Heureusement que nous sommes en état d'urgence! Imaginez si nous ne l'étions pas! |
Oui oui oui, pour la
troisième fois consécutive, notre gouvernement socialo a reconduit
"l'état d'urgence". Il est bon en effet de le rappeler, parce que les
événements de ces dernières semaines auraient comme une légère
tendance à nous le faire oublier, n'est-ce pas ? Et ça serait
dommage, car les occasions de rire un peu ne sont plus si nombreuses.
C'est, précisons-le,
l'état d'urgence à la mode socialo, qui nous confirme ce que nous
avons maintes fois constaté, à savoir l'incroyable efficacité de
nos instances socialistes dans tout ce qu'elles entreprennent.
Il faut reconnaître que
l'état d'urgence-troisième-reconduction a été allégé:
l'intervention des forces de l'ordre chez des terroristes suspectés
ne pourra plus se faire à n'importe quelle heure de la nuit comme
lors des deux premières versions. Le gouvernement qui veille sur
notre sécurité, a en effet décidé qu'il était trop cruel de
priver les islamistes présumés de leur grasse matinée avant de les
interpeller.
C'est donc en plein état
d'urgence que des semaines durant, des va-nu-pieds gauchiards se sont
accaparés une place publique parisienne aux dépens de la
tranquillité et de la sécurité des riverains. Avec bien entendu
les dégradations de biens publics et privés qui accompagnent
généralement les exactions de nos démocrates gauchistes,
altermondialistes et fascistes antifas.
C'est en plein état
d'urgence que des manifestations, autorisées ou non, se sont tenues
un peu partout dans le pays, la plupart du temps émaillées de
violences, cassages et agressions délibérées des forces de
l'ordre.
D'ailleurs, à ce sujet,
Saucisson-Pinard aurait une suggestion à l'intention de Cazevide. Un
véritable état d'urgence appliqué ne devrait-il pas permettre à
des snipers du RAID de tirer à balles réelles dans les genoux d'une
demi-douzaine de racailles prise en flagrant délit de lancer d'acide
ou d'objets à portée létale ?
Pas possible pour un sniper moyen de viser là? |
Pour commencer, elles seraient ainsi plus facilement attrapées, puisqu'il semble que le score des manifestants interpellés soit à chaque fois plutôt lamentable. Et peut-être que, dans les cités
de Saint-Denis et d'ailleurs, côtoyer des potes désormais en chaise
roulante pour le reste de leur vie, serait de nature à refroidir
certains excités encagoulés? L'essentiel serait évidemment de ne
pas s'arrêter à une seule victime, pour ne pas personnaliser la
démarche, façon Malik Oussekine. Il en faut ni trop ni trop peu.
Assez pour avoir un effet dissuasif, et surtout pour ne pas permettre
aux médias gauchiards, toujours prompts à s'émouvoir pour les
« innocentes » victimes dès lors qu'elles sont un peu
basanées, de donner un nom personnel unique à un symbole. Difficile
de désigner aisément une supposée « bavure policière »
sous le nom de « Mohamed-Aziz-Karim-Abdallah-Djamel-(Kevin si
vous voulez) ». C'était juste une suggestion, en passant.
C'est en plein état
d'urgence que lors d'une manifestation, un « interdit de
manifester » s'est joint à trois autres racailles pour tenter
de brûler vif deux flics dans leur voiture.
C'est en plein état
d'urgence que trois de ces mêmes racailles interpellées pour
tentative de meurtre ont été, urgemment (et c'est peut-être là
que s'illustre le mieux l'urgence de l'état) relâchées par la
Justice.
C'est en plein état
d'urgence que des poignées de bas de plafond du Cancer Généralisé
du Travail (comme disait Coluche) menacent de paralyser l'économie
du pays.
C'est en plein état
d'urgence que des barrages s'érigent sur les routes publiques. Des
pneus enflammés laissent monter dans le ciel d'énormes volutes de
fumées noires et nauséabondes sans qu'aucun écolo ne s'en émeuve.
Le passant songe avec un peu d'effroi rétrospectif que les disciples
de la Duflot de Conneries ont bien failli le menacer d'amendes s'il
s'avisait de faire un innocent petit feu de bois dans sa cheminée,
histoire de chasser l'humidité hivernale et égailler l'ambiance.
C'est en plein état
d'urgence qu'un match de foot « sensible », le PSG-OM
(qui tente à chaque fois de battre le record mondial du nombre de
décérébrés au mètre-carré, avec, il faut le reconnaître,
réussite), a vu l'introduction de fumigènes et autres objets et
armes interdits dans les tribunes.
