Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 16 juillet 2021

Quizz pour Macreux.

 


« Françoise, qu'on me laisse tranquille jusqu'à nouvel ordre. J'ai un dossier important à étudier, et j'ai besoin de concentration. »


Macreux ferme soigneusement la porte de son bureau, se dirige vers son fauteuil en prenant au passage un livre à la couverture noire dans la bibliothèque. Il relit son titre, qu'il connaît par cœur, avec un regard gourmand : « La dictature pour les nuls. » L'aspect flétri de l'ouvrage démontre qu'il a déjà été longuement consulté ; probablement acheté par son prédécesseur Hollande Ouille.


Bon, voyons voyons, pense Macreux. J'ai tout lu plusieurs fois, il me reste à répondre à ce petit quizz en dix questions de vérification de bonne assimilation des principes.

Il lit la première question :


    - Avez-vous mis la Presse dans votre poche?

Bon, ça, pas de problème. Avec mes commanditaires oligarques qui possèdent 95% de la Presse, je n'ai pas à redouter une opposition médiatique. Quand j'ai besoin de préparer l'opinion à une de mes facéties, il me suffit, par exemple, de joindre Fogiel de BFM, et vlan, il se trouve toujours un Duhamel ou un Lechypre pour relayer l'info tout en en disant d'avance le plus grand bien. Y a bien CNews, TV Libertés, Valeurs Actuelles et Sud Radio qui me chient un peu dans les bottes, mais bon, ils ne pèsent pas bien lourd à côté de tout le service public télé et radio, de concert avec la grande majorité de la presse écrite ou radio. Faut dire que je l'arrose copieusement avec les impôts des Français. Six millions d'euros à Libé, cinq millions au journal Le Monde, qui est lui-même déjà arrosé par Bill Gates, un de mes commanditaires, et plus de 46 centimes par numéro imprimé de l'Huma, ça permet d'avoir la paix. Je réponds donc OUI.


    - Développez-vous un culte de la personnalité ?

Ah bah ça, j'ai commencé dès mon intronisation. Cette déambulation en solitaire devant la pyramide du Louvre, dans un halo de lumière centré sur ma petite personne, c'était quand même grandiose quand j'y pense ! Et plus tard, quand je me déguise sur le porte-avion Charles de Gaulle, en pilote militaire façon Tom Cruise dans Top Gun, quelle allure !

Donc, je peux répondre OUI sans conteste ! Voyons la troisième question.


Macreux lit en suivant la ligne avec le doigt.


    - Savez-vous mener des discours fleuves avec des grandes envolées ?

Bon, je ne tiens pas la comparaison avec Fidel Castro, mais quand même ! Je ne suis pas mauvais à ça. Quand je monopolise l'antenne entre une demi-heure et trois quart d'heure pour ne rien dire ou juste annoncer ce qui tiendrait en deux phrases, ce n'est pas mal ! Quant aux grandes envolées, je me revois pendant la campagne présidentielle de 2017 m'égosiller dans un « Pensez printemps !» lyrique, je m'épate moi-même. Alors je réponds « OUI» à la question. Passons à la question suivante.


    - Avez-vous la Justice à votre botte ?

Macreux se met à rire tout seul à la lecture de la question.

Comment que je l'ai fait passer devant les tribunaux à vitesse grand V, ce gueux qui a osé m'effleurer la joue, l'autre jour ! Et ils n'y sont pas allés de main morte, question condamnation, mes petits juges ! Et après les Français diront que la Justice est lente et laxiste!

Des larmes de rire lui montent aux yeux, rien qu'à cette évocation.

Bon, redevenons sérieux. Question suivante.

 

    - Avez-vous l'Armée à votre botte?

Macreux a un rictus nerveux.

Bon, ça, c'est moins sûr. Semblerait qu'elle commence à m'avoir dans le nez depuis l'éviction de De Villiers. Tant pis, je réponds OUI quand même. En même temps, il n'y aura personne pour voir que je triche. Passons vite à la question suivante.


    - Avez-vous pris soin de vous entourer de personnes suffisamment anodines pour ne pas vous faire de l'ombre ?

Pas de souci de ce côté-là non plus, se dit Macreux dans un sourire. Y a qu'à voir Castex ! Plus transparent que lui, y a pas ! Un mât de parasol me ferait plus d'ombre que lui. Quant à ce qui concerne les autres membres de son gouvernement, je ne crains rien. A part un ou deux ministres, le Français de la rue serait bien en peine d'en citer d'autres. Et encore plus en peine de dire le poste qu'ils occupent. D'ailleurs, quand j'en ai cinq qui se présentent aux élections régionales, il n'y en a pas un qui recueille plus de 10% des voix. En même temps, je ne les ai pas fait recruter pour être des flèches non plus... Donc, je réponds encore par l'affirmative. Voyons la suite.


    - Savez-vous répandre la peur ?

