Voici la lettre
de Macreux, introductrice à son bazar de Grand Débat, dans son
intégralité. Saucisson-Pinard n'y a pas changé une virgule. Elle
figure en italique. Saucisson-Pinard l'a juste agrémenté de ses
commentaires, en caractères gras.
« Chères
Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,
Dans une période d’interrogations et
d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous
rappeler qui nous sommes.
Il n'y a ni
interrogations ni incertitudes : on sait et on est certain qu'on
va dans le mur avec ta politique. Et nous savons aussi qui nous
sommes, alors abrège ! Il n'y a que toi qui ignores qui nous
sommes puisque tu as déclaré que la culture française, tu ne
savais pas ce que c'était, et que tu ne la voyais nulle part !
La France n’est pas un pays comme les autres.
Le sens des injustices y est plus vif
qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus
forte.
Chez nous, ceux qui travaillent financent les
pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie
un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités.
Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont
accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune.
Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés,
grâce à l’effort partagé par tous.
Merci, mais arrête de
nous prendre pour des demeurés, on sait tout ça !
C’est pourquoi la France est, de toutes les
nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.
Alors là, en
revanche, laisse nous rigoler, mais rigoler jaune. Regarde donc les
statistiques de la délinquance et du terrorisme, et répète nous
donc qu'on est une nation fraternelle... Egalitaire ? Regarde
donc maintenant le statut des fonctionnaires par rapport à celui des
autres Français, et redis-nous qu'on est une nation égalitaire,
pour voir...
C’est aussi une des plus libres, puisque chacun
est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de
conscience, de croyance ou de philosophie.
Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et
ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans la
conception des lois, dans les grandes décisions à prendre.
Chacun partage le destin des autres et chacun est
appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la
nation française.
Tiens, tu progresses,
tu conçois donc qu'il y a une nation française ! Alors
pourquoi cherches-tu à la dissoudre dans l'Europe avant de la
dissoudre dans le mondialisme ?
Comment ne pas éprouver la fierté d’être
Français ?
Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous
sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts
sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés,
parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent
vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays
n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la
famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus prospère
et une société plus juste.
Bla bla bla, bla bla
bla...Voilà Macreux dans toute sa splendeur !
Cette impatience, je la partage. La société que
nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne
devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort
et de travail.
En France, mais aussi en Europe et dans le monde,
non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont
gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.
Non, il n'y a pas de
grand trouble : on a bien compris où l'oligarchie dont tu es la
marionnette veut nous conduire : dans un mondialisme où
l'humain est indifférencié, sans racine, juste un consommateur,
qui, lorsqu'il travaille, doit être payé le moins cher possible,
pour le profit exclusif de cette oligarchie.
Mais il y a pour cela une condition :
n’accepter aucune forme de violence. Je n’accepte pas, et n’ai
pas le droit d’accepter la pression et l’insulte, par exemple sur
les élus du peuple, je n’accepte pas et n’ai pas le droit
d’accepter la mise en accusation générale, par exemple des
médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si
tout le monde agresse tout le monde, la société se défait !
Et la violence
policière que tu as ordonnée, dirigée et encouragée, à l'égard
de manifestants pacifiques, elle ne te dérange pas trop ? Et la
mise en accusation des merdias qui te sont asservis, elle est donc
interdite ? Ce n'est pas contradictoire avec le principe de
liberté que tu rappelais plus haut dans ton verbiage ? T'as
entendu parler de ce qu'on appelle la liberté d'expression ?
Afin que les espérances dominent les peurs, il
est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les
grandes questions de notre avenir.
C’est pourquoi j’ai proposé et je lance
aujourd’hui un grand débat national qui se déroulera jusqu’au
15 mars prochain.
Ah, enfin, on y vient
enfin... ce fut long à venir ! Quel verbiage, non mais quel
verbiage... !
Depuis quelques semaines, de nombreux maires ont
ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes.
J’ai eu de nombreux retours que j’ai pu prendre en compte. Nous
allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez
participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur
internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans
l’Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à
l’étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à
l’initiative des maires, des élus, des responsables associatifs,
ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme
régionales ou départementales.
Les maires auront un rôle essentiel car ils sont
vos élus et donc l’intermédiaire légitime de l’expression des
citoyens.
