Black-Bloc: la Schutzstaffel de Macreux |
Les Gilets Jaunes sont
« complices » des auteurs d'exactions sur les magasins
des Champs-Elysées durant les manifestations. Voilà la dernière
trouvaille de Macreux pour se défausser du chaos que la politique de
ces quarante dernières années a généré et qu'il poursuit de plus belle depuis bientôt deux ans.
On a décidément un
président champion de la fuite des responsabilités.
Résumons donc un peu la
situation.
Les Gilets Jaunes est un
mouvement spontané, créé par aucun parti politique, aucune
association, aucun lobby. C'est d'ailleurs ce qui en fait à la fois
sa force et sa faiblesse : sa force, parce qu'on ne peut pas
l'accuser de récupération ou d'être un mouvement sous-marin d'une
puissance factieuse quelconque. C'est également sa force, parce
qu'il est par essence insaisissable et donc, de par le fait, non
manipulable. C'est sa faiblesse aussi parce qu'évidemment, la liste
de ses revendications est un peu l'auberge espagnole de la politique.
On y trouve un peu de tout et un peu de toutes les couleurs
politiques, mais le point commun qu'on pourrait retrouver parmi
toutes les revendications pourrait se résumer en une phrase :
« on ne veut pas de ce qui se passe actuellement, on veut un
changement, et surtout on veut être les acteurs de ce changement ».
Le souhait de RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne) pourrait être
l'ossature architecturale de cette revendication de base. La
spontanéité du mouvement des Gilets Jaunes en est aussi sa
faiblesse parce que l'organisation de ses manifestations puent
l'amateurisme et que les infiltrations d'éléments exogènes sont
aisées. Ces éléments sont de deux natures : les casseurs,
pilleurs, racailles de banlieue d'une part, et les politiques
gaucho-anarchistes représentés par les antifas et les black-blocs
d'autre part, la porosité entre ces deux catégories étant, du
reste, très importante.
Les Gilets jaunes ont à
l'évidence, dès le début, interloqué le pouvoir macronien et sa
clique médiatique. L'un et l'autre ont commencé à réagir par le
mépris : les Gilets Jaunes étaient des incultes, des
faignants, des moins-que-rien. Ce mépris est même allé assez loin
dans l'anecdotique. Stéphane Guillon, qui est comme chacun sait, un
modèle d'élégance vestimentaire, un Brummel contemporain, a poussé
le grotesque jusqu'à dénigrer le look des Gilets Jaunes :
« Des révolutionnaires en gilets jaunes...avec leur sac Lidl !
Le mauvais goût, ça suffit, la pauvreté n'excuse pas tout »
a péroré ce bobo subventionné lors d'une émission de Vivement
Dimanche sur le divan de papy Drucker. C'est sûr que les émoluments
versés aux humoristes ratés mais corrects politiquement, par la
radio d'Etat financée par le contribuable, permettent aux intéressés
de se dispenser d'aller faire leurs courses dans les Lidl...
Mais comme ce mépris
n'arrêtait pas les manifestations, voire même, éventuellement, les
encourageait, le pouvoir a alors opté pour la répression dure :
matraquage sévère, gaz lacrymo à tort et à travers, grenades, mains
arrachées, éborgnements, tirs tendus et quasiment à bout portant
de LBD, justice expéditive. Soyons juste, cette répression n'a pas
concerné tous les acteurs présents sur la scène des
manifestations. Curieusement, les auteurs de pillage semblent avoir
été dispensés de ces traitements. Ils ont pu vaquer tranquillement
à leurs occupations de casse, vols et dégradations, merci pour eux.
Comme cette répression
ne suffisait pas non plus à décourager les Gilets Jaunes, les
merdias ont eu recours à l'arme nucléaire de l'insulte politique
qu'est la dénonciation d'antisémitisme, avec la sur-exploitation de
l'épisode Finkelkraut agressé verbalement (et rien que verbalement)
par quelques militants musulmans pro-palestiniens opportunément
vêtus du gilet de sécurité routière.
