Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 13 janvier 2015

Charlie est chelou!



Elle est quand même bien louche, cette affaire des attentats de Charlie Hebdo. Chelou, comme disent les djeunes.

Pourquoi louche ? Parce qu'elle a réuni des millions de personnes dans la rue dimanche ?
Non, cela n'a rien d'étonnant. Car il faut bien le reconnaître, cette manifestation, pardon, ce défilé était une vraie auberge espagnole : chacun pouvait y trouver ce qu'il y apportait. D'abord le mot d'ordre général qui consistait à dire « plus jamais ça » pouvait difficilement faire débat, hormis dans certaines banlieues de racailles maghrébines que les médias se sont d'ailleurs bien gardées de montrer. Donc ce mot d'ordre était au moins aussi rassembleur que s'il s'était agi de défiler pour demander plus d'argent, la suppression de tout impôt, de l'amour garanti, l'essence gratuite, six mois de vacances par an et la retraite à 35 ans, le tout sans rien toucher aux avantages déjà acquis.

Et dans le détail, chacun y trouvait motif à y participer.
Les bobos étaient contents de trouver une occasion de montrer leur affliction devant l'agression du torchon de contre-culture qui a bercé leur jeunesse estudiantine sur les bancs de fac de Nanterre.
Les Tartuffes gauchos de la liberté d'expression qui demandaient hier encore la censure de Zemmour et la mise au pilori du livre de Houellebecq se refaisaient une virginité morale de tolérance. Une tolérance qui cependant avait été très discrète chez eux quand l'atteinte à la liberté d'expression concerna celle d'un dessinateur qui n'était pas de leur bord :Konk. Konk est un dessinateur féroce, de grand talent, beaucoup d'humour. Mais certes, il était sans aucune vulgarité, et surtout de droite. Donc viré de l'Evénement du Jeudi, de Marianne, du Monde et même du Figaro, par ceux-là mêmes qui se sont prétendus « Charlie » dimanche. Il faut préciser, il est vrai, que Konk avait déclaré ne pas forcément prendre pour argent comptant tous les détails du conte de l'Holocauste, ce qui, dans notre pays de liberté d'expression paré des lois Pleven et Gayssot, est assez couillu. 

Les gens qui voulaient bouffer du musulman avaient enfin l'occasion de dénoncer l'islam sans se faire accuser de racisme.
Les musulmans pouvaient se démarquer d'une frange médiatiquement encombrante à peu de frais, certains sans doute en toute bonne foi et beaucoup d'autres dans l'application d'une taqiya bien comprise (accepte la main qui te nourrit tant que tu n'es pas en position de la mordre).
Des gens de droite se félicitaient de faire partie d'une France rassemblée et occupant le devant de la scène internationale comme aux plus beaux jours de sa splendeur passée. D'où la mixité étrange dans ce défilé, de gauchos à tendance anar et de personnes applaudissant les forces de l'ordre et chantant la Marseillaise.

Donc, non, ce n'est pas le succès de ce rassemblement qui interpelle.
C'est plutôt la façon dont tout ceci a été organisé.

Explications : revenons à la chronologie des évènements.
Mercredi en fin de matinée, les médias nous apprennent qu'une attaque vient d'avoir lieu dans l'immeuble qui abrite les locaux, entre autres, de Charlie Hebdo. Pendant plusieurs heures dans l'après-midi, on ignore encore le nombre exact d'agresseurs. Dès le lendemain, alors qu'on en est encore au tout début du développement de cette affaire, des affichettes imprimées du fameux « Je suis Charlie » fleurissent partout comme par enchantement, sur un modèle unique. C'est par millions que ces affiches sont disponibles le vendredi et samedi qui suivent. Partout dans le monde et dans toutes les langues !
Des abribus accueillent le slogan en affiche grand format.
Un spot télé avec une chanson interprétée par Maxime Le Forestier s'insinue dans les pages pub des chaînes télé qui sont réservées normalement des semaines ou des mois à l'avance par les annonceurs.
Mieux : le dimanche soir, au Golden Globe Awards, de l'autre côté de l'Atlantique, des stars américaines dont George Clooney arborent un badge « Je suis Charlie » ! Pas un badge bricolé, non. Un vrai badge ! Et tout ça dans les 3-4 jours qui suivent la fusillade? Vous ne trouvez pas ça étrange, bizarre, sidérant, insolite, singulier, surprenant, incroyable, vous ? Saucisson-Pinard, si !
A ce stade, ce n'est plus de la réactivité, c'est de l'instanténéité, si vous permettez ce barbarisme. Bref, très très louche. 
L'affaire Charlie est chelou !

