Un matin dans la salle de
rédaction de L'Aberration Libération.
Le rédacteur en chef s'adressant au comité de rédaction :
- Messieurs, je vous présente Jonathan, notre nouveau stagiaire, qui vient juste de sortir de son école de journalisme. Je vous demande de lui réserver le meilleur accueil et de participer activement au continuum de sa formation.
Jonathan, tu vas faire tes premières armes sur un sujet de fait divers. Tiens, je te propose pour commencer, de traiter cette histoire de la salle des fêtes de Crépol dans la Drôme. Et puis il y a cette affaire du chat qui a été écrasé par un chauffard sur la Nationale 7, entre Montfroc et Le Fion de Chevenoz.
- Vous me confiez l'histoire de cette bande d'Arabes qui a agressé des Blancs à la sortie de la salle des fêtes de Crépol ? Oh, monsieur le directeur, vous me faites trop d'honneur ! C'est formidable, comme mise à l'étrier ! Vous pensez ! Un fait de société, comme premier article, c'est inespéré !!
- Euh... non, je ne veux pas doucher ton enthousiasme, mais c'est juste un fait divers, pas un fait de société. Et bon, déjà, sache qu'en France, il n'y a pas « d'Arabes ».
- Ah ! Il faut que je sois plus précis, c'est ça ? Je dis « maghrébins » ?
- Non !!! Ni Arabes, ni maghrébins. On parle plutôt de « jeunes ». Ce sont bien des personnes plutôt jeunes, non ?
- Ben oui, il semble bien !
- Donc, des jeunes. Ensuite, on ne parle pas d'une agression, mais d'une rixe entre jeunes ! Tiens, encore mieux que « rixe ». Parle de « trouble-fête ». En plus, c'est vrai que ces jeunes ont un peu troublé la fête, à Crépol, il faut le reconnaître !
- Ah ! Et s'il y a des étrangers dans la bande en question, on dit quoi ?
- Ben, si tu es sûr que certains d'entre eux ont la carte d'identité française, tu précises bien que ce sont des « jeunes Français ». S'il y a parmi eux des étrangers, tu ne dis rien. Juste des jeunes.
- Bon. Donc j'écris qu'il y a eu une « rixe » de « jeunes » à la sortie d'une salle des fêtes, au cours de laquelle des coups de couteau ont été donnés, et qu'un des jeunes, dénommé Thomas, a été égorgé et en est mort.
- Non, tu ne dis pas des coups de couteau « donnés », mais plutôt « ont été échangés ». Ça fait plus « rixe ». Et on ne dit jamais « égorgé ». Ça évoque trop l'origine tribale du coup de couteau. On dit « coup de couteau porté au cou ». C'est plus sympa. Et tu précises bien que la victime qui a malencontreusement eu une éraflure au cou, est morte lors de son transport à l'hôpital. Comme ça, tu pourras faire une digression dans ton récit, sur les déserts médicaux. Si la victime est décédée, c'est à cause de l'éloignement du centre de soins.
- Je peux préciser que le vigile a eu des doigts de coupés lors de l'attaque, pour avoir interdit l'accès de la salle aux « trouble-fêtes » ?
- Euh... oui, si tu veux. Mais seulement si le vigile en question est plutôt basané aux cheveux crépus. Renseigne-toi. Ça te permettrait de mentionner une victime immigrée.
- Je peux donner le prénom de certains « jeunes » qui sont venus pour se distraire avec un couteau en poche, histoire de rendre le récit plus intime et lui conférer une dimension d'enquête fouillée ?
- Bien sûr que non, malheureux !!! Mais qu'est-ce qu'on t'a appris à ton école de journalisme ? Non, surtout pas ! A moins bien sûr que tu ne trouves un Kevin ou un Matteo... Et si tu trouves un Christophe, c'est le jackpot. Mais ne rêve pas. Pour ton premier reportage, ça serait un miracle !
- Je peux donner le nom du quartier de Romans sur Isère rempli de logements HLM financés par le contribuable et qui vit essentiellement de la CAF, où habitent ces « jeunes » ?
- Tu veux discriminer tout un quartier défavorisé à cause d'une poignée de chahuteurs isolés, ou quoi ? Non, si jamais tu peux en identifier un qui habite en centre-ville, tu peux le dire. Centre-ville, c'est neutre.
- Je crois qu'il y aura une marche blanche d'organisée, en hommage de Thomas. Je peux l'évoquer ?
