Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 30 mai 2023

Conflit russo-ukrainien: et si...

 

Avant d'aborder ses élucubrations dans cet article, Saucisson-Pinard vous engage à vous abonner à son blog (cliquer sur "s'abonner" dans la colonne de droite ci-contre) afin de lutter contre les algorithmes de gogole. Ces derniers ont  justement pour vocation d'invisibiliser ces élucubrations qui ne font pas rire un establishment manquant cruellement d'humour. Merci ! 

Ça fait maintenant bien plus d'un an que le conflit russo-ukrainien a commencé. Bien plus d'un an que l'Occident s'inscrit de plus en plus assurément comme cobelligérant, en appui de l'Ukraine. Cette cobelligérance est évidemment médiatiquement non-dite, mais elle n'en est pas moins réelle. Quand on envoie massivement de l'argent et des armes en Ukraine au lieu de limiter son intervention à une aide humanitaire (ce qui serait concevable), quand on applique des sanctions à l'égard de la Russie et uniquement de la Russie, quand on invite le joueur-de-piano-avec-sa-bite qui fait office de président ukrainien au G7 (depuis quand l'Ukraine fait-elle partie du G7?), quand Macreux lui assure le transport à bord d'un avion aux couleurs de la France, il faut appeler un chat un chat, et un cobelligérant un cobelligérant.


Mais alors, une question se pose : quand a-t-on consulté les peuples pour s'assurer qu'ils étaient d'accord pour être entraînés dans ce conflit qui, objectivement, ne les concerne pas ?

Cette question se pose pour chacun de ces pays cobelligérants qui ne s'avouent pas l'être publiquement. Les Français, les Allemands, les Anglais, les Américains n'ont à aucun moment eut à répondre à la simple question : êtes-vous d'accord pour que votre pays entre en conflit ouvert contre la Russie, aux côtés de l'Ukraine dont vous ignoriez à peu près tout avant février 2022, si ce n'est quelques entrefilets médiatiques occasionnels qui qualifiaient ce pays de champion de la corruption ?

Or, le Droit est formel, en tous cas en France : pour que le pays entre en guerre, la question doit être posée au moins au Parlement et recevoir une réponse affirmative. N'évoquons même pas la solution d'un référendum auquel notre prétendue démocratie et notre République et ses fameuses « valeurs » sans cesse évoquées, semblent avoir définitivement renoncé à avoir recours.

Aussi, quand on dit « la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Amérique sont en guerre non-dite contre la Russie » que veut-on dire réellement ? Veut-on dire « les Français, les Allemands, les Britanniques et les Américains veulent entrer en guerre contre la Russie » ou plus exactement, « Macreux, Scholz, Sunak et Biden veulent affronter Poutine ? ». La nuance sémantique entre ces deux façons de poser la question n'en est, en fait, pas une !


Pour tenter d'apporter une réponse claire à la question si cet engagement belliciste des dirigeants occidentaux sus-nommés est une décision personnelle de chacun d'eux (ou des états profonds qui les manipulent, mais peu importe, ne compliquons pas le débat...) ou si il est partagé par leurs peuples, imaginons l'hypothèse suivante :

Macreux est porteur d'un virus mortel. Ce virus, une fois implanté dans l'organisme, ne met que quelques heures à appliquer sa funeste besogne. Or, au cours de ce dernier G7, Macreux serre la main de Biden-the-cheater, de Rishi Sunak, et d'Olaf Scholz. D'ailleurs, il ne fait pas que leur serrer la main, il les papouille allègrement comme il a l'habitude de faire avec tous ses interlocuteurs. Pendant qu'il y est, il papouille aussi Zelensky et la Hyène (Tous les goûts sont dans la nature. A propos, à quel titre elle était au G7, celle-là? De quel pays est-elle la représentante ?).

Et pendant qu'on y est, et pour faire bonne mesure, imaginons que le Sunak infecté a l'occasion, à son retour à Londres, de serrer la main de Boris Johnson. Il n'y a pas de raison, après tout ; Johnson a été le premier à étouffer au début du conflit, toute tentative de négociation de paix.

