. En cela, il ne sera jamais un chef d'Etat. Je demandais « pour quoi ? », en deux mots. Nous consulter à quel sujet, si tu préfères ?

Militant LREM : Eh bien voilà : Notre bienaimé président va proposer aux Français un référendum.

Saucisson-Pinard : Ah bah quand même ! Il n'est jamais trop tard ! Un référendum sur quoi ? Sur la création d'un recours en destitution du président (une sorte d'« impeachment » à la française) quand celui-ci s'avère d'une incompétence crasse ou d'une traîtrise manifeste à l'égard des intérêts du pays, ou des deux ?

Militant LREM : Euh non !

Saucisson-Pinard : Un référendum sur l'opportunité d'une sortie de l'euro, et le retour à une monnaie nationale, alors ?

Militant LREM : Bah, non !

Saucisson-Pinard : Un référendum sur la sortie de l'UE ! Proposer le Frexit, c'est bien ça ?

Militant LREM : Tu rêves ! Nooooonnnnn !

Saucisson-Pinard : J'ai trouvé : il va proposer un référendum sur l'immigration ! Il va demander aux Français s'ils veulent poursuivre cette immigration dévastatrice à tous niveaux ou la stopper net et entamer une remigration ! Enfin... !

Militant LREM : Mais non ! Pas du tout ! Notre inspiré président va proposer un référendum sur l'inscription de la protection du climat dans la Constitution !

Saucisson-Pinard : La protection du climat ?? Le climat de quoi ?

Militant LREM : Ben, le climat de la planète, tiens !

Saucisson-Pinard : Le climat de la planète ? Protéger le climat de toute la planète, grâce à la Constitution française ? Woaw ! Ça, c'est de l'ambition ! Ton valeureux-vénéré-estimable-bienaimé-inspiré président ne voudrait pas se contenter de lutter contre la pollution sur notre sol franco-français, plutôt ?

Militant LREM : Oui, notre président est un homme d'ambition, c'est un défaut, ça ?

Saucisson-Pinard : La Fontaine a écrit une fable qui illustre bien ce genre d'ambition : Le coche et la mouche. La mouche aussi, y est ambitieuse. Ou prétentieuse, selon le point de vue... Et protéger le climat contre quoi, d'ailleurs ?

Militant LREM : Ben, protéger le climat de son dérèglement, bien sûr !

Saucisson-Pinard : Son dérèglement par rapport à quand ?

Militant LREM : Je ne comprend pas...

Saucisson-Pinard : Ben, un dérèglement supposé par rapport au climat chaud du Moyen-âge, du Xe au XIVe siècle, ou par rapport à celui de l'hiver 1709 où le vin gelait dans les carafes sur les tables de Versailles ?

Militant LREM : Ben, le dérèglement dû au CO2, évidemment !

Saucisson-Pinard : Ah oui, ce fameux CO2, le nouveau « polluant » pointé du doigt par nos écolos de bar-tabac... T'as remarqué, d'ailleurs, qu' « on » a dû arrêter de parler de « réchauffement climatique », puisque en effet la température ne grimpe plus depuis une douzaine d'années, et qu' « on » a alors préféré se rabattre sur le vocable plus vague de « dérèglement » ? A propos, sais-tu quelle est la part du CO2 mondial émise par la France ?

Militant LREM : … !

Saucisson-Pinard : 0,9% ! Ton président ne voudrait pas proposer une réforme de la constitution chinoise, plutôt ? La Chine émet 28,2% du CO2 mondial...

Militant LREM : La Chine n'a pas la chance d'avoir à sa tête un président aussi soucieux d'écologie!

Saucisson-Pinard : Evidemment, vu comme ça ! Mais émettons une hypothèse : le « oui » l'emporte pour l'intégration dans la Constitution d'une « lutte pour le climat » ouarff !! - excuse-moi, mais même l'expression me fait rigoler!-. Ta voiture et le chauffage de ton appartement émettent du CO2. Donc tu commets un délit par rapport à la Constitution, et en conséquence, l'Etat est en droit de te faire payer une amende et/ou de confisquer ta voiture et ton chauffage. Ça te va ?

