Posture à adopter quand on écoute parler un Ministre de l'Intérieur macronien. |
La diversité vient à
nouveau de faire la preuve de la richesse qu'elle apporte à notre
pauvre civilisation christo-gréco-romaine, vieille de plus de deux
mille ans, qui avait bien besoin, paraît-il, d'un renouvellement et
d'un nouveau souffle... A l'aéroport d'Orly, deux bandes de
racailles donnant dans le show business, se croisent et échangent
coups de pieds et de poings dans une bagarre générale devant les voyageurs médusés, et
mettent à sac un magasin de duty-free.
Pour changer, ces
racailles ne donnent pas, a priori, dans le commerce de stup',
(encore que, ça reste à démontrer), mais disons que l'essentiel de
leurs revenus provient officiellement de la vente de disques et
places de concert, puisqu'il s'agit de deux rappeurs « français »
et de leurs sbires.
Ces deux racailles sont
riches à millions, ce qui montre bien qu'une racaille reste une
racaille, qu'elle soit millionnaire ou vivant du RSA et autres
crochets de la société.
Le plus curieux n'est
donc pas que ces deux prototypes de la diversité si chère à nos
élites gauchos-bobos prolongent tout naturellement leurs querelles
de « quartchiers » dans des places publiques comme un
aéroport. Après tout, c'est une façon comme une autre de bien
mettre les étrangers débarquant pour leur vacances, au parfum de ce
qu'est devenu la France. Si par hasard, ils en étaient encore restés
à l'image d' Epinal de la France, pays blanc du savoir-vivre,
du raffinement et de l'élégance, autant qu'ils déchantent avant de
sortir de l'aéroport. Le choc sera ainsi moins grand quand ils
fouleront les trottoirs parisiens, et sans doute seront-ils enclins à
prendre quelques précautions de sécurité.
Non, le plus curieux
n'est pas là. Le plus curieux et le plus comique, reconnaissons-le,
c'est la façon dont l'information est parfois traitée par nos
médias bien-pensants.
Par exemple, on entendait
sur Europe Intox, un chroniqueur expliquer doctement que cette rixe
n'était que « l'expression culturelle » du rap, qui a
toujours véhiculé la violence. La violence fait partie intégrante
du rap, et donc, laissait-il entendre, il ne faut pas s'étonner,
voire même, il faudrait accepter ce genre de manifestation.
« Bah oui,
qu'est-ce que vous voulez, mon brave monsieur, c'est leur culture de
se bastonner dès qu'ils se croisent dans les aéroports, c'est dans
leur ADN de profiter du chaos engendré pour mettre à sac des
magasins, faucher des parfum de luxe et casser du matériel !
Vous ne voudriez quand même pas priver ces vecteurs de richesse pour
la France, de leur « culture », non mais sans blague ? »
On doit encore s'estimer
heureux qu'il n'est pas dans leur « culture » d'être
anthropophage (quoique, après tout, en cherchant bien dans leurs
ancêtres...). Vous imaginez un de ces rappeurs se tailler un steak
dans la fesse d'un autre rappeur et se le coller dans la machine à
panini du snack-bar d'Orly ? Ah bah et alors ? Si c'est
dans leur « culture »... ?
Un autre, benêt de
service au Parisien se demande : « mais pourquoi tant de
haine entre ces deux vedettes du rap ? », comme si la
réponse avait une quelconque importance. Peut-être se disputent-ils
le rang du plus con des deux ? Qui sait ? Mais la vérité
est qu'on s'en tamponne le coquillard! On se demande surtout pourquoi
on en est arrivé là, à voir deux bandes de keffirs bas de plafond,
mener leur petite guéguerre tribale comme en brousse africaine
d'avant colonisation, en plein aéroport international d'un pays
civilisé (ou tout du moins, qui l'était encore il y a un quart de
siècle).
Un autre journaleux se
surprend à constater que « la musique ne semble pas adoucir
les mœurs ». Peut-être fallait-il dès le départ ne pas
prétendre que le rap était de la musique, et ne pas imposer
médiatiquement cette idée pour faire « djeune » et pour
ne pas déplaire à un électorat potentiel tout prêt à mettre sa
soif de sous-culture au diapason de sa faim de mal-bouffe
MacDonaldienne.
Saucisson-Pinard garde le
meilleur pour la fin : Le pompon des commentaires débiles
revient sans conteste à notre sénile sinistre de l'Intérieur,
Collomb, qui déclare benoîtement : « Si deux rappeurs
peuvent éviter de provoquer un embouteillage dans tout un aéroport,
ça serait bien ! »
Bah, oui ! S'ils le
peuvent, effectivement ça ne serait pas mal. Mais bon, il ne faut
pas trop en demander, bien sûr. Peut-être Collomb pourrait-il
suggérer aux rappeurs en question de faire ça plutôt dans les
parkings de l'aéroport, par exemple, là où la gêne pour les
voyageurs serait minime... Peut-être qu'en demandant gentiment...
Sérieusement, c'est un
ministre qui parle ainsi ? Non, mais on veut dire, un vrai
ministre, un vrai de vrai, un Ministre d'Etat, second dans les rangs
des plus importants ministres d'un gouvernement, juste après le
Premier Ministre?
Relisons lentement cette
sortie ministérielle : « Si deux rappeurs peuvent éviter
de provoquer un embouteillage dans tout un aéroport, ça serait
bien ! », puis rappelons-nous combien est payé un
ministre de l'Intérieur (près de 10 000 euros par mois + nombreux
avantages en nature), gardons en tête ce que sont ses pouvoirs
étendus, et ... ESSAYONS DE RESTER CALME. Postures de yoga
recommandées...
Puisqu'on vous dit que c'est une chance pour nous d'avoir ce type de "compatriotes" ! Cessez immédiatement de chercher tout ce qui tend à prouver le contraire ! Sinon le gâteux de l'intérieur va se fâcher tout rouge !
RépondreSupprimerIl est aussi à remarquer le temps de réaction des forces de l'ordre, ça la fout dans un lieu à risques et en vigipirate...
Le "gâteux de l'Intérieur" ne peut pas se permettre de se fâcher tout rouge. Ça lui ferait monter la tension et crac! il resterait sur le carreau. D'où sa réaction très mesurée aux évènements.
SupprimerAprès tout que les deux premiers primates en question gagnent un pognon de dingue, je m'en tamponne (un peu) le coquillard vu que je ne participe pas. C'est choquant, mais, à la limite, pas plus que pour un footeux, probablement du même monde qui n'est pas le mien.
RépondreSupprimerC'est plutôt le pognon de dingue du troisième primate qui m'embête, parce que là, ce sont mes sous, et franchement, j'estime que je cotise à fonds perdus - euphémisme !
Rien à redire à ce triste constat!
Supprimer... Si ce n'est qu'il n'y a pas que les fonds qui sont perdus, il y a aussi des coups de pieds au fondement qui se perdent!
SupprimerOn pourrait le croire sénile, le Ministre de l'Intérieur, mais non, il a toujours été comme ça...c'est même pour ça que Macron l'a choisi!
RépondreSupprimerAmiitiés.
On soupçonne Booba et Kaaris d'avoir volontairement fait le buzz,en mettant en scène une bagarre simulée.
RépondreSupprimerOutre que le sang et le saccage du magasin de parfums avaient l'air réel,s'il est bien une chose contre laquelle ces deux abrutis se sont fracassés en retour,c'est bien le mur du gnouf et de la détention provisoire.
Vendémiaire.