N'importe quel responsable marketing ayant eu à lancer une campagne d'ampleur à un niveau national, et a fortiori international, sait qu'il lui faudra des semaines et des semaines pour organiser tout ça. Parce que les imprimeurs capables de faire face à une telle demande ont besoin de temps, ne serait-ce que pour s'approvisionner en papier. Parce qu'ils ont un planning dans lequel ils doivent insérer la demande du client. Parce que créer un concept de communication ne s'improvise pas. Parce que la livraison d'affiches dans tous les coins du monde et leur distribution au consommateur final demandent du temps. Parce que la réservation d'espaces publicitaires dans les abribus ou à la télé ne se fait pas à la dernière minute.
Saucisson-Pinard veut bien que certaines manifestations populaires soient spontanées. Mais dans le cas présent, ce n'est plus de la simple spontanéité d'amateurs qui font à la va-vite quelques calicots taillées dans des draps troués, avec des slogans improvisés divers et variés peints à grands coups de pinceaux maladroits. On est bien ici dans une organisation professionnelle qui ne suppose aucun à-peu-près. Et surtout, une organisation qui a besoin de temps pour s'accomplir. Et manifestement, entre le mercredi fin de matinée des premiers tirs de Paris 11e et le badge de Clooney de dimanche à Los Angeles, le temps n'y est pas. IM-POS-SI-BLE.

Et qui finance tout ça ? Qui d'autre que l'Etat bien sûr ! Vous n'avez jamais constaté le temps requis par une Administration étatique pour sortir un budget, même modeste? Les victimes d'une catastrophe naturelle que l'Etat s'engage à indemniser « d'urgence » et qui touchent leurs premiers euros des mois ou des années après les faits, savent de quoi il est question ici.

Et l'organisation d'une rencontre internationale de chefs d'états ou de leurs principaux représentants ? Croyez-vous qu'elle puisse s'improviser au débotté ? Avec l'intendance que cela suppose, les conditions matérielles et de sécurité à assurer ? Peut-on croire que cela puisse se faire comme l'invitation d'un copain de fac qui est de passage dans le quartier : « tiens, t'es dans le coin ? Eh bien, passe à la maison, on se fera une bouffe ! Mais à la fortune du pot, hein ? »

Si la mobilisation des participants peut sembler joyeusement spontanée, l'organisation qui est derrière et qui est indispensable pour précisément faire croire que la mobilisation est spontanée est forcément professionnelle. Et il lui a fallu du temps. Beaucoup de temps.

Alors la question se pose. Comment le gouvernement a-t-il pu préparer à l'avance la réaction à un événement supposé inattendu ?

Mais avant de répondre, regardons le contexte. Hollande est dans les sous-sol de la popularité. Même sa majorité se divise, avec les frondeurs en embuscade. Les élections récentes sont catastrophiques, et celles à venir s'annoncent cataclysmiques. La population française devient de plus en plus allergique à son immigration, et surtout à son immigration maghrébine. Le FN monte chaque jour toujours un peu plus dans les intentions de vote et gagne en popularité. La politique de diabolisation à l'égard des Le Pen, malgré les efforts entêtés des médias aux ordres, fonctionne de moins en moins bien. Pire, le mouvement anti-islam Peliga lancé depuis octobre dernier en Allemagne se développe de façon exponentielle, et risque de faire tache d'huile en France. Ce mouvement est une grosse écharde qui commence à provoquer une inflammation purulente dans le pied de Merkel.

Au gouvernement, on n'aurait rien contre une bonne vieille diversion capable de rassembler, fût-ce de façon artificielle et provisoire. L'essentiel étant de gagner du temps pour repousser autant que faire se peut une échéance qui paraît se rapprocher un peu trop vite à son goût. Mais attention : rassembler, oui, mais quand même pas jusqu'aux sympathisants FN qui doivent nécessairement demeurer les parias de la vie politique française : Faut pas déconner non plus.

Alors, comment prévoir l'élément déclencheur de cette diversion afin de pouvoir l'exploiter au mieux ? Boule de cristal ? Tarot ? Marc de café ? Elisabeth Tessier ? Un peu aléatoire tout cela.