Bref, le virus se répand comme la poudre dans l'organisme de ces « élites » et ces belligérants en puissance, à peine rentrés dans leurs pays respectifs, trépassent tous. Imaginons.

Bon, c'est vrai, Saucisson-Pinard vous l'accorde, cette hypothèse est assez capillo-tractée.

Imaginons alors une autre hypothèse. Imaginons qu'un tireur d'élite ou un drone, ou n'importe quel autre moyen que les technologies modernes doivent aujourd'hui permettre, (d'autant que la Russie semble être plutôt à la pointe en ces matières), vise personnellement Macreux, Sunak, Scholz et Biden. Quitte à rêver, ajoutons à cette liste de cibles, Zelensky et la Hyène, pour faire bonne mesure. Imaginons que chacun d'eux aille donc, enfin, faire quelque chose de positif de leur vie, pour changer, en allant nourrir les vers.

Dans cette hypothèse ou dans la première évoquée, la question en finalité reste la même : est-ce que le conflit russo-ukrainien ne trouverait pas d'un seul coup d'un seul une nouvelle destinée ? Est-ce que franchement, les peuples français, anglais, allemand et américain reprendraient à leur compte les intentions bellicistes de leurs leaders disparus ? Saucisson-Pinard en doute.

Etant donné l'impopularité de chacun de ces dirigeants dans leurs pays respectifs, est-ce que chaque peuple ne s'en avouerait pas, mezza voce, plutôt soulagé, et ce conflit ne s'éteindrait-il pas de lui-même, la Russie récupérant le Donbass, et le peuple ukrainien ne verrait-il pas son cauchemar se terminer enfin ?

Et franchement, qui regretterait la Hyène, à part son mari qui a bien bénéficié financièrement des largesses de l'UE à son égard grâce à la position de son épouse à la Commission européenne, et à part Bourla, PDG de Pfizer, qui aurait à trouver un autre fonctionnaire de l'UE à corrompre pour vendre ses poisons ?


On rétorquerait à Saucisson-Pinard que la disparition de Poutine pourrait aussi être évoquée. Certes, mais justement, cette hypothèse, au contraire des deux premières imaginées ci-dessus, ne changerait rien, sinon en pire, à la situation de la guerre actuelle. Car Poutine est, lui, soutenu par sa population, et s'il lui est reproché quelque chose, ça serait plutôt de ne pas vouloir régler le sort de l'Ukraine plus drastiquement. Et le successeur de Poutine, par exemple Medvedev, pourrait ne pas avoir les mêmes scrupules à épargner la population civile ukrainienne et à ne se concentrer que sur l'armée de Zelenski, ses milices nazies et ses mercenaires.

Les merdias occidentaux soutiennent largement l'agressivité à peine voilée des leaders américano-européens. Mais les citoyens, surtout européens, savent, eux, intuitivement qu'ils n'ont absolument rien à gagner objectivement dans une guerre avec la Russie. Ils souffrent déjà économiquement des sanctions imbéciles prises contre elle et qui leur reviennent en boomerang en pleine gueule. Ils pâtissent aussi sévèrement de l'explosion des prix de l'énergie. Ils ont aussi plus ou moins conscience que les sommes faramineuses qui sont envoyées à Zelenski, seront en temps voulu puisées dans leur bas de laine...

Malgré un battage médiatique quotidien qui confère au matraquage, ils savent qu'ils ne sont en rien concernés par ce qui arrive à l'Ukraine. Les mieux informés d'entre eux connaissent les raisons objectives que la Russie a eu à intervenir pour défendre les russophiles russophones du Donbass après huit années d'agression caractérisée du gouvernement de Kiev.

Et, enfin, si on disait aux boomers, la fraction électorale encore en soutien relatif de Macreux : « Etes-vous prêts à voir vos enfants quitter leurs familles et être envoyés au front pour défendre l'Ukraine ? », Saucisson-Pinard doute fortement de leur enthousiasme.


En conclusion, l'hypothèse d'une disparition de la scène géopolitique, due à Dame Nature ou à Dame FSB, de Macreux et de ses acolytes ne semblerait plus, tout bien pesée, présenter beaucoup d'inconvénients. De là à croiser les doigts...


jeudi 25 mai 2023

Au secours! V'la l'Ultra-droite!