C'est pas pour me vanter, et d'ailleurs j'en suis bien incapable, humble comme je suis, mais en instillation de peur, je suis un prix Nobel. Fallait me voir, quand j'ai utilisé six fois la phrase « nous sommes en guerre » dans une intervention télévisée en mars 2020 ! J'étais impressionnant. Sûr que les manants ont pété de trouille devant leurs écrans. C'est bien simple, ils ont dû se dire que j'étais Clemenceau en 14 ! Ceux qui savaient qui était Clemenceau, évidemment. Mais ignares en Histoire comme ils sont, avec l'Education Nationale en déconfiture depuis 40 ans... Déjà que moi, j'y connais pas grand chose, mais bon, je suis un grand inspirateur de peur et puis c'est tout. Dis-donc, pour l'instant, ch'uis pas mal dans ce quizz ! Voyons la suite.


    - Avez-vous des scrupules à supprimer des libertés ?

Scrupules ? C'est quoi, ça ? Faudra que je regarde dans le dictionnaire. Je suppose que ça demande si je sais supprimer des libertés, sans doute. Bon, pour ça, j'ai quand même un CV éloquent. Avoir enfermé des gens chez eux pendant des mois, sous prétexte qu'il y avait un vilain virus qui n'avait pas de passeport, fallait quand même le faire ! J'ai interdit aux gueux en bonne santé de se promener en rase campagne, d'aller en mer, d'aller se divertir. Tout en supprimant des lits pour les malades. Fallait oser quand même. Et après, je leur ai dit : allez donc vous entasser dans le métro pour aller bosser, mais une fois rentrés chez vous, pas de récréation. Vous vous y enfermez et vous fermez vos gueules ! Vos vieux ? Quoi vos vieux ? Pouvez pas aller les voir dans leurs ehpads et ils sont en train d'y crever ? Et alors ? Qu'est-ce que vous voulez que ça me foute ? Brizitte aussi, elle est bien confinée à l'Elysée. Elle ne s'en est pas cachée, à Gala !

Et en ce moment, j'hésite pas à interdire à ceux qui me tiennent tête sur l'histoire des vaccins qui rapportent un max de thunes à mes commanditaires, d'aller au resto, boire un coup au bar ou aller au ciné. Alors question suppression de libertés, je pourrais en remonter aux Boches de 40 ! Même eux, ils n'avaient pas osé en faire autant ! Car il y a davantage de non-vaccinés aujourd'hui qu'il n'y avait de juifs dans la France de l'Occupation ! Donc je réponds OUI à cette question. Je devrais même avoir un bonus ! Passons à la question suivante.


    - Savez-vous mater vos opposants ?

Ah ah ah, pense Macreux, autant demander à certains Gilets Jaunes ce qu'ils en pensent ! Il ne l'a pas volée, sa légion d'honneur que je viens de lui refiler, Lallement, mon préfet de police parisien qui se déguise en SS avec sa casquette trop grande pour sa ptite tête! Faudrait aussi que je trouve un moyen de récompenser ma milice civile, les antifas, pour les services rendus. Bon, c'est vrai qu'ils ont déjà à la fois l'impunité de leurs forfaits et le produit de leurs rapines dans les magasins. On verra. Je sens que je vais encore avoir besoin d'eux prochainement. Donc je réponds « OUI» à cette question. Et voici donc la dernière.


    - Êtes-vous prêt à tout pour garder le pouvoir ?

Oui ! Oui ! Et re-oui! Prêt à tout ! Absolument à tout. Mieux : prêt à n'importe quoi ! Ben dis-donc, c'était la dernière question, et j'ai tout bon ! Carton plein. Bravo Manu ! Faut absolument que je donne ce résultat à mes commanditaires friqués. Ils vont être fiers de moi ! La prochaine fois qu'ils me contactent pour me donner leurs instructions, je le leur dis !


Macreux referme son « La dictature pour les nuls », avec un sourire de satisfaction et de fierté aux lèvres, et range soigneusement l'ouvrage dans la bibliothèque.



2 commentaires:

  1. -- Avez-vous réussi, avec un surnom judicieusement choisi (Lider Maximo, Homme d'acier, Conducator, Duce...), à faire oublier, au moins en partie, votre patronyme ?

    Je suis Jupiter. Et la vile populace, croyant m'offenser, m'appelle Macronéron, quand Néron m'est un modèle (pas le vrai, faut pas déconner, je ne lis rien, moi, mais le Néro des films). Ah, les Romains, toujours les péplums avec leurs acteurs virils... mais je m'égare (et Brigitte pourrait entendre). Enfin... Evidemment, j'aurais préféré trouver des modèles plus... exotiques, mais ils ne parleraient pas aux riens, alors je fais avec ce que j'ai : des riens. (ricanement satisfait)

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  2. Bon, sur la Justice et l'armée il n'est pas encore tout à fait au point, mais pour le reste, en effet, il a des dispositions.
    Amitiés.

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