En revanche, si « on » apprenait qu'un attentat devait être commis, peut-être n'y aurait-il pas forcément urgence à s'interposer ? Rien de tel que la désignation d'un ennemi susceptible de menacer la Nation (Nation dont on retrouve tout d'un coup l'intérêt du concept fort opportunément) pour rassembler et faire front commun. Ce principe est vieux comme le monde. Encore faut-il qu'on laisse cet ennemi agir avant de pouvoir exploiter ses actes.

« On » apprend donc qu'un attentat va viser le journal satirique, emblème moribond de la gauche anarcho-communiste et un magasin juif. Peut-on rêver mieux ?
Bien sûr, on avait eu récemment l'assassinat par des islamistes de Gourdel, en Algérie. Mais bon, d'abord c'était en Algérie, pas en France. Et puis c'était un simple randonneur, un illustre inconnu qui n'avait jamais dessiné les fesses d'un pape ni transformé un crucifix en objet obscène. Bref, pas un artiste porteur de la symbolique de gauche laïque et anti-bourgeoise. Et il n'était même pas juif, ce con. Aucun intérêt donc.

Tandis que là, c'est le bingo. Charlie Hebdo aurait été de toutes façons voué à crever économiquement cette année. Il est temps de tirer parti du potentiel de valeur que peuvent avoir cet octogénaire libidineux et ce septuagénaire adolescent très très attardé coiffé à la Mireille Mathieu. Et effectivement cette valeur, à la Bourse des actions humanistes, va crever le plafond en atteignant une surcote inimaginable : dans la même semaine, 2 000 nigérians sont tués par les islamistes de Boko-Aram sans que nos bonnes âmes médiatico-politiques n'aient levé un sourcil. Une gamine de 10 ans est jetée en bombe vivante pour tuer 19 personnes, mais nos médias ne sont concernés que par la mort de quatre collègues. Pas deux mille. Quatre. Quatre scribouilleurs porteurs à eux tout seuls, sur leurs épaules cacochymes, du principe sacré de la liberté d'expression. Car il ne faut pas se tromper. Toute l'affaire Charlie ne repose que sur ces quatre personnes. S'il ne s'était agi que de trois policiers, un employé de maintenance et de quelques autres salariés de seconde zone, la nouvelle n'aurait fait au mieux qu'une mention dans un ou deux journaux télévisés du soir.

Que ces projet d'attentat soient la création de branquignols à la petite semaine n'avait aucune importance. On ferait ce qu'il faut avec l'aide de médias complaisants pour les faire passer pour des professionnels de haute voltige. Et nos journalopes de nous présenter, intervenants après intervenants, ces dangereux terroristes maniant la kalachnikov comme personne. Sauf que pour manier un pistolet mitrailleur, il n'y a pas besoin d'avoir fait l'Ecole Militaire. Le premier crétin venu en est capable. En revanche pour commettre un attentat sans se faire repérer avant et pouvoir s'échapper longtemps, cela demande une autre trempe de candidats.
Et dans le cas présent, que constate-t-on ? Deux clampins qui se trompent d'adresse, demandent leur chemin jusqu'à la cible, oublient une carte d'identité dans un véhicule, ne prévoient aucune stratégie de fuite, sont obligés de braquer en toute improvisation une première voiture, puis plus tard une seconde, vont dans l'est de Paris dans l'Aisne, puis reviennent sur leur pas en Seine et Marne, au terme d'un cheminement erratique? Des professionnels du terrorisme, ça ? De qui se moque-t-on ? Un vrai terroriste aguerri peut sortir du pays et mettre des années avant d'être retrouvé en Amérique du Sud ou ailleurs. Comme Carlos par exemple.

Et ce Coulibaly qui manque de tout faire foirer son entreprise en intervenant en toute improvisation lors d'un banal accident de la circulation alors qu'il est supposé mener une prise d'otages dans un magasin juif quelques heures plus tard ? Un professionnel de l'attentat, lui aussi ? Dans une comédie de Mel Brooks, oui. Pas dans la vraie vie.