Militant LREM : L'important est de montrer à notre président Lumière de Notre Siècle que nous lui sommes redevables d'être aussi soucieux de notre bien-être. En votant oui à ce référendum!

Saucisson-Pinard : Ou alors, on traduit la question du référendum en bon français, ce qui donne : « Françaises, Français, êtes-vous d'accord pour que je continue à vous prendre pour des demeurés en vous distrayant avec des questions oiseuses pour vous faire oublier les vrais enjeux qui menacent notre pays et auxquels je suis complètement incapable de répondre ? ». Auquel cas, la réponse qui s'impose est : NON ! Allez, je te laisse. Mes salutations à ton valeureux-vénéré-estimable-bienaimé-inspiré président. Bon rétablissement à lui, mais sans hydroxy-chloroquine, évidemment, puisqu'il s'est engagé à ne pas y avoir recours au cas où...

samedi 12 décembre 2020

Maltraitance.


 

Février:

Comment ? Notre petit voisin est malade ? Oui, je sais. T'inquiète pas. N'aie pas peur, papa est là. Va jouer et laisse-nous tranquille.


Mars:

Bon, va dans ta chambre et reste-z-y. Quoi ? Tu veux avoir bobo ou pas ? Non ? Alors, reste dans ta chambre !

Arrête de jouer avec ce masque. Tu es ridicule. D'abord, tu ne sais même pas comment le mettre. C'est pour les grandes personnes. Retire-moi ce masque tout de suite! Bon, je te le confisque !


Avril :

Reste dans ta chambre. Oui, bien sûr, notre petit voisin peut venir chez nous, et alors ? Mais toi, tu restes dans ta chambre et tu n'en sors sous aucun prétexte, tu m'as bien compris ?

Non, tu ne peux pas jouer avec ton petit frère. Tu joues tout seul dans ta chambre et puis c'est tout.


Mai:

Allez, tu peux sortir de ta chambre maintenant, mais tu mets ce masque.

Remets ce masque tout de suite ou je t'en colle une !


Octobre:

Bon, puisque c'est comme ça, tu retournes dans ta chambre.

Si ! Tu fais tes devoirs d'école, mais dès que tu as fini, tu retournes dans ta chambre et tu n'en sors plus, c'est bien compris ?


Décembre :

Oui, tu peux ouvrir ta boîte de lego, mais je t'interdis de jouer avec.

Oui, je sais que c'est ton anniversaire le 31, mais tu es puni, alors tu ne sors pas de ta chambre, compris ? Tu veux une fessée ? Non mais !


Ne serait-il pas temps de dénoncer à la DDASS ce cas de maltraitance caractérisée ?



jeudi 3 décembre 2020

Pause!

 


Pause ! Appuyons sur le bouton « pause ». Les décisions imbéciles de Macreux et de son gouvernement se suivent à un rythme tellement effréné qu'il convient de faire le point, de reprendre son souffle et d'analyser la situation.

On dit que c'est dans la tempête qu'on reconnaît le bon marin. Que donne notre locataire élyséen dans cette tempête de crise sanitaire ? Mettons pour commencer des guillemets sur le mot tempête qui par définition est un phénomène naturel, alors que le côté « naturel » de cette crise reste très hypothétique. Et passons.

Tout commença par la démission, en tout début de crise, de la ministre de la Santé de ce président qui, on a pu le constater à maintes reprises, a un art consommé de s'entourer de tocards de première catégorie; démission donnée au lendemain de propos rassurants selon lesquels ce coronavirus chinois avait très peu de chances d'atteindre la France. Et de toutes façons, on était «prêt à y faire face».

Tellement prêt d'ailleurs, que la décontraction était de mise et que Macreux enjoignait les Français à sortir, à aller au théâtre comme il en donnait l'exemple.

Puis soudain, changement de ton, il convenait de rester plutôt chez soi, mais pas au point de renoncer à aller voter au premier tour des municipales.

Deux jours plus tard, le second tour de ces élections était annulé et on « était en guerre ! ». L'allusion à un état de guerre n'est pas anodin, car, avec le recul du constat des âneries gouvernementales qui s'ensuivirent, on frémit à l'idée de ce qui serait arrivé si l'on avait été vraiment en guerre contre une armée étrangère !