 

Avant d'aborder cet épisode élyséen capté par son micro espion dans le bureau de Macreux, Saucisson-Pinard vous engage à vous abonner à son blog (cliquer sur "s'abonner" dans la colonne de droite ci-contre) afin de lutter contre les algorithmes de gogole qui ont pour vocation d'invisibiliser son témoignage, dérangeant pour l'establishment. Merci ! 

 

La secrétaire du bureau élyséen entrouvre la porte et susurre à Macreux :

- Monsieur le Président ? Monsieur Frédéric Michel, votre Conseiller en Communication, est là et insiste pour vous parler urgemment !

- Oh ! C'est urgent à ce point ? Faites entrer !

Frédéric Michel entre et, sans détour, s'ouvre au président en ces termes:

- Monsieur le Président, je dois vous informer du résultat de nos dernières enquêtes sur l'opinion publique du moment. Et l'heure est grave !

- Ah oui ? Vous m'intriguez !

- Tous les résultats concordent : les Français sont particulièrement inquiets de la situation actuelle. S'ajoute à leur inquiétude sur l'effondrement de l'Economie, sur l'inflation, sur l'immigration, sur l'expansion de la délinquance, sur la déliquescence des services publics et de l'Hôpital, sur le matraquage fiscal, sur le contexte géopolitique actuel, sur ...

- Bon, ça va, abrégez ! l'interrompt brutalement le méprisant président de la République. Vous allez pas me faire le panégyrique de mes six années de présidence, non ? Qu'est-ce qui vous amène plus particulièrement aujourd'hui ?

- Eh bien, monsieur le Président, les Français sont aussi les spectateurs atterrés de la violence quasi-quotidienne des groupes d'extrême-gauche. Que ce soit les antifas qui harcèlent brutalement toute velléités d'expression non-conforme à la doxa dominante, ou qui prônent la violence en demandant à brûler des églises et des facultés prétendument de droite, ou que cela soit des blacks blocs qui font dégénérer toute manifestation pacifique en vandalisant et brûlant des commerces, en affrontant à coups de cocktails molotov les forces de l'ordre, les occasions de voir à la télé, de lire dans les journaux et d'écouter à la radio les détails sordides de leurs exactions ne manquent pas. Vous avez en plus des agitateurs professionnels de France mais aussi d'Europe qui, sous couverture d'une prétendue écologie, affrontent à Sainte-Soline les policiers et gendarmes à l'aide d'armes sans grand rapport avec ce que pourrait requérir la défense de la Nature...

- Mais, dites-moi, Michel, ôtez-moi d'un doute, vous avez quand même bien conscience que tout ce que vous me détaillez -là, me sert grandement, non ? Vous avez bien compris que quand Zemmour est perturbé dans ses réunions de dédicace de son livre qui ne plaide pas franchement pour la défense de ma présidence, ça ne me gêne pas vraiment ? Vous arrivez, n'est-ce pas, à saisir que quand des manifestations de gilets jaunes ou d'opposants à ma réforme de retraite, se concluent en commerces dévalisés, ou dans l'incendie de La Rotonde, ma terrasse de café préférée, ça me rend un sacré service, parce que ça discrédite précisément ces mouvements qui me sont opposés ? Il ne vous a pas non plus échappé, que lorsque les forces de l'ordre sont malmenées et brutalisées, cela peut apparaître au spectateur comme une menace contre la République ? Et que, en tant que défenseur supposé de cette même République, je suis le garant incontournable de sa préservation, et donc, j'apparais comme le recours suprême. Ces antifas et ces black blocs me sont ce que la S.A était à Hitler. Ces connards de petits bourgeois gauchistes violents sont ma Sturmabteilung à moi !

- Mais Monsieur le Président, la ficelle commence à apparaître à un nombre de plus en plus important de Français comme une grosse corde, voire un câble de gros calibre !

- Eh bien, mon cher Frédéric Michel, vous savez ce qu'il vous reste à faire, non ? Ou dois-je vous l'apprendre ? Que fait-on quand on est accusé d'un travers quelconque ?

- Euh...

