Il ne se passe plus de jours sans qu'une nouvelle, une information, un fait divers, ne nous démontre dans quelle profondeur abyssale le pays est tombé.
L'émission « L'évènement » sur France 2, chaîne du sévisse public, le 9 novembre dernier, est un avatar tout récent de cette dégringolade.
Nous avons sur le plateau de l'émission un chef de restaurant réputé, accessoirement président de l'Association Française des Maîtres Restaurateurs, en l'occurrence Alain Fontaine, à la tête du Mesturet, qui vient tranquillement déclarer qu'il emploie dans son personnel de cuisine, des clandestins. Et pour justifier son choix parfaitement illégal, il vient nous expliquer qu'il faut comprendre les bonnes raisons qu'ont les clandestins de violer les lois françaises : ils fuient la pauvreté, le manque d'infrastructure sanitaire, la délinquance etc etc. Bref, ces « pauvres hères » ont des bonnes raisons de fuir leur pays d'origine et de venir se réfugier en France. Ce dont on ne doute pas une seconde.
Bien évidemment, l'animatrice de cette chaîne de propagande se garde bien de lui faire remarquer que le braqueur de banque aussi, a « de bonnes raisons » de se faire ouvrir les coffres d'une banque sous la menace de ses armes. Comprenez-le, il n'a pas de revenu régulier, a des maîtresses à entretenir, un train de vie dans le milieu à mener.
Fontaine nous expose donc doctement les raisons pour lesquelles ses employés clandestins, violeurs de frontière sans papier, sont venus travailler chez lui. Mais il se garde bien de nous donner ses propres raisons personnelles de violer ouvertement la loi du pays dans lequel il exerce son petit business lucratif. Bien évidemment, il paye ses esclaves sans papier au lance-pierre, ce qui lui permet de se faire une marge confortable. Le Mesturet n'est pas à proprement parler un fast-food. A sa table, le client s'en tire, tout compris, pour pas moins d'une bonne centaine d'euros par tête. Pratiquer l'esclavagisme contemporain en toute décontraction ne laisse pas, manifestement, à notre bienfaiteur du migrant en détresse, trop de scrupule. Bien sûr, cet esclavagisme n'est pas celui de l'époque d'Autant en Emporte le Vent, mais payer son employé clandestin avec une poignée de figues plutôt que d'assurer un salaire décent à un Français de souche reste une forme d'esclavagisme.
Cela étant, cet épisode n'est pas le fait le plus scandaleux. Il y a toujours eu des margoulins, des proxénètes et autres exploiteurs de la misère d'autrui, et autres salopards, et il y en aura toujours. Ce qui témoigne de la profonde décadence du pays, est dans le fait qu'un tel individu puisse, de nos jours, en toute impunité, venir publiquement sur un plateau de télévision, à visage découvert, déclarer qu'il viole la loi française, faire un bras d'honneur à ses compatriotes en recherche d'emploi dans la restauration, et se faire, au passage, un petit coup de pub. Combien de restaurateurs aimeraient que le nom de leur établissement soit nommé à l'écran devant des centaines de milliers de téléspectateurs, et ce, sans aucun esprit de polémique de la part de l'interviewer ?
On aurait compris qu'un reporter de France Télévision aille chercher le témoignage d'un restaurateur esclavagiste avouant son forfait, afin d'apporter une preuve de ce fait de société qui n'a sûrement rien d'exceptionnel. On l'aurait compris si cet interview de délinquant se donnait discrètement sur un parking anonyme, dans un véhicule, avec une image floutée de l'individu et avec une voix déformée. Bref, on l'aurait accepté si cela avait été un vrai travail de journaliste enquêteur de terrain. Mais aujourd'hui, ce délinquant à toque blanche vient pérorer sous les spots d'un plateau de télévision à une heure de grande écoute. Bravo et merci à la télévision financée par nos impôts.
Dans un pays normalement géré, une escouade de flics aurait dû attendre Alain Fontaine à sa sortie des studios de France 2, le mettre en garde à vue avant que la Justice ne le mette en taule. Un contrôle d'identité des employés du Mesturet aurait été mené et les clandestins auraient été mis dans le premier avion en direction de leurs pays d'origine. Aux frais du restaurateur bien entendu.
« Dans un pays normalement géré ». On en est loin.
En attendant qu'un gouvernement honnête et volontaire émerge et travaille dans l'intérêt de la population dont il a la charge, le citoyen impuissant ne doit pas oublier qu'il est aussi un consommateur. Et en tant que tel, il retrouve un moyen d'action: le boycott. Notez bien ce restaurant parisien à éviter : Le Mesturet, rue de Richelieu, dans le 2e arrondissement, entre l'Opéra et le musée du Louvre.
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.
Plus ils sont pourris , plus ils osent ...
RépondreSupprimerAucune pudeur ni honte !!
La nouvelle France , finalement !
C'est même pire que de ne pas avoir de honte, c'est oser se parer de vertu!
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