Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 6 juillet 2020

Pour rire dans cet Occident à l'agonie.

Un petit coup de pub à la lucidité de Michel Onfray.


Avec l'annonce du groupe L'Oréal bannissant de son vocabulaire marketing les termes de « clair », « blanchissant » et « blanc », on pensait avoir touché le fond de la bêtise dans la soumission au prétendu anti-racisme. Comme nous le verrons plus loin, de grands noms se sont alors mis à creuser d'arrache-pied plus profondément.


On remarquera au passage que cette bêtise des grands pontes de la multinationale L'Oréal s'accompagne d'une hypocrisie stratosphérique. Si l'auto-censure que s'applique au nom du politiquement correct ce groupe ne s'était pas limitée au seul vocabulaire des produits éclaircissants de l'épiderme, mais s'était accompagnée de l'abandon pur et simple de la commercialisation de ces produits (en outre dangereux pour la santé), on aurait pu dire : « Chapeau ! Votre soumission à la pression des groupuscules indigénistes est entière, mais au moins, vous êtes prêts à la payer financièrement et vous êtes donc logiques avec vous-mêmes ! »

Mais la réalité économique est que le marché de ces produits est phénoménal. Saucisson-Pinard se souvient, dans son expérience professionnelle, que dans les pharmacies et grossistes de produits pharmaceutiques d'Afrique, les cosmétiques éclaircissants comme le Topifram en gel ou crème étaient, au même titre que les produits de la pharmacopée « sensible », mis systématiquement sous clés car figurant au top de la liste des produits sujets au vol.

Si les Blancs ont comme impératif esthétique, d'être bronzés, les Africains, très souvent, eux, cherchent à avoir la peau la plus claire possible. Saucisson-Pinard se souvient aussi d'une dispute entre deux gamins ivoiriens qui s'est terminée par cette adresse finale de l'un des protagonistes à l'autre, afin de lui marquer son irrévocable mépris : « … et puis d'abord, toi, t'es plus noir que moi ! »

Chez L'Oréal, on est donc soumis. Soumis mais pas fous au point de renoncer au juteux commerce de ces produits « blanchissants », « éclaircissants » dans les boutiques fréquentées par les keffirs!


Le New York Times, dans la course à qui affichera le plus sa soumission à la propagande des gentils Noirs versus les vilains Blancs, a décidé, au terme, paraît-il, d'une longue consultation interne du personnel du journal, de désormais mettre systématiquement un « B» majuscule au mot « Black » à chaque fois que serait évoquée une personne Afro-américaine.

Pourquoi pas, en effet, adopter cette règle lexicale logique qui s'applique d'ailleurs en français ? Mais la cerise sur ce gâteau dégoulinant de servilité à la cause anti-raciste est qu'il est décidé dans le même temps de ne pas appliquer la même règle orthographique quand il s'agit d'une personne blanche de peau. On aura donc dans les textes du NY Times, à titre d'exemple : « A Black murdered a white », « Un Noir a assassiné un blanc ».

Il fallait oser. Le NY Times l'a fait. L'argument principal de cette différenciation avancée par l'état-major du canard progressiste, réside dans le fait que les suprémacistes blancs aux Etats-Unis mettent une majuscule à « White » et qu'il convient donc de prendre le contre-pied. Le dérisoire de cet argument s'ajoute à son ridicule et serait digne d'une dispute de cour d'école primaire, si cette décision ne reflétait pas, dans le même temps, une soumission inquiétante au suprémacisme des minorités de tous poils dans la civilisation occidentale. Il s'agit bien d'une soumission ; dans tous les cas de ces entreprises qui se croient obligées de prendre politiquement parti en faveur de cet anti-racisme affiché, soit par le biais de financements versés à des groupuscules activistes tels que Black Lives Matter ou autres, soit par des opérations de communication comme on le voit avec L'Oréal ou le NY Times, les états-majors décideurs sont très majoritairement blancs.


