Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 30 avril 2013

Moi, Président, je... ? Toi, Président, tu...!!!!


Le 2 Mai 2012, Hollande Ouille voulait marquer les esprits durant son débat d'entre les deux tours de Présidentielle avec sa diatribe anaphorique désormais célèbre: « Moi, Président de la République, je... »

Si le candidat avait été d'une autre trempe, ça aurait eu de la gueule. Malheureusement, avec un tel profil d'incompétent et son inexpérience abyssale, c'était d'une prétention ridicule qui confine au grotesque. Les Français qui ont voté pour lui sont en train de s'en apercevoir, à leurs frais (et hélas, aussi aux nôtres.)

Pour célébrer l'anniversaire de cet épisode de la campagne présidentielle, il était normal (et l'adjectif est de circonstance) que l'anaphore lui revienne comme un boomerang dans sa face d'ahuri.

Aussi au terme d'un an d'exercice calamiteux, tout le monde peut constater que :


« Toi, Président de la République, tu as atteint et dépassé le seuil des 3 millions de chômeurs et même battu un record historique,

Toi, Président de la République, tu as fait perdre à la France son triple A dans toutes les agences de notation,

Toi, Président de la République, tu as été incapable d'honorer la promesse de mettre le déficit français sous la barre des 3% du PIB.

Toi, Président de la République, tu as rassemblé dans ton gouvernement une ribambelle de pieds-nickelés de la politique, des profiteurs ( Taubira, Batho), des magouilleurs repris de justice (Ayrault, Fabius), des tricheurs-menteurs (Cahuzac), et des incompétents (ceux déjà cités et tous les autres),

Toi, Président de la République, tu as augmenté fortement la fiscalité sur tous les Français et diminué leur pouvoir d'achat,

Toi, Président de la République, tu as poussé les gros revenus à fuir le pays et à aller payer leurs impôts à l'étranger,

Toi, Président de la République, tu es intervenu dans le cours d'une élection législative en faveur d'un candidat de ton camp,

Toi, Président de la République, tu es intervenu dans le cours de la Justice, en faveur de ta maîtresse,

Toi, Président de la République, tu as porté atteinte au statut du mariage et de la famille, un des principaux piliers de la société,

Toi, Président de la République, tu t'es ridiculisé à quasiment chaque rencontre internationale, avec ton attitude gauche, ton élégance de clown, ton élocution de débile mental, ton anglais de cancre, et par ta faute, la France est la risée du monde,

Toi, Président de la République, tu as honteusement baissé ton froc devant le parlement algérien,

Toi, Président de la République, tu as cassé le couple franco-allemand dans l'Europe au profit d'un nouveau couple anglo-allemand et tu as relégué la France dans le clan des pays du Sud à la traîne,

Toi, Président de la République, tu as pratiqué un népotisme indécent en faveur de ton ex-compagne,

Toi, Président de la République, tu as osé mettre en scène à l'Elysée une signature de gros contrat entre la société Airbus et un pays dans lequel tu n'es même pas allé, dans le seul but de t'en attribuer de façon grotesque le mérite,

Toi, Président de la République, tu te rends coupable d'abus de biens sociaux en finançant avec les deniers publics le bureau de ta maîtresse et ses salariés, ou tu as fait une fausse déclaration de patrimoine en n'incluant pas celui de ta concubine (au choix, selon le statut qu'on veut bien donner à la journaliste jet-setter de Paris-Match qui te suit partout),

Toi, Président de la République, contrairement à ton engagement, tu t'es comporté en chef de parti en rencontrant à l'Elysée, des députés et responsables du PS. »


On pourrait continuer l'exercice sur plus de lignes encore, tant il y a à dire sur le désastre que représente cette première année de quinquennat. On se limitera à ces 16 réflexions, puisque Hollande Ouille nous avait assommé du même nombre de prétentieux engagements.

En faisant ce premier bilan d'un an, on a peine à croire qu'on va devoir (ou même pouvoir!) supporter encore quatre ans de maladresses, mensonges, reniements, fautes, incohérences, immobilisme, pénurie d'idées, diversions, bref quatre ans d'incompétences et d'arnaques. « Putain, encore quatre ans ! »
Dites-moi qu'il n'est pas possible que les Français laissent un tel guignol continuer de précipiter le pays dans l'abîme sans réagir ? Dites-moi que la France n'est pas peuplée que d'aveugles ou de flagorneurs, dites-moi qu'à un moment donné, il y aura bien suffisamment de gens pour constater et dire tout haut, comme le petit garçon du conte d'Andersen : « Mais, le roi est nu !! ».

Certes, les sondages de popularité créditent Flanby de 25% de sondés lui faisant confiance, ce qui est un record d'impopularité et de défiance, surtout au terme d'un an d'exercice seulement. Mais finalement, 25% c'est encore beaucoup : Pensez, un sondé sur quatre croit encore dans les qualités de chef d'état de Hollande Ouille ! Un sur quatre n'a pas encore vraiment compris ! A l'image d'un Pierre Arditi qui, lors d'une récente interview, reconnaît, certes, que les résultats de la politique du candidat qu'il a soutenu activement avant son élection, se font encore attendre. Mais assure-t-il aussitôt, il lui fait encore confiance car « un an, c'est court ! »

Comment Arditi peut-il être aussi naïf, pourquoi ne voit-il pas qu'au delà des convictions philosophico-politiques qui peuvent être les siennes, nous avons affaire ici à un authentique tocard aux commandes du pays? Comment est-il possible qu'il ne voit pas qu'il est urgentissime de changer le locataire de l'Elysée ? Quel intérêt personnel Arditi, à qui on fera le crédit d'une intelligence au moins moyenne, peut-il avoir à continuer de supporter publiquement Hollande Ouille ? Ou est-il simplement motivé par la lâcheté, par la crainte de se renier, la peur de reconnaître qu'il s'est trompé, et qu'il a aussi trompé les simples d'esprit estimant qu'un saltimbanque bien payé en haut de l'affiche est un citoyen particulièrement qualifié pour désigner le meilleur candidat pour présider aux destinées du pays ?
Ne sait-il pas que lorsque le peuple se retournera contre son président, il n'oubliera pas celles et ceux qui l'ont soutenu ? Et que ceux-ci focaliseront aussi sa colère ? Il faut vraiment tout ignorer de l'Histoire pour ne pas comprendre que le peuple n'est ni amnésique ni miséricordieux quand il est en fureur. Une fois que Louis XVI eût payé sur l'échafaud l'exaspération que le petit peuple nourrit à son endroit, ce sont tous les noms à particule qui ont fini par être visés... Le peuple est parfois juste un peu long à comprendre... mais une fois qu'il a compris...

2 commentaires:

  1. Bonjour !
    Vous pensez qu'il se met à comprendre ?
    Nous faisons tout pour l'y aider.
    Y réussirons-nous ?

    RépondreSupprimer
  2. Rien de moins sûr, quand l'idéologie sectaire prime sur la lucidité...

    RépondreSupprimer