Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 26 janvier 2013

CASSEZ, ASSEZ!!!!!



Une fois de plus nos médias gauchisants, si prompts à donner des leçons à leurs lecteurs, auditeurs, spectateurs, se plantent magistralement dans le traitement d'une information. En faisant leurs unes de la libération de Florence Cassez, en nous rabattant les oreilles de ce retour, en nous abrutissant de commentaires oiseux et d'interviews jusqu'à la nausée, les médias nous démontrent leur manque de lucidité, leur incapacité à jauger l'importance d'une nouvelle, leur inclination à racler le caniveau des bas instincts, leur paresse à traiter en profondeur une affaire.

Faut-il rappeler que Florence Cassez n'était pas une otage enlevée par un quelconque groupe terroriste décidé à mener un chantage contre la France, mais une simple prisonnière de droit commun suite à une décision de justice d'un pays démocratique et souverain ?

Cette décision de justice était éventuellement une faute, certes. Mais si la Justice française avait été exempte d'erreurs, si elle avait été toujours prompte à reconnaître celles, nombreuses, qu'elle a pu commettre, peut-être l'éventuel scandale d'une erreur de la justice mexicaine aurait pu être couverte par nos médias avec autant de zèle. Mais ce n'est évidemment pas le cas.

Peut-être que Florence Cassez est innocente des enlèvements perpétrés par son petit ami kidnappeur local. Sans doute était-elle tout simplement une petite péronnelle fraîchement débarquée de France au Mexique et impressionnée par le pouvoir, par l'argent et par le respect inspiré par la violence d'un chef mafieux. Sans doute s'est-elle crue, de ce fait, au-dessus des lois, dans l'ivresse que ce pouvoir peut donner à une âme naïve. Mais on aura du mal à nous convaincre qu'on peut fréquenter de très près un voyou de cette envergure en ignorant complètement ses activités. Ce genre de complicité, à tout le moins, cette non-dénonciation de malfaiteur, ne méritait sans doute pas soixante ans de prison, mais cela ne fait pas pour autant de Florence Cassez une victime, une sainte ou une héroïne.

Si encore, nos médias français s'était fendus d'une contre-enquête poussée sur cette affaire, ils auraient été en droit d'en exploiter les retombées. Mais ils se sont toujours contentés des mêmes redites : la mise en scène de leurs confrères mexicains dans l'arrestation de Cassez, les multiples recours de cette dernière, les contacts savamment entretenus par les représentants français locaux etc... Mais rien sur le fond. Que l'arrestation filmée de Cassez soit une reconstitution ou pas, ne change rien aux motivations de cette arrestation.

Bien entendu, une telle exploitation médiatique a inévitablement été récupérée par Hollande Ouille avec son air de ne pas y toucher. Accueil au pied de l'avion par le ministre Fabius, invitation à l'Elysée avec accueil sur le perron par la « première maîtresse » de France, et par Flanby soi-même à peine le perron franchi. Et nos télévisions asservies, de filmer l'émouvante scène.

Pauvres médias français. S'il n'y avait pas eu la neige (en hiver, woaw le scoop!) et Florence Cassez, de quoi auraient-ils bien pu parler ? De quoi auraient-ils bien pu remplir leurs articles, leurs couvertures, leurs temps d'antenne ?

Mesdames, Messieurs les journalistes, foutez-nous la paix avec l'affaire Cassez et faites enfin votre boulot ; ne serait-ce que pour mériter vos 7 650 euros de déductions fiscales que le Sénat socialiste a confirmé en catimini en novembre dernier. A l'heure où la chasse aux niches fiscales est ouverte, cette libéralité du fait du prince dont votre caste est la seule bénéficiaire et dont vous vous êtes bien gardés d'en faire bruyamment l'écho, est déjà scandaleuse en soi. Mais elle ne vous dispense pas, en plus, de ne pas mettre la compétence de la Presse française au niveau de ce qu'elle devrait être dans un pays démocratique occidental du XXI e siècle.

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