Saucisson-Pinard a croisé
un article de presse qui lui a semblé de prime abord assez loufoque
pour être un gag. Un hoax. Rigolo mais sans mériter plus
d'attention que cela. Vous savez, ce genre d'idée gouvernementale
qui, de par son excès, vous ferait dire : « non, quand
même, ils n'oseraient pas ! » Et puis lui est revenu en
tête la répartie de Michel Audiard : « Les cons, ça
ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait ! »
Du coup, l'information
véhiculée par cet article, pour n'en avoir pas été confirmée, en
devient néanmoins carrément terrifiante. Aussi, Saucisson-Pinard
vous la relaie sous toute réserve.
Il y aurait sur le bureau
du petit Caudillo-aux-mâchoires-serrées un dossier. Le dossier.
Le dossier qui se
voudrait être une première réponse au concept « d'apartheid
social » que ce qui nous sert de premier ministre a laissé
récemment en pâture aux journalopes bien en cour, toujours friands
de formules creuses aussi longtemps qu'elles peuvent avoir une
résonance suffisante pour trouver quelque écho dans leur crâne
vide.
Le contenu de ce dossier,
le voici. Il s'agirait d'une proposition émanant d'un député
socialo du Cher tendance gauche forte, un dénommé Yann Galut, et
d'une sénatrice écolo vert-pastèque/bleu-étoile de David, Esther
Benbassa. La proposition défendue dans ce dossier est la suivante ;
accrochez-vous, c'est du lourd :
Nos chers muzz,
pratiquant comme chacun sait, une religion d'amour, de paix et
surtout de tolérance, ne toléreraient plus d'habiter dans des
communes rappelant un peu trop ostensiblement leur historique
chrétien dans leur patronyme. Ils ressentiraient même comme une
insulte d'être les résidents de villes ou villages portant comme
étendard un nom de saint ou n'importe quelle allusion à notre
histoire catholique commune.
D'où l'idée géniale de
nos deux gauchiards de débaptiser les dites communes. Plus de Sainte
Marie (de la mer ou d'ailleurs), plus de Saint-Jean, de Saint-Martin
(en Ré ou d'ailleurs), plus de Saint-Quentin, plus de
Mont-Saint-Michel, plus de Saint-Etienne, plus de Sainte-Colombe,
plus de Pont-L'Abbé, plus de Saint-Nazaire (les syndicalistes de
chantiers navals, il est vrai, ont donné les premiers coups) et plus
de, vous pensez bien, Sainte-Croix... Trop anti-vivrensemblesque
tout ça. (Et plus de Cinzano non plus, bien sûr, même avec
modération...)
Cela permettrait, selon
l'expression du rapport rédigé par nos deux cervelles dhimmis de
« relaïciser en profondeur la République ».
Votre première réaction,
Saucisson-Pinard l'imagine, est de penser : « impossible que
ce dossier existe! »
En admettant qu'il soit
néanmoins réel, on peut aussi considérer que ce dossier pourrait
être classé sans suite par notre premier sinistre.
Mais.
Il y a un « Mais »
à ne pas perdre de vue. Et même plusieurs.
A la question : se
pourrait-il que des représentants du peuple (ou supposés tels),
soient capables, ne serait-ce que pour faire parler d'eux, d'émettre
une proposition aussi farfelue ? Quand on regarde dans le passé
récent les délires proposés par certains d'entre eux, on est bien
obligé d'admettre que : oui, c'est effectivement possible !
Et quand on constate que certains de ces délires ont trouvé une
application, on se dit : ben oui, c'est foutrement possible !
Donc l'éventualité que
le dossier contenant cette proposition puisse exister sur le coin du
bureau du petit Caudillo est à prendre au sérieux.
Cela étant, direz-vous,
il peut y avoir loin entre une proposition émise et sa mise en
application.
Loin ? Si loin que
ça ? Pas si sûr. Il suffit de considérer l'impasse économique
dans laquelle se trouve le gouvernement et son besoin impérieux de
faire diversion en occupant son temps de présence médiatique sur -
outre les commémorations que notre Grand Commemorator enchaîne à
tour de bras et auxquelles il consacre désormais la quasi-totalité
de son temps- des mesures à portée purement sociale. On peut
estimer alors que le petit Caudillo pourrait être tenté de prêter
une oreille très attentive à cette proposition démente. D'autant
qu'il s'agirait d'un geste qui trouverait vraisemblablement un
accueil positif dans ce qui lui reste de socle électoral : les
muzz. Après tout, clientèle populaire traditionnelle perdue pour
perdue, autant faire le forcing en faveur des immigris de tous poils.
