Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
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mercredi 10 mars 2021

Les malheurs de Meghan

 

Voilà où Meghan peut pleurer toutes les larmes de son corps sur son triste sort.

Le mineur gallois assis au comptoir de son pub favori, reposa son journal. Une larme coula sur sa joue, laissant un sillon clair sur le fond de poussière noire de charbon qui la maculait.

Le mineur venait de lire l'article relatant l'interview que Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex Comtesse de Dumbarton Baronne Killkeel Meghan Markle avait accordée à la célèbre milliardaire animatrice de télévision Oprah Winfrey, moyennant une petite rétribution de 7 millions de dollars. Bien entendu, l'espace d'un instant, le mineur s'était dit qu'il aurait bien, lui aussi, aimé pouvoir s'épancher publiquement sur les vicissitudes de sa vie, en échange de quelques livres sterling. Mais très vite, cette pensée indécente s'effaça de son esprit et il se concentra sur le contenu de cette interview.

Il était encore tout ému de sa lecture. Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex, dont il avait, comme tous ses compatriotes contribuables, financé le mariage avec le Prince Harry, a expliqué, lors de cette interview décrite par l'article, avec des trémolos dans la voix, à quel point sa vie était difficile.

Déjà en 2017 était paru un article sur Meghan Markle, dans un média mainstream, que notre mineur gallois avait dévoré.

Cet article commençait en annonçant en préambule qu'« il est toujours malheureux de s'appesantir sur les origines ou la carnation pour parler d'un individu. » Cette précaution étant prise, tout l'article s'évertua à décrire par le détail l'ascendance africaine de Meghan Markle, du côté de sa mère. Meghan s'était largement complu à raconter sa vie de métisse, sous-entendant les difficultés que ce statut racial lui avait causées, y compris sur le plan professionnel d'actrice. Elle se plaignait n'être pas assez noire pour avoir un rôle de Noire, et pas assez blanche pour avoir un rôle de Blanche.

Tout compatissant pour les tracas professionnels de la fiancée de son Prince Royal, notre mineur gallois n'avait pas relevé à l'époque, que sa carrière cinématographique hollywoodienne n'avait pas été si perturbée que cela au final, puisque les rôles s'enchaînèrent plutôt bien au fil des années, jusqu'à un rôle de premier plan dans une série à succès de Netflix, « Suits, avocats sur mesure ».

Sans doute, son premier mari, producteur de films de profession, dont elle divorça une fois qu'elle fut lancée et qu'il connût des difficultés, ne fut pas étranger à cette évolution de carrière... Ou peut-être, après tout, la Duchesse est-elle une très bonne actrice. Ou au moins une bonne actrice. En tous cas, une actrice, comme son rôle d'interviewée éplorée devant l'animatrice Winfrey, l'atteste.

En revanche, l'autre moitié de l'ascendance de la Duchesse, du côté de son père, blanc, d'origine hollando-irlandaise, ne semble pas avoir autant d'importance. Comme quoi, il y a, auprès des médias, des moitiés qui comptent plus que d'autres...

Dans l'interview relatée par cet article de 2017, celle qui allait se marier avec le Prince Harry, déclarait à quel point ses racines africaines lui étaient chères. Elle affirmait que c'était sur le continent africain qu'«elle se sentait le plus elle-même». Le prince Harry renchérissait en disant que c'est dans le Commonwealth d'Afrique qu'il comptait passer le plus clair de son temps avec celle qui allait devenir son épouse. Moyennant quoi, trois ans plus tard, le couple s'établissait en Californie. Sans doute y était-ce plus pratique pour négocier avec Netflix la centaine de millions de dollars que la chaîne va verser au couple pour financer la production de films et documentaires.

Meghan Markle peut sans doute se consoler de son éloignement de la terre de ses ancêtres, dans sa luxueuse villa à plus de quatorze millions de dollars près de Santa Barbara, en contemplant le diamant de sa bague de fiançailles, de la taille d'un bouchon de carafe, qui lui, provient bien du Botswana.

Voilà qui doit apporter du baume au cœur de notre mineur gallois d'Aberowen.

Mais son attendrissement n'allait pas connaître de répit, avec les propos de Meghan lors de cette interview par Oprah Winfrey, voisine de quartier select du couple, à Montecito. En effet, Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex fit part de sa détresse devant le racisme que la vilaine famille royale Windsor lui aurait manifesté. Et c'est vraisemblablement aussi par racisme, que la famille royale lui permit de s'établir à l'étranger avec son mari, fuyant ainsi les pénibles contraintes protocolaires que doivent subir tous membres de la famille royale, tout en continuant de profiter des privilèges aristocratiques dus au rang de son époux. Le contrat de cet accord stipule même que si en 2021, le couple changeait d'avis, il pourrait revenir dans le giron de la Cour Royale. Par chance, il est peu probable, au vu des derniers évènements, que Meghan et Harry aient à recourir à ce parachute doré. Notre mineur gallois s'en trouve donc rassuré.