Et pour répondre à cette entame de « guerre » contre un virus, on s'aperçut soudainement qu'on était bêtement dépourvu de ces banals petits morceaux de tissus pourvus de deux élastiques qu'on appelle « masques », d'abord qualifiés d'inutiles puis devenus obligatoires... La guerre commençait bien mal.

Puis très vite, on constata que les hôpitaux de ce pays réputé pour bénéficier du « meilleur service de santé au monde », manquaient de tout : manque de lits, manque de respirateurs, manque de praticiens, manque de blouses, manque de gants, manque de tests.

Quand un hôpital était en manque de matériel, plutôt que d'acheminer ce matériel par avion d'un autre hôpital mieux équipé, ce sont les malades avec tout le personnel soignant qu'on baladait d'un hôpital à l'autre : plus spectaculaire, plus médiatique, plus « communiquant » !

Le constat que faisaient les Français de cette flagrante impréparation fut émaillé d'un florilège de déclarations présidentielles plus ineptes les unes que les autres, comme par exemple : « ce virus n'a pas de passeport », moyennant quoi, les frontières restèrent – restent encore- ouvertes aux quatre vents et surtout à la propagation du virus.

La mise en scène des gesticulations gouvernementales devint grand-guignolesque, avec l'apparition télévisuelle quotidienne d'un haut-fonctionnaire croquemort, fort d'un titre de Directeur de la Santé, venu dénombrer consciencieusement chaque soir le nombre de morts du Covid. 

Il n'y eut malheureusement pas que les déclarations qui furent stupides. Les décisions le furent aussi. L'Histoire retiendra que c'est durant le mandat d'un président qui s'est fait élire avec un mouvement créé en toute mégalomanie avec ses initiales personnelles pour s'appeler « En Marche » que le pays a été mis à l'arrêt complet pendant près de trois mois... La note économique et sociale de cette funeste décision sera particulièrement salée. Les Français ne savent pas encore à quel point elle le sera. Ce qu'ils payent aujourd'hui, avec les premiers licenciements, les premières faillites de petites entreprises, n'est juste que le pourboire.

Macreux a beau distribuer à grandes giclées de la monnaie de Monopoly pour tenter de rassurer le Français et le distraire de son inquiétude légitime, viendra le moment où la réalité économique et financière percutera de plein fouet le salarié, le contribuable, le retraité et l'épargnant.


Nous avons donc l'amer constat que le pays est géré par de dangereux irresponsables. Pour être juste, reconnaissons que cela ne date pas de l'arrivée de Macreux dans le fauteuil présidentiel. Mais cette marionnette de l'oligarchie mondialiste n'a évidemment rien arrangé. Il a empiré en très peu de temps la situation.

Plus grave encore : à cette gestion calamiteuse s'ajoute la déferlante de contraintes liberticides, dont la justification confine à la bêtise la plus absolue.

Enumérons « pour le plaisir » : pendant le premier confinement, interdiction de déplacements au-delà de 100 km, alors que dans le même temps les étrangers pouvaient entrer dans le pays sans aucune contrainte. Puis limite d'un kilomètre pour prendre l'air ou promener son chien. Interdiction de sport en plein air, interdiction de navigation de plaisance au large. En septembre, il fut décidé que le déconfinement estival n'avait que trop duré. Fut mis en place un couvre-feu. Puis sans attendre de voir si ce couvre-feu avait d'autres effets que de mettre en difficulté les tenants de bars et restaurants, comme par exemple - sait-on jamais - un effet positif sur le plan sanitaire, un second confinement fut décrété, à peine allégé. Et ce, sans qu'on ait pu constater les effets positifs, nulle part dans le monde, d'un confinement général et non ciblé sur l'arrêt de la propagation du virus. Lequel virus, rappelons-le, a un taux de létalité de 0,5%, et touche principalement les cas d'âge ou de morbidité avancés. Pour le second confinement, la limite de la périphérie de sortie est portée à 20 km mais dans la limite de trois heures : pourquoi 20 km, pourquoi trois heures ? Mystère.

