Comme il les aime
rassemblés, les Français, notre président éclairé ! Et
comme les mérdias aussi les adorent voir unis dans un même élan,
parler d'un même bêlement...
Il n'y a qu'à voir
l'excitation de nos journaleux depuis 15 jours. Ils reçoivent les
évènements de Charlie comme un cadeau de Noël un peu tardif. Ils
sont comme ces gosses au pied du sapin qui ont ouvert leurs paquets
et trépignent d'une joie hystérique en se roulant dans les papiers
désormais froissés qui emballaient les jouets attendus
fiévreusement depuis des mois et enfin serrés très fort contre
leur coeur.
Il y a eu les journaux
télévisés et radios qui tournaient en boucle sur les attentats des
deux pieds-nickelés arabes et du keffir du magasin casher.
Puis on a eu les journaux
télés et radios qui tournaient en boucle sur les défilés « Je
suis Charlie », défilés dont la rapidité à être
professionnellement organisés laisse songeur (voir article
précédent).
On a maintenant les
journaux télés et radios qui tournent en boucle sur l'après- « Je
suis Charlie ».
Et on sent qu'ils sont bien partis pour une semaine de charlisation supplémentaire.
Et on sent qu'ils sont bien partis pour une semaine de charlisation supplémentaire.
Bref, on est charlirisé
à mort depuis près de quinze jours.
Et ça tombe bien :
il ne s'est absolument rien passé en France et dans le monde pendant
ce temps-là. En effet, la planète entière a eu la délicatesse et
le bon goût de cesser de fonctionner tout le temps que la France
était absorbée dans la contemplation de son nombril. Mieux, le
monde entier s'abîmait lui aussi dans cette contemplation.
C'est du moins ce que le
vulgum pecus serait enclin à croire en absorbant la soupe
mérdiatique qu'on lui administre, l'entonnoir plongé au fond de sa
gorge, et Hollande Ouille et le petit-Caudillo-aux-mâchoires-serrées
lui massant énergiquement le cou pour mieux y faire passer la
substance grasse vivrensemblesque, avec plein de morceaux de
pasdamalgame dedans.
La manifestation de
Riposte laïque du 18 janvier, prévue de longue date, et dont
l'objet était de dénoncer les dangers de l'islamisation de notre
pays est aujourd'hui interdite par la Kommandantur socialiste de
Paris. Interdite officiellement au lendemain même de ces défilés
organisés en l'honneur de la Liberté d'Expression. Il faut lui
reconnaître cela, à notre dictature socialiste : elle a le
sens du timing ! Et que s'est-il passé depuis le moment où
cette manifestation a été annoncée et celui de son interdiction ?
Des sauvages islamiques ont trucidé dix-sept Français au cri de
Allahou akbar !
On comprend donc
l'inutilité, voire le danger de l'avertissement que se voulait
lancer Riposte Laïque ! Il était donc urgent d'interdire cette
manifestation.
Combien de fois
faudra-t-il vous le dire ? Il y a, sur cette planète, les
gentils muzz et les méchants muzz. Les gentils muzz sont tous en
France, les méchants muzz sont à l'étranger. En Syrie ? Des
méchants muzz. En Irak ? Des méchants muzz. Au Pakistan ?
Des méchants muzz. En Afghanistan ? Des méchants muzz. Au
Niger, où des centaines de lieux de cultes chrétiens viennent
d'être incendiés ? Des méchants muzz. Partout. D'ailleurs, on
ne les appelle pas muzz, mais Islamistes : c'est bien qu'il y a
une différence, non ? Et par un effet quasiment magique, dès
qu'un muzz vient en France et s'y reproduit, il devient un gentil
muzz. Magique, qu'on vous dit. D'autant plus magique que le gentil
muzz continue pourtant de lire le même livre religieux que le
méchant muzz.
Oh, bien sûr, il y a ici
ou là, des petits ratés. Des petits Coulibaly, des petits Mérah,
des petits Kouachi et quelques Vladimir anonymes. Mais bon, ne nous
arrêtons pas à ces sordides détails. Et puis en fait, non, on
exagère, il y a aussi des muzz à l'étranger qui sont des gentils
muzz : ceux qui financent les milliardaires en short du PSG,
achètent des grands magasins français etc...
Car, vous l'avez bien
compris, et si vous ne l'avez pas encore compris, on va encore vous
l'expliquer à grands coups de nouvelles lois orwelliennes : ces
attentats charliesques n'étaient qu'une ode au « on est
différent et on est bien ensemble » comme la télé le
proclame dans ses spots tout aussi charliesques financés par... Par
qui, au fait ?
A ce propos,
Saucisson-Pinard attend avec impatience l'intervention du CSA pour
dénoncer ces publicités clandestines (si peu clandestines en
réalité, faut le reconnaître) en faveur de ce journal qui est,
ôtez-lui un doute, une entreprise privée, non ? De même,
Saucisson-Pinard attend les récriminations larmoyantes habituelles
des syndicats et de l'extrême gauche pour ces aides financières
d'Etat octroyées au patronat d'une entreprise lui permettant de
sortir 3 millions d'exemplaires de son PQ en devenir, alors qu'il en
sortait péniblement 50 000 par semaine jusque-là. L'ironie de
l'affaire, soit dit en passant, étant que finalement, Cabu, Wolinsky
et Cie auront vendu beaucoup plus, morts que vivants...
Et c'est sans doute aussi
en conformité avec la Liberté d'Expression célébrée par Hollande
Ouille, toute la clique de bien-pensants avec des trémolos dans la
voix, et ces millions de cocus de l'ENR (l'Emotion Nationale
Récupérée) que dans le même temps, la sinistre de la Justice
Taubira prépare la répression des sites et communications sur les
réseaux sociaux d'opposants et d'identitaires. La Taubira n'est pas,
on le sait, à un paradoxe près, dans ce pays où on se flatte de
pouvoir se moquer de façon assez puérile, il faut bien le
reconnaître, et surtout gratuitement, des interdits d'une religion
obscurantiste mais pas de représenter la ministre de la justice sous
les traits d'une guenon.
Bref, Hollande Ouille et
nos mérdias aux ordres aiment rassembler les Français. Comme le
joueur de flûte de Hamelin du conte des frères Grimm rassemble les
enfants de la ville pour les noyer dans la rivière.
Sais tu quel nom la dernière promo de l'ENA s'est choisi ? Je te le donne en mille: Orwell !
RépondreSupprimerLucidité ou provoc? Étant donné que l'ENA est le nid d'où proviennent tous les responsables de ce fiasco général, je pencherais pour la provoc.
SupprimerTrès bien vu le coup du joueur de flûte, c'est exactement ça, on ne peut pas trouver meilleure allégorie!
RépondreSupprimerEt puis, bientôt ils vont nous refaire le coup de la "piste d'extrême droite", je suis prêt à parier...
Amitiés
La protection de Charlie était bien modeste au vu des menaces.
RépondreSupprimerLe slogan officieux de la manif était:"défilez,il n'y a rien à voir."
"Il faut que tout change pour que rien ne change."
"Interdite officiellement au lendemain même de ces défilés organisés en l'honneur de la Liberté d'Expression"
RépondreSupprimerElle est très bonne ^^
Faut le faire quand même ! Fallait oser !
Quel billet ! Non mais quel billet !
Et pourtant, il est interdit d'interdire...
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