« Dis papa, c'est
quoi un état d'urgence ? » « Ben, mon petit, l'état
d'urgence ce sont des mots que des jean-foutres utilisent en pensant
qu'ils rassurent les innocents et terrorisent les coupables. Alors
qu'en fait, ils terrorisent les innocents et font rire aux larmes les
coupables. »
Et c'est donc en plein
état d'urgence et avec sa remarquable efficacité d'application
démontrée qu'auront lieu l'Euro de football et le Tour de France.
Mesdames-mesdemoiselles-messieurs,
bienvenue dans les fan-zones ! Surtout si vous êtes amateurs de
feux d'artifices, de viandes saignantes et de diversité
bienveillante.
Nous sommes sur nos blogs respectifs, dans le même état d'esprit et de réflexion. Notre façon d'analyser les situations, nous amène à la même conclusion, et, au final, il est posssible de dire que notre France est peuplée en partie par des invertébrés incultes. Triste France, qui inlassablement trace sa route vers une décadence inéluctable.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimerha , pour se fader le foutebaule, que ce soit à la télé ou au stade, faut aimer
RépondreSupprimerpassionnant comme deux tortues qui s'enculent comme dit FMK
mais il en est du foutebaule comme de tout le reste dans notre ci devant zoziété des loisirs
tout cela ne fonctionne que par le biais de coûts indirects
QUI voudrait payer au vrai prix les émissions de télé pour voir au hasard un animateur qui , lorsqu'il pète , troue son slip , s'il n'y avait pas la publicité qui rend quasi indolore le spectacle pour les abonnés?
QUI voudrait payer le vrai prix de la retransmission des matches de foutebaule si les 14 myons de Zlatan devaient sortir de la poche des spectateurs et non de celle des annonceurs de pub?
QUI voudrait aller écouter muriel robin, ou blaque M , si leurs tarifs n'étaient pas soutenus artificiellement par un habile système de péréquation , faisant de "l'art vivant" ( apparemment y en a un qui est mort , d'art ) vronzais le plus accessible au public? personne
j'ai d'ailleurs à ce sujet une anecdote familiale; en voyage à nioullorque , je fut dans l'impossibilité de voir le moindre pestacle à broadway du fait de leur coût ( 100 $ au bas mot )....étonnement .....bin oui , c'est qu'en vronze TOUT est subventionné....mais ça rend pas les vronzais plus intelligents , d'aller voir des pestacles , hein, on dirait même que ça les rend plus cons
En même temps on peut vérifier que l'État d'Urgence, contrairement à ce que quelques pisse-vinaigre annonçaient, ne menace en rien la liberté d'enquiquiner les autres, un droit acquis de haute lutte par la CGT.
RépondreSupprimerCette fois, quand ça va saigner dans les fan zones, ça sera ptet pas que du bobo parigo-metalleux.
RépondreSupprimerÇa me fera pluss mal au coeur pour le Tour. En souvenir de mon papy.
Chacun l'applique comme il veut l'état d'urgence...pour l'état socialo il s'agit d'empêcher toute manif supposée de droite ( ah que n'ont-ils eu cet état d'urgence contre la manif pour tous ! ), en plus de faire semblant de lutter contre les "terrorisme"...et pour la CGT, il est urgent d'emmerder tout le monde et de bousiller ce qu'il reste d'entreprise en bonne santé ( comme d'hab )!
RépondreSupprimerVous voyez bien que l'état d'urgence ça marche !
On l'a tous compris, si notre exécutif d'attardés voulait vraiment sévir sur les fouteurs de bordel, les solutions sont pléthoriques. Seulement voilà...
RépondreSupprimerL'état d'urgence à la française est une fumisterie élaborée par des fumistes. L'idéologie crasse de cette génération de socialistes mous du genou nettoie tout du sol au plafond, et nous offre ce spectacle de désolation sociétale. Pour ces pitres, tenter d'immoler par le feu un agent de police ne vaudra rien d'autre qu'un rappel à la loi. Même en état d'urgence...
J'ai aussi exprimé mon dégoût de cette situation, utilisant l'humour pour ne pas en pleurer.
Mais ça ne m'a pas débarrassé des nausées qui me hantent l'estomac, ni de cette colère larvée qui me tenaille de voir mon pays se laisser souiller de la sorte par tant d'inconsistance et d’irresponsabilité.
Excellent billet, comme toujours.
Amitiés.
En effet, il faut reconnaître que ces gens-là ont une conception particulière des mesures à adopter en cas de péril public. Ils ont encore de la chance que les choses n'aient pas encore tourné au désastre complet...pourvu que ça dure!
RépondreSupprimerAmitiés.