- Eh bien c'est facile : on accuse la partie adverse précisément du travers qu'on vous reproche! C'est l'enfance de l'art ! C'est Staline qui a inventé cette stratégie, vous devriez le savoir, ou votre passé aux USA de lobbyiste auprès des médias vous l'a fait oublier? Quelques exemples : on vous soupçonne d'être un pédophile ? Accusez votre dénonciateur de pédophilie en criant plus fort que lui ! Vous êtes un dictateur ? Défendez-vous en invoquant haut et fort le penchant de votre accusateur pour la dictature. Simple, non ? L'extrême gauche est manifestement violente ? Il vous suffit de crier encore plus fort que l'extrême-droite pratique la violence et est un danger pour la République, l'Etat de Droit, la Démocratie, nos « Valeurs européennes » ou n'importe quoi d'autre, on s'en fout. L'essentiel est de le proclamer encore et encore, et bien fort.

- Il faut donc que je demande à nos relais médiatiques de dénoncer la dangerosité supposée d'une extrême-droite imaginaire ? Et vous croyez que ça marchera ?

- Bien sûr ! Seulement, n'utilisons pas le terme d' « extrême-droite ». Il a été tellement galvaudé et utilisé à tort et à travers qu'il est aujourd'hui usé jusqu'à la corde et plus personne n'y croit. Tenez, parlez donc plutôt d' « ultra-droite ». Ça sonne bien, ça, ultra-droite. C'est nouveau, et c'est suffisamment fourre-tout et imprécis pour y mettre tout et n'importe quoi, depuis l'hebdo Valeurs Actuelles jusqu'aux groupuscules d'agités arborant une croix celtique, en passant par CNews, le RN, Philippot ou Zemmour ! Pratique ! Tenez, profitez donc de ce défilé de nationalistes encagoulés à Annecy pour illustrer notre nouveau concept !

- Bah oui, mais ce défilé s'est déroulé pacifiquement, sans aucun débordement ni aucune agression d'aucune sorte ! Comment faire la comparaison avec ces antifas et black blocs qui pillent des magasins, s'en prennent à des devantures de banque, jettent des cocktails molotov sur des flics à chaque manifestations depuis des mois et des mois, devant les caméras de télévision qui retransmettent les images à chaque journal télévisé ?

- Vous semblez sous-estimer les compétences de BFMTV, FranceTélévision, France Inter, LCI, le Monde, l'Obs, Le Parisien, l'Express, Le Point, et de tous nos autres serviles relais médiatiques pour travestir la réalité et distiller notre propagande ! N'avez qu'à vous servir de ce défilé de l'Action Française en hommage à Jeanne d'Arc comme autre exemple d'ultra-droite !

- Mais l'Action Française est un mouvement royaliste ! Rien à voir avec une extrême-droite qui par nature ne peut s'inscrire que sur un échiquier républicain !

- Croyez-moi, c'est le genre de détail qui échappera complètement au plus grand nombre des Français auxquels on voudra s'adresser ! Si on dit et répète inlassablement aux Français que rendre hommage à Jeanne d'Arc, c'est un acte d'ultra-droite, ils finiront par le croire !

- Donc, pour se résumer, monsieur le Président, pour absoudre notre extrême-gauche de sa violence systémique, il suffit d'invoquer le retour des « heures les plus sombres de notre Histoire » avec un défilé de trente encagoulés nationalistes et de quelques nostalgiques de la monarchie ?

- Eh oui, mon vieux Frédéric Michel. C'est du « en même temps ». Regardez, sur un autre registre, en 2017, je nie qu'il y ait une culture française, en 2021 j'affirme qu'il est nécessaire de « déconstruire » l'Histoire de France, et aujourd'hui, je me désole de constater la « décivilisation » de notre pays : du « en même temps » pur sucre ! Et ça marche ! Transmettez, allez prêcher que la France est en grand danger avec cette émergence de l'ultra-droite ! Et mettez donc mon Darma nain sur le coup : il n'a pas son pareil pour voir des nazis partout. Selon lui, un type qui lève le bras pour héler un taxi est un nazi faisant un salut hitlérien. Et de plus, le concept de liberté d'expression lui est complètement étranger ! Suis pas mécontent de ma trouvaille, tiens ! Ultra-droite : je suis vraiment génial. Frédéric Mitterrand, mon lèche-cul le plus assidu, va pouvoir ajouter cette performance au palmarès élogieux qu'il me dresse jour après jour !

samedi 13 mai 2023

Cours d'Histoire au XXIIIe siècle.