Et puis cette mesure aurait une allure terriblement révolutionnaire,
susceptible de séduire (enfin!), cette frange socialo parlementaire
des frondeurs si rétive aux frétillements de ce gouvernement accusé
de droitisme macronien... Bref, pour le petit Caudillo, de quoi
redorer son blason « d'homme de gauche »...
Après tout, pendant la
Convention, en 1793, la chasse avait déjà été faite aux
dénominations qui n'étaient pas révolutionnairement correctes.
Pendant une vingtaine d'années, jusqu'à ce que la Restauration
mette fin à ce délire, plus de trois mille communes avaient changé
de nom. C'est ainsi qu'avaient fleuri en France des villages perdant
leur patronyme en Saint pour être baptisés (si on peut utiliser ce
terme) sous des appellations république-compatibles comme
"Sans-Culotte-en-Manche".
Vous imaginez
Saint-Joseph-en-Manche rebaptisé en Valls-Siprend-Commun-Manche au
nom du « vivrensemble » républicain ? Après tout,
pourquoi pas, cela aurait au moins le mérite de la vérité
historique...
Vous pensez aussi
peut-être que jamais une telle mesure ne serait acceptée par les
Français. Mais figurez-vous qu'un groupe intitulé « Laïcité
et République Moderne » a pensé à tout. Il suggèrerait dans
le rapport en question, que ce changement de nom de quelques 5 000
communes concernées devrait se faire en 2016, année libre de toute
élection. Le calendrier, entre date de recensement des communes à
noms « discriminants » et date de parution des nouveaux
noms au Journal officiel, est précisé, au jour près.
En outre, il est dûment
mentionné que cette mesure ne pourrait faire en aucun cas l'objet
d'un recours consultatif du peuple pour la raison que « des
référendums locaux, s'ils sont généralement des éléments de
revitalisation de la démocratie, seraient ici inopportuns voire même
néfastes, car ils libèreraient une parole réactionnaire qui ne
saurait s'exprimer en dehors des édifices cultuels ».
Ce déni de démocratie
parfaitement assumé est un autre indice qui laisse penser que
cette information pourrait ne pas être un canular. Car il rappelle
bigrement des épisodes récents de notre démocratie cuisinée façon
socialo-umpéiste.
Considérons aussi le
profil des deux gauchistes qui auraient commis ce dossier, les Galut
et Benbassa. La consultation de leur CV politique sur Wikipedia
laisse assez peu de doute sur leur potentiel de nuisance. On relèvera
d'ailleurs, pour ce qui est de la sénatrice juive écolo, l'ironie
de la situation : dénoncer la supposée provocation à l'égard
des muzz, que représente un nom de commune rappelant un Saint
chrétien, et s'appeler à titre personnel Benbassa, est assez fort
de café. Saucisson-Pinard suggère que si Saint-Nom la Bretèche
devait être débaptisée, Esther Benbassa abandonne également son
patronyme bien trop empreint de juiverie et donc excessivement
provocateur à l'égard des muzz, pour s'appeler..., on ne sait
pas... Macheprot ? Esther Macheprot. Encore que Esther... On
doit pouvoir trouver plus neutre...
Si l'existence de ce
dossier devait s'avérer, et s'il devait voir dans un futur plus ou
moins proche une application de son contenu, Saucisson-Pinard ose
espérer que cela reviendrait pour nos socialos en panique totale, à
jongler allègrement avec des torches allumées dans une poudrière.
Et que ce dossier soit l'étincelle qui déclencherait enfin cette
révolte qui couve, parmi les forces de bon sens de ce pays. Même au
prix d'une guerre civile. Une fois les charlots qui ont osé écrire
de telles propositions, mis hors jeu, il conviendrait, afin de
satisfaire leur besoin de références historiques révolutionnaires
auxquelles ils semblent tenir tant, qu'ils soient exécutés en place
publique. On pourrait, Saucisson-Pinard suggère, juste aménager le
mode d'exécution, à titre de mansuétude compréhensive. Et en
choisir un plus en harmonie avec leur dhimmitude revendiquée :
plutôt que la guillotine aux relents bien trop franchouillards, on
pourrait proposer au Galut un égorgement sur l'échafaud et à la
Benbassa une lapidation en règle.