Las, les manifestations
du samedi se reconduisaient de semaine en semaine.
Convaincu qu'il fallait à
tous prix discréditer le mouvement des Gilets Jaunes aux yeux de
l'opinion, Macreux a donc laissé une totale impunité aux violents,
aux pilleurs, aux casseurs, lui-même affichant un cynisme et une
arrogance sans borne en allant profiter d'une journée de ski
précisément ce fameux samedi pourtant annoncé comme étant de tous les
dangers. Par ailleurs, on remarquera qu'il n'est pas certain que le
déplacement de toute une Cour pour s'offrir quelques heures de com'
sur neige à 800 Km de Paris, soit vraiment une bonne illustration du
slogan « make our planet great again » revendiqué lors
du dernier salon-escroquerie pour le climat. « Faites ce que je
dis, pas ce que je fais » pourrait être bien le préalable en
titre de la politique macronienne. Mais c'est un autre sujet.
En dépit du mépris, de
la répression, de l'insulte politique et des tentatives de
discrédit, les manifestations se poursuivent.
Comme le distinguo entre
les manifestants Gilets Jaunes pacifiques et les
casseurs-pilleurs-racailles-extrêmistes de gauche violents est
néanmoins par trop évident pour le Français de la rue, malgré
toutes les tentatives de manipulation médiatique, Macreux et ses
sbires se rabattent donc sur une version édulcorée : « Bon
d'accord, les vrais Gilets Jaunes ne sont pas des casseurs, mais ils
en sont les complices ! »
Un peu comme si le
cambriolé qui a laissé sa porte non verrouillée, devenait complice
de son cambrioleur ! Il fallait oser le dire, Macreux, son
premier sinistre et son Rantanplan de Castaner l'ont fait !
Il y a pourtant des
complicités bien plus évidentes, s'il faut parler de complicités.
Macreux est complice de
la politique imposée par l'UE qui a conduit les Gilets Jaunes dans
la rue. Comme ministre des Finances de Hollande d'abord, puis comme
président de la république aujourd'hui. Il est complice de la
politique de Bruxelles, inféodée aux oligarques, et responsable de
l'appauvrissement des Français moyens. Il est complice dans
l'asservissement de la France à l'euro qui, selon les calculs du
Centre de Politique Européenne (émanation de l'UE, qu'on ne peut
donc pas taxer d'anti-européisme viscéral), a coûté, à chaque
Français, la bagatelle de 56 000 euros de pouvoir d'achat en vingt
ans ! (soit pour chaque Français, enfants compris, l'équivalent
de 233 euros de perte de pouvoir d'achat chaque mois, dûe à
l'adoption de l'euro comme monnaie unique et commune!)
Macreux est complice des
pilleurs des magasins des Champs-Elysées pour les avoir laissés
faire au vu et au su des forces de l'ordre qui ont reçu la consigne
de ne pas intervenir, selon l'aveu même de représentants syndicaux
policiers (Unsa-Police).
Castaner, incompétent
notoire choisi par Macreux pour être son sinistre de l'Intérieur,
est complice de cette politique de discrédit envers les Gilets
Jaunes, et ce, aux frais des victimes de ces pillages.
Complicité encore de
Castaner avec les racailles de banlieue venant dans les
manifestations avec des meuleuses pour briser des vitrines et des
distributeurs de billets, alors que des Gilets Jaunes se font
refouler parce qu'ils portent des lunettes de protection contre les
gaz lacrymo.
Complicité enfin dans la
décision de Macreux de faire payer les lampistes comme le préfet de
police d'Ile de France, pour masquer son incompétence et son laxisme
à géométrie variable.
Les merdias sont
complices de la politique de Macreux pour l'avoir fait élire
d'abord, et pour mentir ensuite sur ses agissements. Il faut entendre
sa copine Ruth Elkrief prétendre que jusqu'à novembre 2018, début
des manifestations des Gilets Jaunes, son président de la république
préféré était « adulé » (sic) par les Français !