La souffrance de Meghan l'a conduite, dit-elle dans cette interview, à avoir des pensées suicidaires. Nul doute que le contrat de Netflix mentionné plus haut a été de nature à dissuader la cendrillon-duchesse de mettre son funeste projet à exécution. Ses pensées noires semblent avoir été davantage provoquées par la question qu'on lui aurait posée quant à la couleur de peau de son bébé Archie à naître, que par la faillite financière de son père réfugié au Mexique, cette faillite découlant des dettes de sa fille métisse... Et ce n'est pas du côté de ses demi-frère et sœur que la Duchesse trouvera, apparemment, du réconfort, car ils témoignent unanimement du caractère arrogant, auto-centré, arriviste et vénal de leur demi-soeur. Sans doute une autre manifestation de racisme. Racisme inter-familial, il va sans dire.

Toujours est-il, que le couple princier doit se féliciter de sa décision de s'établir aux Etats-Unis plutôt que dans un pays quelconque d'Afrique. Ainsi il a pu savourer le soutien de Biden The Cheater, qui a salué son « courage » à la suite de cette interview. Pour ceux qui se demanderaient de quel courage il est question ici, on peut avancer qu'il s'agit probablement du courage d'avoir osé demander une rémunération de 7 millions de dollars pour pleurer sur son propre sort devant les caméras de Winfrey. Avouons que l'amical salut de Biden The Cheater, toujours prompt à afficher son soutien à une personnalité médiatique, pourvu qu'elle soit un tant soit peu colorée, est sûrement plus « bankable » que ne l'aurait été celui du président du Botswana...

Apprenant la teneur de l'interview de sa petite-fille par alliance, et ses accusations de racisme au sein de la monarchie britannique, la Reine Elisabeth II a du se dire, que décidément, sa méfiance envers sa belle-fille Diana avait été fondée. Cette dernière avait enfanté ce grand dadais de petit-fils, assez ballot pour se déguiser naguère en soldat nazi lors d'une fête costumée, et assez couillon aujourd'hui pour s'effacer derrière cette fucking american divorced nigger bitch qui lui chie aujourd'hui dans les bottes royales; pensée que le service de communication de Buckingham a traduit de la façon suivante : « La famille royale est très attristée d'apprendre à quel point les dernières années avaient été éprouvantes pour Harry et Meghan. Les problèmes mis en avant, notamment ceux liés au racisme, sont préoccupants. Même si certaines versions peuvent varier, nous prenons cela très au sérieux et en discuterons avec la famille en privé... »

Notre mineur gallois fut rassuré sur le fait que les problèmes existentiels de sa cendrillon-Duchesse allaient être pris en compte par la Reine. Il fut aussi ému de lire que cette dernière avait assuré que le couple Sussex et son enfant seront toujours des membres aimés de la famille.

C'est donc rasséréné qu'il quitta le pub pour regagner son deux-pièces cuisine du coron local. Il allait cependant devoir avouer à sa femme qu'il venait d'être licencié de la mine qui l'employait. Et il se demandait comment il allait pouvoir, sans emploi, à son âge, payer son loyer.



8 commentaires:

  1. Alors évidemment, il n'y a aucun rapport direct avec l'histoire bien triste de ce couple victime du racisme systémique (je crois que c'est comme ça qu'on dit) de la famille royale britannique, mais j'ai toujours cru que le mot "interview" était devenu un nom féminin en français, et cela me semble confirmé par les références que j'ai consultées. Je dois cependant reconnaître que ce mot ressortit quelque peu du franglais que je ne maîtrise pas totalement, et que vous avez la cohérence de l'accorder, au participe passé, au caractère masculin que vous lui prêtez. Ceci étant dit, comment ne pas compatir aux malheurs de Meghan et Harry, je vous le demande ? Comme si le coronavirus, le coranovirus, les crises économiques, sociales, politiques, migratoires, internationales ne suffisaient pas à assombrir notre futur !

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    1. Vous avez raison. Interview est un mot féminin. C'est corrigé. Merci de votre attention.

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  2. last but not ze least, une autre princesse portait un bijou raciste
    oui un bijou raciste, vous avez bien lu
    une broche figurant une tête de n'haigre ceinte d'un bandeau
    hé oui, l'épouse de prince Mickael arborait un bijou de cet aspect, broche à elle offerte par sa belle mère
    perfide, quand même
    en tout cas, les bijoux peuvent être racistes, soyez en bien conscients, gaffe à ce que vous offrez à vos proches et gaffe à ce qu'on vous offre

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    1. On n'est jamais trop prudent, par ces temps de cancel culture qui courent!

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  3. Bon sang, quel excellent article, une fois de plus! Et je rejoins pour une fois, avec vous d'ailleurs, les propos choqués de Stéphane Bern concernant cette "pauvre riche"...Sans lui vouloir le moindre mal (à la pauvre riche), notez-le bien, j'espère tout de même que cette grogn.sse subira un jour un retour de boomerang pour sa conduite que je qualifierais de "socialement indécente"...

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    1. En attendant, quand on voit le soutien que cette hypocrite manipulatrice a du monde politico-showbiz, ce boomerang, on a une furieuse envie de s'en saisir et d'en faire l'usage que vous espérez.

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  4. Il faut reconnaître que le sort funeste qui s'est abattu sur la pauvre petite le jour où ce parfait crétin de Harry lui a mis le grappin dessus ne pouvait manquer de la pousser à cette sorte de démarche désespérée pour s'attirer la compassion des foules.
    Amitiés.

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    1. Le sort funeste semble avoir plutôt frappé ce parfait crétin avec le grappin en question que lui a mis dessus cette arriviste. On parie sur un divorce à venir d'ici quelques temps?

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