Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
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lundi 29 mars 2021

Non, pas de mea culpa à faire!

 


A un journaliste qui lui demandait s'il avait un mea culpa à faire concernant sa politique sanitaire et s'il reconnaissait une « forme d'échec », Macreux a répondu par la négative. Non, il n'a pas de mea culpa à faire. Et concernant l'échec de l'Europe dans la « course au vaccin », non, il n'y a pas d'échec non plus.

Une fois n'est pas coutume, Saucisson-Pinard est d'accord avec Macreux. Ce dernier n'a pas de mea culpa à faire, il n'a aucun regret à avoir.

Certes, la gestion de cette crise sanitaire a été catastrophique dès le début. Cela a commencé avec l'affaire des masques, d'abord inutiles, puis dont il fallait se passer, puis enfin obligatoires. Cela s'est poursuivi avec les frontières conservées grandes ouvertes à tous arrivages, y compris de Chine. Il y a eu l'affaire des tests, d'abord manquants, puis effectués au petit bonheur la chance.

Il y a eu ce confinement général, sans discernement aucun, qui a mis l'économie du pays à genoux. Il y a eu ces privations de liberté avec des mesures burlesques d'auto-autorisation de sortie à se signer à soi-même pour un périmètre et un temps réduits.

Puis il y a eu des couvre-feux imposés. Puis, se sont rajoutés des week-ends de confinement. Il y eut des randonnées et des plages interdites. Puis il était recommandé d'avoir des exercices de plein-air. Entre-temps, il y a eu des fermetures d'écoles. Puis des ouvertures d'écoles.

Il y eut des promesses d'ouvertures de lits de réanimation. Puis, dans les faits, des suppressions de lits. Du coup, il y eut des transferts de malades à travers tout l'hexagone.

Il y a d'abord eu une communication basée sur une morbide comptabilité de croquemort. Puis une communication hésitante, contradictoire, tantôt infantilisante, tantôt agressive, mais toujours culpabilisante.

Le vaccin a été annoncé dès le début comme étant la seule solution au problème, la seule solution digne d'intérêt. On méprisa souverainement toute solution orientée vers des traitements de la maladie. On aurait alors pu penser que le gouvernement allait profiter de ces quelques onze mois avant que les premiers vaccins soient prétendument au point et mis sur le marché, pour mettre en place une organisation bien huilée de la vaccination. Apparemment pas. Qu'on soit pour ou contre la vaccination, on constate que son lancement est un authentique fiasco. Les retards s'accumulent. Par exemple, ce n'est que trois mois après le début de cette campagne de vaccination qu'on se dit : « tiens, si on permettait aux vétérinaires et aux dentistes de vacciner ? ». L'impréparation est manifeste, l'improvisation est quotidienne.

Et il n'est nul besoin d'évoquer la prise en main catastrophique par l'Union Européenne de la gestion sanitaire, qui n'est en outre, aucunement dans ses attributions. Choix des vaccins, quantités commandées, quotas d'exportation, quotas de distribution intra-européenne, répartition des quantités distribuées par pays européen : c'est la confusion à tous les étages.

On constate que Macreux est constamment à la remorque des décisions européennes, lesquelles sont, dans les faits, des décisions allemandes, pour savoir quoi faire à propos de ces vaccins. On se demande alors à quoi sert notre ANSM, l'agence française du médicament.

Résultat global : près de 100 000 morts en France, des ehpads qui n'ont jamais autant mérité l'appellation de mouroirs, une économie exsangue, une dette stratosphérique, des dépressions qui se multiplient dans la population, des suicides en nombre chez les restaurateurs et hôteliers, des stations de ski en pleine déconfiture.

En nombre de contaminations par millions d'habitants, la France est un des pays les plus mal classés, elle est considérée zone à risque par un nombre croissant de ses voisins européens. L'Europe est elle-même la région mondiale la plus touchée.

Selon un institut d'études australien, en termes de qualité de gestion de la crise sanitaire, la France est 73e sur 200 pays étudiés. En ce qui concerne le ratio nombre de vaccinés par millions d'habitants à mi-mars 2021, la France est 53e...

Le bilan est affligeant, tant pour la France de Macreux que pour cette Europe qu'il a plein la bouche.

Mais Macreux n'a pas l'intention de faire de mea culpa. Et Saucisson-Pinard le répète : il a raison.

En effet, si on ne peut pas demander à un poisson de courir à travers champ, à un éléphant de butiner de fleur en fleur ou à une taupe de grimper aux arbres, de la même façon, on ne pouvait pas demander à Macreux de répondre efficacement à ce défi sanitaire. Il n'est juste pas armé pour cela. Il n'a donc pas à s'excuser de ne pas avoir fait ce qu'il est simplement incapable de faire.

Un nain n'a pas de mea culpa à faire pour ne pas être de haute taille. Et Macreux, en termes de compétences présidentielles, est un nain.

Ce n'est pas une surprise. Il est d'une totale incompétence qui va jusqu'à l'incapacité de s'entourer de gens compétents.

L'équation est sans appel : président nul, donc gestion de crise nulle. Il n'y a pas de miracle. On ne fait pas de bonne recette avec des ingrédients pourris.

Un sportif peut avoir des regrets en cas de défaite quand il sait que la victoire était à sa portée. Mais de toute évidence, il était parfaitement illusoire d'attendre de la part de Macreux de la cohérence, de la maîtrise, de l'intelligence, du pragmatisme, de l'autorité bien placée. Sa gestion de la crise sanitaire est à la hauteur du personnage : creuse, prétentieuse, arrogante, erratique et confuse.