 

 

Avant d'aborder ce cours d'Histoire du futur, Saucisson-Pinard vous engage à vous abonner à son blog (cliquer sur "s'abonner" dans la colonne de droite ci-contre) afin de lutter contre les algorithmes de gogole qui ont pour vocation d'invisibiliser ses propos, qui sont, il est vrai, assez peu conformes à la doxa dominante du moment. Merci ! 

 

13 mai 2223. En France. Un petit garçon rentre de l'école et s'adresse à sa maman.

- Dis Maman, on a eu un cours d'histoire ce matin.

- Ah oui, et c'était intéressant ?

- Oui, enfin, c'était surtout très drôle !

- Drôle ?

- Ah oui, le prof nous a appris de drôles de trucs !

- Ah bon ? Quels drôles de trucs ?

- Ben, par exemple, il paraît qu'au début du XXIe siècle, ils croyaient que le climat était normalement réglé comme un thermostat de salon. Et ils pensaient qu'ils avaient mis tout à coup le thermostat en panne en émettant trop de gaz carbonique ! Et qu'alors, la planète s'était réchauffée de façon complètement anormale.

- Ah ? Ils ne savaient pas que le gaz carbonique, c'était ce qui permet à la végétation de se développer ?

- Ben, le prof raconte qu'on disait aux gens, à cette époque, qu'ils allaient tous mourir asséchés comme de vieux pruneaux ! Et que c'était de leur faute ! Pourtant, il y avait bien de la science avant le XXIe siècle, non ?

- Oui, mon chéri, je crois bien ! Mais remarque, je me souviens qu'on disait que les Gaulois du premier siècle avant JC, avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête ! Alors, tu penses... Mais tu sais, les druides disaient ça pour imposer leur pouvoir sur les Gaulois en les maintenant dans la peur. J'imagine que les druides du XXI e siècle faisaient pareil !

- Pourtant, il y avait bien des scientifiques qui savaient que le climat avait des cycles, et que la température du globe dépendait essentiellement de l'orbite du soleil, et qu'elle lui arrivait de changer, ce qui provoquait des périodes glaciaires suivies de périodes de réchauffement, non?

- Sans doute, mon chéri. Mais tu sais, je suppose qu'à cette époque, l'important dans la connaissance du peuple, n'était pas ce que les savants savaient, mais c'était ce que les communicants communiquaient !

- Et puis le prof nous a dit qu'il y a deux cents ans, on croyait que chez les humains, il n'y avait pas deux sexes seulement comme dans tout le monde des mammifères, mais plusieurs !

- Ah oui ? T'es sûr ? T'es sûr d'avoir bien compris ce que te disait ton professeur ?

- Tout à fait ! Les gens de cette époque disaient que les bébés, dans leur tête, pouvaient être soit des garçons, soit des filles, et que c'était juste la façon dont leurs parents les élevaient qui les faisait garçon ou fille !

- T'es sûr que c'est bien sur le XXIe siècle que portait ton cours d'histoire ? Parce qu'il me semble bien, d'après mes souvenirs de classe, que les chromosomes XX pour les filles et les chromosomes XY pour les garçons étaient déjà connus depuis bien longtemps avant le XXIe siècle...

- Et il paraît qu'on croyait que les gens qui étaient dans leur tête, des mélanges de sexe ou qui voulaient changer de sexe ne relevaient pas de la psychiatrie mais étaient tout à fait normaux!

- Oui, c'est vrai que ça existe encore, mais aujourd'hui, on les traite. Mais à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, on les montrait dans des cirques.

- Ben, le prof il a expliqué qu'au début du XXI e, on en faisait, dans certains pays, des ministres, et même des « premières dames » !

- Woaw !