Pour moi, il n’y a pas de questions interdites.
Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la
démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple
qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre.
Pas de question
interdite ? Bon, alors en voici quelques unes : quand
est-ce que tu dégages ? Quand paieras-tu tes impôts sur tes
revenus de Rothschild ? Quand le fisc aura-t-il connaissance de
ton patrimoine ? Quand nous donneras-tu les sources de
financement de ta campagne présidentielle ? Pourquoi as-tu
signé le traité de Marrakech en catimini et sans nous consulter ?
On continue ?
Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons
tomber d’accord, majoritairement, au-delà de nos préférences,
plus souvent qu’on ne le croit.
Mais moins fréquemment
que tu ne le penses...
Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur
un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle.
Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa prospérité
pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre.
Non, tu n'as pas été
élu pour un projet, mais élu par défaut, et suite à une campagne
outrageusement soutenue par les merdias à la solde de l'oligarchie,
et avec l'aide opportune d'une justice politisée qui a retiré de la
course le candidat le plus dangereux pour toi.
Je pense toujours que la lutte contre le chômage
doit être notre grande priorité, et que l’emploi se crée avant
tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur donner les moyens
de se développer. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école
de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les
Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense
toujours que l’épuisement des ressources naturelles et le
dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de
développement. Nous devons inventer un projet productif, social,
éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus
efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n’a pas
changé.
Ta détermination n'a
peut-être pas changé, mais ta politique non plus n'a rien changé,
si ce n'est en pire.
Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir
une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles
manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées.
À ce débat, je souhaite que le plus grand
nombre de Français, le plus grand nombre d’entre nous, puisse
participer.
Ce débat devra répondre à des questions
essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C’est
pourquoi, avec le gouvernement, nous avons retenu quatre
grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la nation :
la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat
et des services publics, la transition écologique, la démocratie et
la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions,
des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je souhaite en
formuler quelques-unes qui n’épuisent pas le débat mais me
semblent au cœur de nos interrogations.
Le premier sujet
porte sur nos impôts,
nos dépenses et l’action publique. L’impôt est au cœur de
notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services
publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers,
militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui
œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des
prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets
d’avenir, notre recherche, notre culture, ou d’entretenir nos
infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de régler les
intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée
au fil du temps.
Merci de nous rappeler
à quoi servent les impôts, car les illettrés que nous sommes
l'ignoraient... Mais explique-nous donc pourquoi nos impôts sont les
plus élevés de toute l'OCDE alors que nos services sont très loin
d'être les mieux rendus, et en plus, avec une dette qui ne cesse de
croître, y compris depuis que tu es à l'Elysée ? Est-ce que
par hasard, ces impôts ne serviraient pas aussi à payer une
palanquée de parasites et avec une gestion calamiteuse en
prime?
Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé,
prive notre économie des ressources qui pourraient utilement
s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi et de
la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs
efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons
prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et
faire que le travail paie davantage. Elles viennent d’être votées
et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les
évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable.
Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin.
Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus
juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux
baisser en priorité ?
Mais hé, pépère, ça, c'est juste ton boulot !
Tu es aux commandes, tu connais les chiffres ! Tu en es réduit
à demander à Mme Michu pour savoir où se trouve exactement ta
gabegie, où sont les pires rapports coûts/qualité des services
rendus ? T'es sérieux, là ?
Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre
les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense
publique.
Pourquoi utilises-tu
le verbe « poursuivre » pour les baisses d'impôt ?
Elles ont commencé quand exactement ? Dis-nous, ça nous
intéresse !
Quelles sont les économies qui vous semblent
prioritaires à faire ?
Faut-il supprimer certains services publics qui
seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?
A l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et
comment les financer ?
Mais encore une fois, c'est ton taf ! Si
t'as besoin de l'avis de Mme Michu pour cela, qu'est-ce que tu fais à
ce poste, à quoi servent tes ministres, tes conseillers, tes
technocrates, tous grassement payés ?
Notre modèle social est aussi mis en cause.
Certains le jugent insuffisant, d’autres trop cher en raison des
cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la formation comme
des services de l’emploi est souvent critiquée. Le gouvernement a
commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers
une stratégie pour notre santé, pour lutter contre la pauvreté, et
pour lutter contre le chômage.