Et si ce dossier n'était
en fait qu'un fantasme, une coquecigrue, une pure invention
médiatique « nauséabonde » et paranoïaque, eh bien, au
moins aura-t-il donné le prétexte à Saucisson-Pinard d'un article
appelant à la vigilance. Car, comme disait sa grand mère: « Méfie
té, méfie té quand même ! »...
"Saucisson-Pinard a croisé un article de presse..." : Il serait bon que vous citiez vos sources sinon votre article perd toute crédibilité et donc vous aussi ! Vos jeux de mots douteux "journalopes" et autres "petit Caudillo" tendent aussi à mettre par terre toues vos démonstrations qui ne sont pourtant pas toujours sans intérêt. C'est dommage, quel gâchis !
RépondreSupprimerPas de crédibilité, mots douteux, gâchis, moi à votre place, je passerais mon chemin! Pas vous?
Supprimerc'est super cet article et pas impossible du tout vu le nombre de couillonnades qu'accumulent ces deux bien pensants
RépondreSupprimerje suis contre le changement de nom des communes a part walls Siprend commun manche bien sur
par chez nous , en deux sèvres, ayant du rechercher la commune d'Argenton le château pour inscrire une petite a l'école , (je venais d'arriver et on m'avait indiqué en mairie le collège a Argenton le château)...j'ai erré dans le département a la recherche de cet Argenton le château dont chacun me parlait , mais rebaptisé Argenton les vallées , je ne trouvais pas la pancarte .
As tout hasard je garde mes cailloux dans un seau ...cela peut servir !
amicalement
Vallées, Château... Tomatoes, potatoes... Tant que c'est pas Argenton les Trois Mosquées...
SupprimerOh la vache dites donc, quel magistral article!
RépondreSupprimerComme disaient les Ritals "se non e vero e ben trovato" mais je crois bien ces deux résidus de fausse-couche capables de déféquer un projet de cette nature. Comme vous j'en arriverais presque à le souhaiter, non seulement pour voir inaugurer " Valls Siprancommun Manche" mais aussi pour secouer sévèrement la majorité silencieuse pendant qu'elle est encore majoritaire...et puis on peut toujours rêver...
Amitiés.
Le rêve n'a plus de prix de nos jours...
SupprimerSi nos saints les dépriment, une seule solution, la remigration !
RépondreSupprimerQui les retient ?
Les muzz en muzzie et les dromadaires seront bien gardés.
PS : je n'arrive plus à commenter chez vous !
Carine
Ce qui les retient? Nos allocs, les qualités d'accueil, l'aveuglement et la connerie sans borne de nos gouvernants, la docilité et le zèle des collabos immigrationnistes... Il vous faut d'autres raisons? Ils ne partiront pas de leur plein gré, c'est certain. Trop à perdre. Il faudra donc de gentilles persuasions, du genre de celles qu'ils ne pourront pas refuser...
SupprimerJ'ignore pourquoi vous ne pouvez pas commenter. D'autant plus désolé que vos commentaires sont toujours appréciés, Mouette.
les allocs cela va très loin dans la bonté pour certains , je me souviens que dans ma carrière j'ai vu partir au bled , au frais des alloc..".tout le couli la bès ", pour enterrer dans une terre plus digne que la notre un enfant du bled, heu un Français de Fwance, mort d'un coup de fusil pendant son travail de vente de" farine" dans les coins de porte ...Ils ont mené le deuil quarante jours là bas avec les subsides de notre chère très chère caisse d'allocations !
Supprimerce dealer, car s'en était un, fut présenté par la presse locale comme un valeureux grand frère
ils auraient bien tort de s'en aller , vous en connaissez des rats qui quittent le fromage tant qu'il reste quelque chose a grignoter ?
Oui vous avez remarqué? Les Arabes "français" vivent en France mais se font enterrer au bled... D'ailleurs, souvent les juifs font de même (voir les victimes de Mehra...) Et si les Arabes faisaient le contraire? Vivre au bled et enterrer en France; j'aurais rien contre...
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