Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 21 octobre 2022

Macreux reçoit les parents de Lola.

 


Le micro clandestin de Saucisson-Pinard à l'Elysée s'est fait très indiscret ce mardi 18 octobre.

Une secrétaire cogne légèrement à la porte du bureau de Macreux, l'entrouvre puis glisse à peine son visage dans l’entrebâillement pour dire :

- Monsieur le président, vous avez Monsieur et Madame Daviet qui sont en salle d'attente.

- Qui ça ?

- Monsieur et Madame Daviet.

- Connais pas.

- Mais si ! Les parents de la petite Lola. Vous leur avez demandé de venir vous voir à l'Elysée !

- Ah oui ! Cette petite Lina qui s'est faite égorger chez elle ?

- Lola, monsieur le Président, elle s'appelle Lola !

- Oui, oui, d'accord, Lola. On en fait tout un foin apparemment, et mon conseiller en communication m'a demandé de recevoir ses parents. Paraît que c'est bon pour moi. Vois pas comment, mais bon... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir leur dire ?

- Vous pouvez toujours leur présenter vos condoléances, peut-être ? se hasarda la secrétaire.

- Oui, c'est bon, ça, des condoléances. Bon, faites les patienter un peu, j'attends un coup de fil de Soros d'une minute à l'autre. Vous les faites entrer quand j'aurais raccroché.

- Bien Monsieur le Président.

- Ah, et vous dites à Darmanin de nous rejoindre. Pas de raison que je me tape toutes les corvées, seul...

- Certainement, Monsieur le Président.

….

Une demi-heure plus tard...

Macreux : - Entrez Madame Monsieur Dévier, je vous en prie !

Monsieur Daviet : - Daviet, Monsieur le Président, c'est Daviet, pas Dévier.

- Oui, Monsieur Daviet, bien sûr. Alors, euh... comment allez-vous ?

- … !

- Enfin, je veux dire, euh... bien sûr, c'est terrible, ce qui vous est arrivé là !

- Nous sommes effondrés, Monsieur le Président.

- Bien sûr, bien sûr... euh... vous voulez boire quelque chose ?

- Non, merci ! Merci de nous recevoir à l'Elysée, nous pensions, ma femme et moi, qu'on allait recevoir la visite d'un ministre chez nous. Pour vous parler franchement, nous n'avons pas trop la tête à être à l'Elysée en ce moment ...

- Mais figurez-vous, que je n'ai pas trop de temps à consacrer à aller visiter toutes les familles endeuillées suite à une agression!

Et il ajoute en éclatant de rire :

- Vu la tendance actuelle, vous imaginez bien que je ne ferais que ça !

 Puis redevenant sérieux :

- Et puis ça vous donne l'occasion de visiter le Palais de l'Elysée alors que ce n'est même pas la Journée du Patrimoine ! Vous ne savez pas la chance que vous avez ! Lors de ces Journées, il y a un monde fou ! Et je voudrais vous rappeler que vous êtes en train de parler avec votre Président de la République, en l'occurrence moi-même qui, quand même, serre la main à des gens importants comme Zelensky ! Vous imaginez comme vous allez pouvoir crâner devant vos copains ? Et vous Madame, votre fiche m'informe que vous êtes concierge. Vous en connaissez beaucoup des concierges qui peuvent, comme ça, entrer dans le bureau du Président de la République et discuter avec lui! Ah, vous allez en avoir à raconter à vos copines concierges !

Monsieur Daviet, gêné :

- Monsieur le Président, excusez-moi de vous interrompre, mais nous nous posons quand même des questions. Nous avons appris que la meurtrière de notre enfant était illégalement dans notre pays. Qu'elle y était rentrée prétendument pour faire des études, pour un CAP de restauration. Déjà on s'étonne qu'une Algérienne ait à venir en France pour ça, n'y-a-t-il pas de CAP de restauration en Algérie ? Mais, bon, au-delà de ça, son visa d'étudiante était expiré depuis 3 ans. 3 ans !! et même qu'elle avait un ordre officiel de quitter le sol de France depuis plus d'un mois. Et ma femme et moi en concluons que, normalement, cette femme n'aurait pas dû être en France et qu'en conséquence, notre petite fille serait vivante à l'heure où je vous parle si la loi, que vous et vos ministres êtes chargés de faire respecter, avait été appliquée.

- Là, Monsieur Dévier, vous...

- Daviet, Monsieur le Président, Daviet...

- Là, Monsieur Daviet, vous faites de la politique. Est-ce bien le moment ? Vous avez un deuil à respecter, je crois, et ce n'est pas le temps de viles remises en cause, n'est-ce pas ? 

Et se tournant vers Darmanin:

- Et je suis sûr que Monsieur Darmanin est de mon avis !

Darmanin :

- Absolument Monsieur le Président! Je crois d'ailleurs que le maire de votre commune dans le Nord vous a déjà sensibilisé sur ce sujet, n'est-ce-pas ? Vous ne voudriez pas, j'en suis sûr, être taxé d'extrême-drouâttttisme à la suite de ce genre de propos ?

Macreux enchaîne, avec un clin d'oeil :

- Et vous savez, Monsieur Dévier, les OQTF auxquels vous faites allusion, les clandestins, à ce qu'on m'a dit, vous savez où ils se les mettent ? Au cul, TF !! Au cul TF- OQTF. Elle est bonne, non ?

Puis se tournant vers Darmanin :

- Celle-là, elle est au moins aussi bonne que celle que j'avais sortie à Mayotte, vous vous souvenez ? Sur les kwassas-kwassas qui pêchent peu, occupés qu'ils sont à amener des Comoriens !

Darmanin :

- Oui, elle est bonne aussi, Monsieur le Président !

Macreux, revenant vers ses hôtes :

- Bien, Madame Monsieur Dévier, je vous prie d'accepter toutes mes condoléances à l'occasion du décès de Lina, et je vous assure de tout mon soutien. Ce fut un plaisir. Mon chauffeur va vous raccompagner à votre domicile.

Macreux fait quelques pas pour accompagner Monsieur et Madame Daviet, puis en passant devant sa secrétaire et s'adressant à elle :

- Geneviève, vous demandez au service communication de diffuser que le Président de la République a reçu les parents de la petite Lina et...

- Lola, Monsieur le Président, c'est Lola, son prénom.

- Si vous voulez. Et qu'"il les assure de tout son soutien etc etc..." Vous faites une note aussi à Aurore Bergé que je viens de nommer nouvelle administratrice de France Télévisions. Elle s'assure que cette visite est bien relayée sur ses chaînes et qu'elle veille à bien matraquer ses téléspectateurs sur cellezetceux qui tentent de récupérer ce bien triste fait divers à des fins politiques et patin couffin... Et puis après, vous me passez Zelensky au téléphone.

3 commentaires:

  1. Malheureusement ce n'est pas une fiction mon cher SP. Je suis persuadé que les pensées de notre cher mignon poudré n'ont pas été déformé, l'enregistrement est parfait. Il est tellement déconnecté de la réalité que je me demande chaque jour : mais qu'est-ce que ce gros étron qui nous sert de Président. Bonne fin de journée à vous et portez vous bien.

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  2. Comme toujours, je regrette que le charabia du dément élyséen ne soit pas reproduit verbatim mais traduit en bon français. Heureusement, vous avez conservé l'ignominie des propos, et c'est le principal. ;-)

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  3. C’est quand même beau (et même admirable) qu’un premier de cordée dont le temps est si précieux accepte de consacrer quelques instants à des gens qui, après tout, ne sont rien ! Faut quand même pas l’oublier …

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