Comment mieux
organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en
priorité ?
Le deuxième
sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c’est
l’organisation de l’Etat et des collectivités publiques.
Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école,
police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre
cohésion sociale.
Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de
niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la
décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action
au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour quels
services ?
Comment voudriez-vous que l’Etat soit organisé
et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le
fonctionnement de l’administration et comment ?
Comment l’Etat et les collectivités locales
peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos
territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?
Excuse pépère, mais
les propositions devraient venir des professionnels qui ont toutes
les données et ensuite seulement être soumises au peuple, par
exemple par référendum. On est là en pleine démagogie !
La transition
écologique est le troisième thème,
essentiel à notre avenir. Je me suis engagé sur des objectifs de
préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement
climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne
conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons
à nous remettre en cause, plus ces transformations seront
douloureuses.
Faire la transition écologique permet de réduire
les dépenses contraintes des ménages en carburant, en chauffage, en
gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette
transition, il faut investir massivement et accompagner nos
concitoyens les plus modestes.
Une solidarité nationale est nécessaire pour
que tous les Français puissent y parvenir.
Ne nous bassine pas
avec ton réchauffement climatique ! Tu n'as pas quand même
l'ambition de modifier le climat de la planète entière avec tes
petits bras musclés, non ? Contente-toi de t'occuper de la
pollution sur notre territoire, ça ne serait déjà pas si mal... !
Comment finance-t-on la transition écologique :
par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en
priorité ?
Comment rend-on les solutions concrètes
accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière
ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus
simples et les plus supportables sur un plan financier ?
Quelles sont les solutions pour se déplacer, se
loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au
niveau local que national ? Quelles propositions concrètes
feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
La question de la biodiversité se pose aussi à
nous tous.
Comment devons-nous garantir scientifiquement les
choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire
partager ces choix à l’échelon européen et international pour
que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs
concurrents étrangers ?
Pour commencer, tu aurais pu ne pas signer des
contrats de commerce internationaux coûteux pour les producteurs
français (CETA), comme avec le Canada par exemple (AECG, Accord
Economique et Commercial Global). Et le traité de Marrakech, tu en
parles quand, dans ton verbiage diarrhéique ?
Enfin, il est
évident que la période que notre pays traverse montre qu’il nous
faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté.
Etre citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir
du pays par l’élection de représentants à l’échelon local,
national ou européen. Ce système de représentation est le socle de
notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se
sentent pas représentés à l’issue des élections.
Pas difficile,
adoptons le RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne) comme te le
demandent les Gilets Jaunes depuis deux mois et demi, Gilets Jaunes
que tu n'as toujours pas évoqués dans cette lettre, alors qu'ils
sont à l'origine de l'initiative désespérée de ce bazar de Grand
Débat.
Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il
rendre le vote obligatoire ?
Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux
élections législatives pour une représentation plus juste de tous
les projets politiques ?
Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le
nombre de parlementaires ou autres catégories d’élus ?
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le
Conseil Economique, Social et Environnemental doivent-ils jouer pour
représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il
les transformer et comment ?
Il est bien temps de poser la question !
Mais dis donc, il n'y a pas de partis politiques pour t'apporter ce
genre de réponse ? T'as entendu parler du Rassemblement
National qui a rassemblé plus de 11 millions de voix l'année
dernière et qui avait quelques réponses à ce sujet dans son
programme ?
En outre, une grande démocratie comme la France
doit être en mesure d’écouter plus souvent la voix de ses
citoyens.
Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la
participation citoyenne plus active, la démocratie plus
participative ?
Faut-il associer davantage et directement des
citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision
publique ?
Faut-il accroître le recours aux référendums
et qui doit en avoir l’initiative ?
T'as entendu parler du
RIC qui t'est réclamé depuis 2 mois et demi ? Et puisque tu
parles de référendum : voilà une idée. Pourquoi pas la
question : Voulez-vous une révocation du président de la
république et une dissolution de l'Assemblée Nationale ?
Chiche !
La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre
ensemble.
Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont
fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre
sol : c’est le devoir de l’asile, qui ne saurait être remis
en cause.