Historiquement, des civilisations ont disparu suite à deux raisons distinctes : soit par submersion, (souvent militaire mais pas toujours) d'une autre civilisation (la civilisation Inca, ou la civilisation amérindienne, par exemple), soit décimée par une épidémie (comme la civilisation Maya). Mais jamais une civilisation ne s'est délibérément suicidée pour laisser la place à une, ou des, civilisations moins avancées. Nous sommes en train d'assister à un phénomène unique dans l'Histoire de la planète Terre : le suicide de la civilisation occidentale qui, pourtant, est parvenue incontestablement à un niveau jamais vu, tant sur le plan sociétal que technologique, financier et culturel. Les historiens du futur, si tant est que les civilisations remplaçantes génèrent des historiens soucieux du passé, s'interrogeront probablement longtemps sur les raisons de ce suicide, comme on s'interroge sur les raisons qui ont bien pu pousser un enfant aimé au sein d'une bonne famille aisée, à se donner la mort.


Pour terminer sur ce même registre mais sur une note plus comique : voyons le cas psychiatrique de Calvin Klein, signalé à Saucisson-Pinard par une de ses fidèles lectrices (voir les commentaires de « Salauds de Blancs » du 22 juin dernier).

Cette marque de prêt-à-porter new-yorkaise a toujours privilégié la provocation pour occuper le devant de la scène, faute de proposer la qualité de ses créations pour ce faire. Ça ne l'a évidemment pas empêché de faire banqueroute dans les années 90, mais il s'est trouvé un groupe financier pour reprendre le nom et continuer de surfer sur une vague aux relents putrides, illustrée publicitairement par des ados à la sexualité incertaine en positions lascives.


Aujourd'hui, Calvin Klein a cherché à cocher toutes les cases du sociétalement correct dans le choix de sa nouvelle égérie:

- noire, checked,
- laide, checked
- et déglingo, checked.

Et la marque a jeté son dévolu sur un militant « trans » de Black Lives Matter dont Saucisson-Pinard ne résiste pas au plaisir de vous montrer l'image ici:


Vous pensiez naïvement jusqu'à maintenant que le souci d'une marque de vêtement pour séduire sa clientèle potentielle était de lui présenter une image à laquelle elle pourrait s'identifier, de préférence de façon exagérément positive, voire dans un rêve carrément inaccessible. Ainsi le calcul d'un responsable marketing est en principe de faire en sorte qu'une femme moyennement jolie, moyennement avenante soit tentée de ressembler à l'image flatteuse d'une mannequin un peu plus mince qu'elle, aux formes plus accentuées que les siennes, au sourire plus sexy que le sien.

Mais ceci n'est plus d'actualité. En ce temps d'agonie de civilisation occidentale où beaucoup d'entreprises ne cherchent plus à séduire leur clientèle mais juste à lui imposer une vision politique, la cliente potentielle de Calvin Klein se voit proposer comme modèle un monstre keffir à la mine patibulaire qu'on préférerait éviter de rencontrer un soir au coin d'un bois, et dont le déséquilibre mental est aussi patent que celui de son physique.


Le site déglingo Terrafemina se félicite de ce choix de Calvin Klein qu'il qualifie de choix « aussi politique que bienvenu ». Politique, ça ne fait effectivement aucun doute. Mais « bienvenu », ça reste à démontrer sur le plan commercial. Il n'est pas évident qu'une femme qui désire changer de lunettes, par exemple, cherche à ressembler à ce boudin déglingo plutôt qu'à Sharon Stone...


Saucisson-Pinard ne proposera même pas CK dans sa liste de marques à boycotter, tant cette image burlesque est à elle toute seule, un appel à boycott !


Désormais, chaque fois que Saucisson-Pinard croisera une personne portant un accessoire de mode CK, l'image de ce déglingo éléphantesque lui viendra automatiquement à l'esprit, et il rira intérieurement de l'idéal féminin supposé de cette cliente de la marque.