En fait, ce mea culpa, c'est le peuple français qui aurait à le faire. Il aurait pu choisir en 2017 un président digne de ce nom. Il a raté cette étape. Il ne peut que s'en prendre à lui-même de s'être fait imposer par l'oligarchie financière et ses merdias et Justice à sa botte, cette marionnette narcissique et superficielle. Il en paye aujourd'hui, hélas, le prix.

11 commentaires:

  1. Ce qui est encore plus triste est que la plupart des autres pays européens, et surtout l'UE comme vous le soulignez justement, ne fait guère mieux; cela donne la mesure de la qualité de nos hommes politiques dans cette partie du monde: un assemblage de plus en plus grotesque de bureaucrates affligeants dans leur incompétence, laquelle est de plus en plus manifeste à mesure que la pandémie s'intensifie. Lorsque les chiffres reculent nous entendons quasi à l'unisson: "c'est grâce à nous, à nos mesures responsables et bla-bla". Les chiffres sont mauvais et se détériorent encore? "Que voulez-vous, c'est le virus et la pandémie, et surtout une population coupable, qui ne se plie pas à nos injonctions!". Khafka doit se retourner dans sa tombe, il pensait avoir tout vu dans l'imbécillité bureaucratique de l'ex-URSS, mais c'était avant le foutoir de l'Union Européenne...

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    1. Cette comparaison avec l'ex-URSS est tout à fait valable. L'UE est en effet un mélange d'incompétence et d'emprise idéologique. Soljenitsyne lèverait les yeux au ciel s'il voyait vers quel abîme l'Occident est en train de sombrer.

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    2. Oui, et j'aimerais ajouter, sans vouloir tomber dans le pessimisme absolu: je pense que l'UE, et en général les pays de l'UE, font encore pire que l'URSS: en effet, celle-ci, au moins et il faut le lui laisser, favorisait et faisait jouer la fibre patriotique (rappelez-vous les choeurs de l'Armée Rouge!), alors que nos lugubres dirigeants semblent plutôt favoriser la "diversité" et l'abandon de toutes nos valeurs (la patrie, la famille, le courage, etc) et transforment même ces valeurs en comportements négatifs et "incorrects" - par exemple en faisant passer les pacifiques membres de Génération Identitaire (des patriotes, et qui n'ont jamais brutalisé, encore moins tué, personne) pour de dangereux fascistes. C'est l'inversion des valeurs brillamment prédite par Orwell...La chute de l'URSS signifiait la fin d'un système, mais il se pourrait que dans notre cas ce soit la fin d'une civilisation. Ceci dit, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir...

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    3. Orwell était effectivement un visionnaire. Le communisme avait pour but de s'étendre sur toute la planète. On n'appelait pas ça "mondialisation", mais c'était la même chose. Le néolibéralisme a la même ambition d'universalisme. Et les moyens utilisés sont les mêmes. Le concept de civilisation n'intéresse absolument pas nos mondialistes. Leur credo, c'est l'empire de la Finance.

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  2. Excellent résumé de la situation et portrait très bien brossé de celui que je nomme moi, Micro-Néron, dit « le Sinistre » qui est en train de jeter, en s’amusant, notre pays dans le chaos et la ruine. Vous avez raison : attendre un mea culpa de ce pervers narcissique est illusoire et témoigne d’une méconnaissance de sa psychologie détraquée. Son proche entourage qui veut en faire un expert en épidémiologie ( cf. supra) montre que la folie est contagieuse elle aussi comme un virus et c’est ce qui est, à mon avis, le plus inquiétant. Celles et ceux qui sont ses ministres ou de simples conseillers étaient auparavant majoritairement des gens sensés et pourtant certains d’entre eux sont devenus aussi furieux, imprévisibles et dangereux que lui. Cela me fait penser à « Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal » non dans la parfaite similitude de l’horreur mais dans le mécanisme terrible qui pousse des individus a priori sains à devenir monstrueux au contact d’un monstre ou imbécile au contact d’un imbécile ou les deux. Pourtant, tous doivent bien savoir qu’à la moindre occasion, si c’est son intérêt ou par caprice, Micro-Néron baissera le pouce et ils seront jetés aux chiens à défaut d’avoir des lions.
    http://francais.rt.com/france/85229-devenu-expert-epidemiologie-selon-ses-proches-macron-declenche-tempete-ironie-sur-twitter‌

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    1. Je remarque avec amusement que vous donnez dans le "cellezéceux". L'expertise de Macreux en épidémiologie donnée par le fayot Blanquer me fait me demander si le sinistre de l'Education ne se fout quand même pas de sa gueule, tant ce coup de lèche paraît gros! Votre allusion au principe de la banalité du mal est peut-être justifiée, même si à mon sens, je ne vois aucun de l'entourage de Macreux avoir été une Lumière avant d'avoir été "parasité" par la nuisance jupiterienne.

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  3. Faites courir un âne à Vincennes, Chantilly ou Deauville : ce n'est pas sa faute s'il arrive dernier ... vous avez raison, les français ont (à nouveau !) élu ou laissé élire une brêle, il n'y a donc aucune surprise à constater ce qui se passe.

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    1. Effectivement, la responsabilité incombe à ceux qui ont mis l'âne sur la ligne de départ.

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    2. Et à ceux qui l'ont poussé vers la ligne d'arrivée.

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  4. Macreux est un nain, certes, mais c'est un nain puissant!
    La faute en incombe à cette majorité d'andouilles qui l'ont élu, parce que, dans l'isoloir, par définition, on est tout seul à faire sa connerie.
    Amitiés.

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    1. La "puissance" du nain est très relative. Quand on prend un peu de recul et qu'on regarde cette "puissance" au niveau des décisionnaires européens, Macreux reste un petit nain. Et en regard du monde, un ridicule petit nain. Mais il n'y a rien à redire sur la responsabilité de cette majorité (exprimée) d'andouilles.

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