- Oui, mais tu sais, mon prof nous disait que ce début de siècle était plutôt dingue. En fait, c'était les dirigeants qui prenaient bien soin d'abêtir les populations pour s'assurer de garder leur pouvoir sur eux. Et pour cela, ils avaient des armes redoutables : la télévision avec des programmes débiles, du cinéma de propagande, des journaux dictés par l'Oligarchie, des jeux qui distrayaient pour éviter de s'instruire et surtout, ils avaient une école chargée d'empêcher les élèves de réfléchir par eux-mêmes. Il fallait juste que ces élèves apprennent à répéter ce que les dirigeants voulaient entendre d'eux.

- Et ça marchait ?

- Oh oui ! Par exemple, au XXe siècle, l'Oligarchie financière voulait conquérir l'Europe et lui imposer son pouvoir dictatorial. Elles se sont servies d'un illuminé d'Allemagne pour ça.

- Ah oui ! C'était ce qui a lancé la seconde guerre mondiale !

- Mais ça n'a pas marché. Alors au XXIe siècle, elle a retenté le coup, toujours avec l'Allemagne, mais cette fois, en créant une organisation qu'elle a appelée « Union Européenne ». Et les gens de l'époque n'y ont vu que du feu !

- Ça paraît incroyable !

- Bah oui, mais le prof nous a expliqué que ces gens étaient tellement abrutis par le Système mis en place par cette Oligarchie, qu'ils avaient été capables de réélire comme président un clampin qu'ils détestaient pourtant, parce qu'il foirait tout ce qu'il entreprenait. Juste parce que le Système leur disait qu'il fallait le faire !!

- L'Histoire nous en apprend de belles, sur la faiblesse de certains hommes, la bassesse de certains ou encore la perversité d'autres. C'est pour ça que tu as raison, mon chéri, de t'intéresser à cette matière, à l'école. Quand on ne connaît pas l'Histoire, on ne peut ni comprendre le présent, ni anticiper l'avenir.

- Mais ce n'est pas tout, Maman. Il paraît qu'à cette époque, il y avait eu une épidémie d'un virus artificiel qui s'est étendue sur toute la planète. Il s'appelait Covid, je crois. Et en réponse à cette épidémie, on a fait croire aux gens qu'on avait été capable d'inventer un vaccin en quelques semaines seulement pour éradiquer ce virus inventé par l'homme. Et ce vaccin a rapporté beaucoup d'argent à l'Oligarchie, et a permis à des dirigeants d'instaurer des dictatures jamais vues dans l'Histoire ! Le prof nous a dit que, par exemple, les gens devaient se signer pour eux-mêmes, des autorisations pour sortir de chez eux, valables que pendant une heure, et une fois par jour seulement ! T'imagines ?

- C'est incroyable, en effet !

- Et le pire, c'était que ce vaccin a fait énormément de dégâts dans la population. Il y a eu des effets secondaires très importants, parfois mortels, et surtout, on a constaté que ces effets secondaires se sont manifestés parfois au terme de très longues années : des problèmes cardiaques, des cancers. Il faut dire que cette vaccination, basée sur un procédé qui n'était absolument pas maîtrisé à l'époque, avait été rendu quasiment obligatoire. A tel point qu'on était allé jusqu'à faire croire à la population que des gens non vaccinés et pas malades pouvaient infecter des gens qui avaient été vaccinés contre cette maladie !! Tu crois que des gens pouvaient croire ça, Maman ?

- Tu sais mon chéri, ce genre de Système ne peut fonctionner qu'avec la collaboration de nombreux complices : des acteurs économiques, chefs d'entreprise, des communicants, journalistes, des politiques, uniquement concernés par leur réélection à venir, tous corrompus au dernier degré.

- Quand même !! Mais il est heureux, Maman, qu'on ait pu, depuis ces temps-là, se relever de cette folie furieuse.

- Ah ça, mon chéri, c'est sûr que s'il n'y avait pas eu la IIIe guerre mondiale qui a démarré à partir de ce conflit régional entre la Russie et ce qu'on appelait à l'époque l'Ukraine, et la remise d'équerre du monde qui en a découlé, après la défaite du camp oligarchique occidental, on ne s'en serait pas sorti! Tu vois à quoi on a échappé, mon chéri !!! Bon, va prendre ton goûter maintenant, et tu iras faire tes devoirs après.