7 commentaires:

  1. Très bon billet.
    En fait, un des précurseurs dans la provocation trash était l'Italien Benneton.
    Pour vendre ses pulls,il faisait des visuels ouvertement anti-catho, et un autre ouvertement anti-sémite.
    Je crois que cette marque n'existe plus.

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    1. Cette marque existe toujours. Comme CK, en effet, elle doit sa notoriété, non pas à la qualité (médiocre) de ses produits, mais à sa communication provocatrice. Qu'attendre d'autre d'un groupe financier de l'oligarchie italienne?

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  2. C'est un monde de fous, complètement chtarbés, insauvables! Les gens normaux, qui constituent cependant l'immense majorité silencieuse, ne disposent pas toujours des moyens de se rendre compte de la stupidité du "camp du bien" qui les gave de ses immondices bien-pensants. C'est ainsi que nous glissons peu à peu vers le désastre.
    Amitiés.

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  3. Cette ignorance ou passivité des gens normaux ne cesse de surprendre SP.

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  4. Bonjour Saucisson Pinard,

    Aujourd'hui du "lourd" pour votre liste de boycottage, si cela vous intéresse : le groupe de supermarchés/hypermarchés/supérettes Casino.

    Vu à l'affichage dans une de leurs supérettes l'affiche suivante "Casino, nourrir tout un monde de diversité"(dont les photos et le blabla sont reproduits à l'identique dans l'article qui suit) :

    https://www.groupe-casino.fr/le-groupe-casino-classe-premier-des-distributeurs-europeens-pour-sa-politique-et-ses-engagements-rse/

    Le groupe Casino a été fondé par des "hommes blancs". On cherchera en vain un homme blanc dans l'affichette (destinée, m'a appris le gérant de la supérette Casino -un homme blanc soit dit en passant- à tous les magasins du groupe Casino.
    Par contre sur dix personnes : deux femmes noires, une arabe, une asiatique, trois hommes arabes, un homme noir, et -tout de même- deux femmes blanches.
    Cette politique de "disparition de l'homme blanc" se voit sur d'autres documents Casino :

    https://www.groupe-casino.fr/le-groupe-casino-classe-premier-des-distributeurs-europeens-pour-sa-politique-et-ses-engagements-rse/


    PS : vous avez oublié de mettre Calvin Klein dans votre liste de boycott. Votre article est bon, mais c'est encore mieux en ajoutant Calvin Klein dans votre liste ci-dessous...

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    1. Vous apportez de l'eau au moulin de SP.
      En effet, le groupe de distribution Casino est connu pour pratiquer les prix les plus élevés dans ses magasins.
      Comme Casino ne peut pas mettre en avant le bon rapport qualité/prix de son offre, il fait de la fumée sur un sujet annexe.
      Seuls les riches gogos se laisseront attraper par ce baratin fétide sur un sujet de diversion.
      Quand je fais mes courses, je regarde la qualité et le prix, et je me contrefous des races, religions, opinions, et autres intoxications des dirigeants.
      Pour vous consoler :
      En politique, c'est encore pire que dans la grande distribution.

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    2. Monsieur Le Rabouilleur,

      Sans me vanter je pense être la personne qui apporte le plus "d'eau" au moulin à boycottage de Monsieur Saucisson Pinard.

      En fait je "dégote" les marques à boycotter et ensuite Monsieur Saucisson Pinard fait le plus gros du travail : expliquer pourquoi il faut boycotter telle ou telle marque trop politiquement correcte, trop cireuse de pompes avec la diversité si "enrichissante".

      Vous avez raison, Monsieur Rabouilleur, d'écrire que seuls "les riches gogos se laisseront attraper par ce baratin fétide sur un sujet de diversion". Par exemple Monoprix, chaîne de supermarchés qui vend les mêmes produits que les autres supermarchés, mais plus chers. Monoprix, aussi, fait dans la diversité enrichissante.
      Mais je n'arrive plus à retrouver dans l'internet l'affiche concernant cette campagne d'affichage.

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