Les églises, locaux par définition de très vastes volumes, peuvent enfin ouvrir leurs portes pour la célébration de messes, mais pas pour plus de 30 personnes ! Pourquoi 30 personnes, pourquoi pas 50, 100 ou 500 ? Mystère ! Imaginez cinq secondes la scène : un ministre très confortablement payé par vos impôts, au terme d'une profonde réflexion feinte, dicte à sa secrétaire : « pour la fréquentation des messes dans les églises, mettez... euh... mettez... voyons... voyons... mettez 100 personnes... oh et puis non, tenez, mettez 30 personnes autorisées maximum ! » et il vous prend une soudaine et légitime envie de voir ce ministre pendu en place publique pour l'exemple !


Ne prenant aucun repos dans la prise de décisions loufoques, Macreux et son gouvernement de pitoyables clowns invitent généreusement les stations de ski à rester ouvertes pendant les fêtes de fin d'année... à condition que leurs remontées mécaniques demeurent fermées! Et comme les restaurants et bars sont également fermés, il est clair que ça va être la joie et l'allégresse dans les villages alpins ou pyrénéens qui ne vivent que des retombées touristiques hivernales.

Mais il se trouve que la Suisse, l'Autriche, l'Espagne ont un peu plus de considérations pour leurs administrés montagnards et auront leurs stations de ski ouvertes et opérationnelles. Du coup, la tentation des Français de fréquenter ces stations étrangères est grande.

Et c'est là que Macreux tombe le masque : ses motivations de petit dictateur deviennent d'une clarté aveuglante. Il évoque publiquement des restrictions et mesures de dissuasion pour ces Français qui ont à coeur de se changer un peu les idées, dans ce contexte particulièrement morose. Découvrant tout à coup les vertus du concept de frontières, il se propose de les fermer, non pas dans le sens de l'entrée dans le pays, mais dans celui de la sortie !



Le motif avancé est double. Macreux assure qu'il s'agit d'une mesure de justice à l'égard des stations françaises qui resteront fermées. Cette justification sonne creux : on voit mal ce qui changera économiquement pour elles, que les Français aillent skier à l'étranger ou restent chez eux ! Le second motif serait sanitaire : les stations de ski seraient des lieux de brassage susceptibles de favoriser la diffusion du virus. Mais est-ce à dire que si les Français se précipitaient dans les stations françaises en dépit des remonte-pentes fermées, l'ouverture de ces stations serait remise en question ?


En réalité, ces motifs bidons ne trompent personne. La propagation du virus sur les pentes neigeuses, alors que le skieur est par ailleurs largement protégé par des gants, lunettes et masqué avec cagoules ou cache-nez, écharpes, est très hypothétique. On pourrait à l'extrême limite accepter que les cabines de téléphériques soient fermées, si bien sûr, toutes les autres formes de transports en commun étaient frappées du même sort...

La vérité est que Macreux jouit littéralement de son pouvoir de coercition. Il joue au petit dictateur, façon Charlie Chaplin dans le film éponyme.

Jamais depuis la Libération, le pays n'avait subi autant de privations de libertés : liberté de circulation, liberté d'expression, liberté de manifestation, voire liberté de penser. Jamais il n'avait subi autant de contraintes de toutes sortes. Jamais le Français n'avait été autant surveillé. Jamais un gouvernement ne s'était permis autant de mesures inquisitrices, jusqu'à s'immiscer dans la vie de famille. Saucisson-Pinard vient de recevoir un texto du gouvernement l'incitant à se mettre lui-même son collier de surveillance en téléchargeant l'application Tousanticovid. Comment le gouvernement s'est-il procuré ce numéro de portable si ce n'est lors d'un téléchargement numérique de la dérogation de déplacement ? Qui l'a autorisé à utiliser ce numéro pour sa communication invasive ?

Les historiens du futur resteront perplexes devant cet énigme : comment la France a-t-elle pu passer de la démocratie à la dictature en si peu de temps ? Pourquoi les Français n'ont-ils pas réagi, pourquoi ne se sont-ils pas révoltés contre ce dictateur au petit pied dont la médiocrité n'avait d'égal que son ambition d'asservissement de la population?

Saucisson-Pinard pose une autre question: le cas Macreux relève-t-il de la psychiatrie ou du tribunal militaire ?