Bref, si « on » avait eu connaissance de ces projets d'attentat et qu' « on » se soit croisé les bras en se contentant d'observer leur préparation, puis leur déroulement, ça laissait effectivement du temps pour préparer l'après-attentat. Son exploitation politico-médiatique. Il n'est pas impossible qu'  « on » ait aussi un peu aidé en sachant suggérer aux intéressés que ce mercredi était un jour de conseil de rédaction au grand complet... Car vu le manque de préparation évident de l'attentat dans ses autres composantes, on a du mal à imaginer que les frères Kouachi aient découvert ça tout seul. Quant à une simple coïncidence....

En termes de jeu d'échec, on appelle cela sacrifier un pion pour faire avancer sa Reine. Ou en l'occurence, ce Fou d'Hollande. Car enfin, à qui profite surtout ce massacre ? Les familles des salariés de Charlie Hebdo et celles des autres victimes de l'hypermarché casher devraient se poser la question.

Bien entendu, il aurait été délicat qu'on finisse par capturer vivants ces charlots de l'affaire Charlie et qu'ils apparaissent publiquement pour les branquignols qu'ils sont.
Donc, après le siège de l'entrepôt où ils se sont réfugiés, « on » nous dit qu'ils sont opportunément sortis pour attaquer les forces de l'ordre, avant même que ces derniers ne lancent un assaut.
Curieux non ?
Et les tireurs d'élite du Raid, qui ont eu tout leur temps pour s'installer, se protéger, ajuster leur position, qui sont capables d'atteindre une pièce d'un euro à 150 mètres, n'ont pas pu juste neutraliser ces deux terroristes en leur tirant une balle dans les rotules ou une flèche hypodermique capable d'assommer un éléphant ? Sans doute n'ont-ils pas eu une trop grande pression de la part de leur hiérarchie à garder vivants leur cibles et en même temps, on peut comprendre leur jouissance à truffer ces salopards de plomb.

En tous cas, la mort des trois comparses semble bien opportune pour clore à peu de frais ce qui semble bien pouvoir être une grande machination.


9 commentaires:

  1. Personnellement je n'y crois pas mais c'est une théorie qui se tient.
    Hélas, elle ne pourra jamais être vérifiée, vous pensez... alors nous sommes
    condamnés au doute éternel.
    De toute façon cette histoire ne profitera à personne, même si momentanément Hollandouille monte un peu dans les sondages, il ne tardera pas à dégringoler de nouveau et vite fait encore; quant au torchon gauchiard ça lui fera un sursis de quelques mois.
    Amitiés.

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  2. Si cette théorie était vraie, beaucoup de personnes auraient été au courant, y compris le fabricant de badge de californie.. pas de soucis on peut compter sur lui il ne dira rien.. chaque élément de cet article est très facilement démontable, aussi facilement que ceux qui avancent que l'homme n'a jamais marché sur la lune.. ces barbares sont justes des tarés, les liquider (c'est bien dommage) est l'unique solution.. une balle dans la rotule ? euh il reste encore les bras pour tirer.. une flêche hypodermique ? euh t'as déjà vu un produit en fléchette qui endort en 1 sec... non non un peu de sérieux..

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  3. "T'as" déjà vu: on se connaît? Je ne crois pas. Il met combien de temps à vous endormir, votre anesthésiste? Sans tomber dans le complotisme à tous crins, cette récupération si prompte pose

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    1. Entre 10 et 30 minutes, selon l'état de stress de l'animal.
      Le seul produit vraiment rapide, l'étorphine, est extrêmement toxique, et adapté à quelques espèces précises, équidés, éléphants, rhinos.

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    2. 10mn! Lors de ma dernière anesthésie, 2 secondes!!!

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  4. "Vous ne trouvez pas ça étrange, bizarre, sidérant, insolite, singulier, surprenant, incroyable, vous ? Saucisson-Pinard, si !"
    Moi aussi.
    On est deux !
    On peut faire une manif sans tomber sous le coup de l'accusation d'un rassemblement de plus de 5 personnes !

    Sacrée organisation, vous avez remarqué aussi...

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  5. De toute façon, il y aura toujours des gens qui ne se poseront aucune question, de peur d'être rangés dans la case des pabos.

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  6. je ne sais pas si c'est un complot pour remettre bien droit sur le trône celui qui nous fait caguer, mais cela démontre en long en large et en majuscule que celui qui nous gouverne est bien le roi des" cons que nous sommes" de tolerer les" intolérables intolérants importés" depuis des lustres .

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