Avez-vous entendu parler
de la GGR (Golden Globe Race) ? A moins que vous ne soyez un
fana de régate ou de voile en général, il y a peu de chance. Les
merdias ont manifesté à l'égard de cette incroyable course en mer,
une indifférence pour ne pas dire un dédain, absolument incroyable.
Pourtant, cette course a
tous les ingrédients pour passionner le
lecteur-(télé)spectateur-auditeur.
Jugez plutôt :
Il s'agit d'une course
autour du monde, en solitaire, sans assistance, sans escale, sur de
vieux (de construction antérieure à 1989) et relativement petits
bateaux (onze mètres) de série, et sans électronique. En bref,
une sorte de Vendée Globe avec des bateaux qui ne sont pas de
course, donc lents, et presque deux fois plus petits que les 60 pieds
Imoca de cette fameuse course. Si le parcours et les contraintes
climatiques sont les mêmes, les engins n'ont pas grand chose à voir
avec les Formules 1 des mers que sont devenus les bateaux du Vendée
Globe. La performance des skippers de la GGR n'en est que plus
remarquable.
Ces skippers (qui étaient
au nombre de 18 au départ) viennent de 13 pays différents. La
couverture médiatique aurait donc pu être très large.
On comprend le respect
que doivent inspirer ces sportifs qui sont de vrais héros des temps
modernes, quand on constate qu'il n'y a plus que 5 concurrents en
lice, après 7 mois de course. Les abandons et les naufrages ont
décimé la flotte, heureusement sans victimes pour l'instant, grâce
à l'assistance de cargos de passage et des Secours australiens.
Connaissez-vous une autre
épreuve sportive s'étendant sur autant de temps (le dernier des 5
encore en course aura navigué plus de dix mois d'affilée quand il
arrivera - s'il arrive au bout !), où des concurrents de haut
niveau et de diverses nationalités risquent leur vie, et qui révèle
donc des qualités physiques et mentales hors du commun? Ne cherchez
pas, il n'y en a pas.
En outre, le concurrent
qui a mené cette course en tête depuis le Cap de Bonne Espérance,
et qui a finalement gagné cette course en arrivant aux Sables
d'Olonne le 29 janvier dernier après presque 7 mois de navigation,
est français (Jean-Luc Van Den Heede, doyen de la course avec ses 73
printemps!) ; de quoi flatter la fibre patriotique de n'importe
quel spectateur de l'hexagone.
Pour se résumer, le
cocktail pour attiser la curiosité et l'intérêt de spectateur
moyen est complet : on y a une prestation hallucinante de
suspens, une performance de très haut niveau, une véritable
aventure de plusieurs mois.
Alors pourquoi cette
incroyable course n'a-t-elle pas éveillé l'intérêt des merdias,
pourquoi est-elle restée confidentielle, alors même que son
organisation a été irréprochable ?
Parce que tout
simplement, il manquait un ingrédient.
Un ingrédient qui est
désormais indispensable pour mériter l'attention de nos rédacteurs
en chef et journalistes : l'argent ! En effet, cette course
requiert pour y participer relativement peu de moyens financiers, par
comparaison avec la Formule 1 automobile, ou des régates célèbres comme la
Route du Rhum, ou la Transat Jacques Vabre. Il n'y a donc pas de
grands sponsors. Les concurrents achètent eux-mêmes leur bateau et
ne sont sponsorisés, pour la plupart, que par de petites enseignes.
La GGR est une sorte de
Vendée Globe en plus dur parce que c'est un Vendée Globe du pauvre.
Et les pauvres, ça n'intéresse pas l'oligarchie. Et une régate de
pauvres n'intéresse donc pas les merdias possédés par cette
oligarchie.
Ces merdias se feront
l'écho du moindre rot d'un Benzema ou d'un pet d'un Ribéry ou de
tout autre milliardaire en short courant après un ballon pendant 90
minutes, mais ils ne nous parlent pas de marins inconnus affrontant
des vents de folie, des creux de 8 mètres, parcourant tous les
océans de la planète sur des coquilles de noix, pendant plusieurs
mois.