- Bien sûr ! Sur tout ce qui est marche blanche, bougies, peluches sur le trottoir, discours lénifiant, tu peux y aller, éclate-toi. Précise juste que les parents ont demandé que la marche blanche soit apolitique pour éviter toute récupération.
- Ils l'ont demandé ?
- On n'en sait rien et on s'en fout ! La préfecture le demande. C'est ce qui importe. Préfecture ou parents, on ne va pas pinailler sur ce genre de détail.
- Bon, je résume donc. Au lieu de dire : des racailles issues de l'immigration maghrébine du quartier de la Monnaie de Romans sur Isère sont venues en bande armée de couteaux pour tuer du Blanc à la sortie de la salle des fêtes du village tranquille de Crépol et ont égorgé un gamin Français de 16 ans appelé Thomas et fait d'autres victimes innocentes dont certaines ont leur pronostic vital engagé,
je dois raconter qu'une rixe à la sortie d'une salle de fête a éclaté, et qu'un des protagonistes est mort lors de son transfert à l'hôpital, trop éloigné de Crépol pour un secours rapide. J'ai bon ?
- Oui, c'est mieux, et
surtout, c'est conforme à la politique de préservation de la paix
sociale dans ce pays. Mais je constate que, si tu sembles comprendre
vite, t'as encore beaucoup à apprendre si tu veux orienter ta
carrière vers France Intox Inter, France
Télévision ou BFM!
Une dernière chose. Dis bien qu'il est mort dans d'atroces souffrances.
- Thomas ?
- Non, le chat écrasé sur la RN7. Et précise bien que le chauffard est d'extrême-droite. On a trouvé un exemplaire de Valeurs Actuelles dans sa boîte à gants.
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.
SUR LE SUJET CET EXCELLENT ARTICLE>
RépondreSupprimerQui? Les abonnés de L'abérration + téléspectateurs de France 2, de BFM, + auditeurs de France Intox +...+... Ça finit par faire du monde.
RépondreSupprimerTrop!
RépondreSupprimerLentement, très lentement mais sûrement, les peuples de Gaule, mais aussi d'autres pays européens, et encore d'Amérique Latine, et bientôt des USA, commencent à comprendre qu'ils sont dirigés par des lâches incompétents et corrompus. Le populisme s'est réveillé un peu partout dans le monde et c'est très bien. Enfin de l'espoir. Je salue la victoire de Milei en Argentine il y a 1 semaine, et celle de Geert Wilders en Hollande hier. Et Trump est donné gagnant haut la main dans un an. Cela bouge, et la presse subsidiée et nos gouvernants commencent à sentir le vent tourner avec inquiétude. Ils ont raison: on ne peut rien contre une lame de fond...
RépondreSupprimerEst-ce que les citoyens du monde commenceraient à comprendre que des Soros et des Schwab sont aussi dangereux qu'Hitler en son temps, voire plus, car l'ambition de ces derniers est planétaire?
SupprimerEt de temps en temps on pourra avoir une rousse également ? Moi j'aime bien les rousses aussi ...
RépondreSupprimerLa Dive
C'est noté. Le roux, c'est du blond vénitien.
SupprimerDistrayant mais biaisé. Vous faites sans doute référence à l’article de Libération du 19 novembre ("Dans la Drôme, un adolescent de 16 ans tué dans une rixe en marge d’une fête de village"). L’article du Figaro du même jour, puis du Monde deux jours plus tard, ne disent pas autre chose. Pourquoi ? Parce que le terme « rixe », l’information sur la nationalité française des agresseurs et celle sur l’assassin qui vient du centre de Romans-sur-Isère émanent directement du procureur et des gendarmes. Les journalistes ont simplement repris des éléments confirmés par l’enquête.
RépondreSupprimerOn constate que, comme vous le dites, les journaleux se sont contentés de reprendre des éléments transmis par les officiels, bien orientés dans le politiquement correct, évidemment. Mais ils ne sont pas dispensés d'être autre chose que des porte-paroles et d'enquêter par eux-mêmes. Certains le font, hors merdias mainstream, et c'est ainsi qu'on connaît par exemple le nom du principal meurtrier alors qu'il n'a toujours pas été divulgué par le procureur. Et l'examen tout simple des circonstances de l'attaque et les témoignages des victimes écartaient tout simplement l'usage inapproprié du terme "rixe", trop commode pour tenter de faire passer un fait de société pour un fait divers.
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