Il faut entendre le roquet Apathie, qui s'est trompé de métier et
aurait dû rester garçon de café, vomir son fiel sur les Gilets
Jaunes chaque matin sur Europe 1. Il faut voir les reportages
manipulés de France 3 avec images falsifiées, il faut voir les
prétendus débats politiques organisés par des chaînes de
télévision ou de radio où est systématiquement évitée la
présence de l'UPR, ce parti aux arguments anti-UE trop sérieux pour
être contestés et à l'image pas assez polémique pour servir de
repoussoir.
Vous voulez encore des
exemples de complicité ? En voilà :
Complicité des merdias
avec la politique immigrationniste, qui consiste à occulter
systématiquement ses conséquences : coût exorbitant (« un
pognon de dingue » comme dirait notre bankster de président),
délinquance, refus d'assimilation, baisse de QI moyen,
déculturation.
Complicité des merdias
avec l'islamo-collaborationisme : refuser l'amalgame quand des
terroristes muzz invoquent le Coran pour justifier leurs tueries,
mais y avoir recours en l'encontre de la France Identitaire dès
qu'un déséquilibré attaque une mosquée en Nouvelle-Zélande après
avoir été le témoin des ravages du Grand Remplacement en France.
Si vous avez besoin d'un
vomitif, faites l'économie d'un médicament et lisez Le Parisien qui
titre : « 49 morts en Nouvelle-Zélande : tout a
commencé en France... »
Le déséquilibré en
question, de son propre aveu ex-communiste, ex-anarchiste,
« éco-fasciste » et dont le pays de prédilection est la
Chine communiste, se voit qualifier d'extrême-droite (?) au seul
motif qu'il s'en est pris à des muzz.
Complicité encore quand
ces mêmes merdias en font des tonnes sur cinquante victimes muzz
parce que c'est un individu Blanc ne représentant que lui-même, qui
en est la cause, mais font l'impasse quand des dizaines de muzz
chiites sont trucidés dans leurs mosquées dans des attentats
sunnites, ou quand 300 Chrétiens sont exécutés au Nigéria par des
islamistes Peuls.
Complicité d'une Justice
politisée qui condamne un Zemmour pour avoir dit que les prisons
françaises avaient une population majoritairement d'origine immigrée
(ce qui est exact), mais ne donne qu'une amende ridicule et avec
sursis à un rappeur qui chante (enfin...chante, c'est beaucoup dire...) « Pendez les Blancs ».
Complicité de cette même
Justice qui enferme préventivement en attendant son procès, pendant
des semaines, un manifestant qui a donné un coup de poing nu à un
flic harnaché d'armure, casqué et armé, mais qui laisse en
liberté un violeur muzz au motif que ses références culturelles
sont « différentes ».
Et on pourrait dénoncer
encore beaucoup de complicités en lâcheté, en traîtrise, en
incompétence, en manipulation de l'opinion, et en désinformation.
A ce petit jeu du
« tu-es-complice-de-ce-qui-m'arrive-de-fâcheux-parce-que-je-ne-peux-pas
t-accuser-d'-en-être-le-responsable-direct », il n'est pas sûr
que Macreux soit à la veille de gagner !
Bravo!Une fois encore vous résumez parfaitement la situation. Il faudrait que ce billet soit lu aux journaux télévisés de 20h...Oui je rêve, veuillez me pardonner.
RépondreSupprimerMerci, mais si, en plus, il est interdit de rêver...
RépondreSupprimerBien parlé! Quarante cinq ans d'invasion et toujours deux poids deux mesures! Plus que jamais, même, il se trouve que notre démocratie a produit Macreux après toute une ribambelle de branquignols politiquement corrects mais toujours assez habiles pour éviter l'explosion. Le petit dernier, lui, s'est cru tout permis et continue à le croire... les évènements trancheront mais bien malin qui pourrait prédire l'issue.
RépondreSupprimerAmitiés.