La GGR a été lancée
pour célébrer le cinquantième anniversaire de la course du Sunday
Times en 1968, qui a révélé au public français de grands marins
comme Moitessier et Knox-Johnston (qui allait d'ailleurs être anobli
par la Reine, pour sa performance). Et on constate que la couverture
médiatique de cette extraordinaire aventure, avait été bien plus
importante en 1968, alors même que les moyens de traçage et de
communication des concurrents étaient inexistants. Celle de la GGR
d'aujourd'hui, est indigne de notre époque connectée.
Mais en 1968, les médias
n'étaient pas aux mains de l'oligarchie et étaient indépendants.
Ils avaient à cœur de faire ce qu'ils étaient censés faire :
de l'information sans égard pour les intérêts financiers engagés.
La manipulation des
merdias par l'oligarchie dans son propre intérêt est donc
manifeste.
Et dites-vous bien que
lorsqu'il s'agit d'une idée politique contraire à la doxa imposée
par l'oligarchie, cette stratégie de boycott médiatique est la
même. C'est ce qui explique qu'un parti comme l'UPR revendiquant,
arguments à l'appui, l'impérieuse nécessité du Frexit et de
l'abandon de l'euro, n'ait pas accès aux médias mainstream.
« Parlez-moi de
démocratie, et j'vous fous mon poing sur la gueule, sauf le respect
que je vous dois » aurait chanté Brassens.
Plus d'info
sur la GGR ici : https://goldengloberace.com/fr/
Nous sommes quelques anciens marins a avoir suivi l'exploit de Jean-Luc Van de Heede !!! Il y a encore peu Thalassa parlait régulièrement de ce champion que nous admirons. Merci d'avoir parlé de cette course de "l'impossible".
RépondreSupprimerEn 68 l'oligarchie tenait déjà quasiment tout, je peux donner des noms, par exemple, les apatrides Dassaut-Bloc'h, (Le Figaro), Pierre et Hélène Lazareff (Elle, France-Soir) etc.
RépondreSupprimerMerci pour les renseignements concernant le Halal. En réalité, en vérifiant, je n'achète aucune de ces marques…
RépondreSupprimerL'organisateur de la course étant anglais, c'est peut-être normal que les médias fr'ançais aient étaés moins sollicités et impliqués, l'inverse s'est certainement produit pour le Vendée Globle Challenge. Des marins proches de l'Angleterre nous le confirmeront peut-être!
RépondreSupprimerVotre explication aurait été plausible si le départ et l'arrivée avaient été d'un port anglais. Mais l'un et l'autre sont aux Sables d'Olonne, Vendée. D'autre part, avec 4 skippers, la France est le pays le plus représenté. Il n'y en a que 2 du Royaume-Uni.
SupprimerPas assez de "diversité" (y avait-il des arabes ou des LGBTQ ?) Là, on y aurait eu droit ...
RépondreSupprimerIl ne risque pas d'y avoir de la diversité dans une affaire comme celle-là, c'est beaucoup trop dur, il faut de la science, du courage et de l'abnégation...Inutile d'en dire plus, non? C'est un vieux blancos qui a gagné, voilà tout.
RépondreSupprimerAmitiés.
Bonjour cher Saucisson-Pinard :
RépondreSupprimerPour votre liste de boycott : vous pouvez ajouter "Versace" qui fait la promotion du métissage (comme d'hab un noir avec une blanche -l'inverse étant rarissime dans la pub).
C'est pour un des nouveau parfum de Versace, marque connue pour le halo de scandale qui entourait déjà Gianni Versace, durant sa vie et sa mort.
C'est par ici en vidéo et en photo :
https://www.fragrantica.com/news/Versace-Eros-Flame-11509.html
https://www.youtube.com/watch?v=E_SWkGtPmcM
Merci Ana Maria pour vos indications, passées, présente, et futures, qui enrichissent ma liste de produits que je boycotte personnellement...
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