Et si, pour changer, on passait le relais de
l'accueil des persécutés à d'autres pays du monde? Chacun
son tour, de cracher au bassinet...
Notre communauté nationale s’est aussi
toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la
France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme
cela qu’elle s’est aussi construite.
Voilà
l'entretien du mythe de la France qui s'est formée de submersions
migratoires brutales... Relis
l'Histoire de France et cesse de nous bourrer le mou !
Or, cette tradition est aujourd’hui bousculée
par des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux
défaillances de notre système d’intégration.
Que proposez-vous pour améliorer l’intégration
dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos
obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions
nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que
proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Ah, parce qu'il est pris pour acquis que
l'invasion migratoire est inéluctable ? Donc le choix est :
voulez-vous être envahi tout de suite ou maintenant ? Bah, non,
il y a aussi d'autres alternatives : stopper l'immigration qui
n'apporte rien au pays et lancer la remigration des populations qui
le pénalisent et le menacent.
La question de la laïcité est toujours en
France sujet d’importants débats. La laïcité est la valeur
primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence
et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou
philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu’elle permet
à chacun de vivre selon ses choix.
Comment renforcer les principes de la laïcité
française, dans le rapport entre l’Etat et les religions de notre
pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension
réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Pourquoi le principe de la laïcité, qui a bien
fonctionné depuis 1905, devrait-il être soudainement « renforcé »
aujourd'hui ? Est-ce l'aveu que ce principe a été bafoué au
profit de la musulmanie par la gauche boboïde qui soutient le
communautarisme pour des raisons électorales ? Auquel cas, il
suffit d'appliquer cette loi de 1905 dans tous ses principes, pour de
bon.
Dans les semaines qui viennent, je vous invite à
débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour
l’avenir de notre nation. Je souhaite aussi que vous puissiez,
au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n’importe quel
sujet concret dont vous auriez l’impression qu’il pourrait
améliorer votre existence au quotidien.
Ce débat est une initiative inédite dont j’ai
la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n’est ni une
élection, ni un référendum. C’est votre expression personnelle,
correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités,
qui est ici requise, sans distinction d’âge ni de condition
sociale. C’est, je crois, un grand pas en avant pour notre
République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre
liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en
toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de
loyauté et de transparence.
Si ça n'est pas un
vote ni un référendum, comment seront prises en compte les
suggestions ? Si une idée est reprise 10 000 fois, et l'idée
contraire l'est 10001 fois, laquelle des deux sera éventuellement
retenue ? Ou est-ce que tu tentes juste de pallier ton manque
d'imagination en allant à la pêche d'idées de réformes , ce
qui est un aveu grave d'incompétence? Ou est-ce bien plutôt pour
donner l'impression au peuple que tu le consultes, mais tu ficheras
le résultat de cette consultation à la poubelle dès le 30 Mars
prochain ?
C’est ainsi que j’entends transformer avec
vous les colères en solutions.
Vos propositions permettront donc de bâtir un
nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du
gouvernement et du parlement, mais aussi les positions de la France
au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte
directement dans le mois qui suivra la fin du débat.
Françaises, Français, je souhaite que le plus
grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin
de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.
Et pourquoi ne
consultes-tu pas tout simplement les propositions de partis
d'opposition validées par des votes représentatifs récents, plutôt
que de lancer cette idée d'usine à gaz de Grand Débat qui n'est
juste encore qu'une opération de com aussi coûteuse qu'inutile et
démagogique?
En confiance,
Aucune !
Emmanuel Macron
Belle et rageuse analyse de l'immonde enfumage orienté de cette saloperie de lettre, prélude à un débat confus dont il ne sortira rien que du désordre, et peut-être la fuite du tyranneau, on peut l'espérer.
RépondreSupprimerJe n'avais pas lu cette saloperie de lettre, car je ne peux plus voir ce triste mec, l'entendre, le lire, le savoir toujours là.
RépondreSupprimerJe sais que sa démission et que la dissolution de l'AN ne serviraient à rien.
Mais il me semble que cela serait un minimum.
Pas souhaitable, si l'on ne veut pas revoir de sitôt le cirque électoral.
On n'aura même pas la proportionnelle !
Superbes, vos commentaires !