Vous avez entendu le
dernier gag ? Selon Les Echos, qui décidément ne rate jamais
un coup de lèche, « Macron veut s'imposer comme une figure
mondiale de l'écologie ! »
Macreux-l'Oreillette nous
avait caché qu'il était doté d'un si grand sens de l'humour !
Si Macreux est un
écologiste, alors Kim Jong-Un peut prétendre au prix Nobel de la
Paix !
Et les Echos de
poursuivre : « Le Président de la République est parvenu
à faire de la France un acteur incontournable sur la question »
(celle de l'environnement). « Incontournable !». Rien que
ça ! Slurp !
Et pour valider un tel
titre de gloire, la pisse-copie des Echos avance comme première
preuve l'arrivée de Hulot au ministère de l'Environnement.
La deuxième preuve,
toujours selon la même pisse-copie, est que Macron s'est déclaré à
l'ONU « inflexible sur les Accords de Paris qui ne seront
pas renégociés ».
Et enfin, Macron a
déclaré que pas un centime ne manquera au budget du GIEC, la secte
à l'origine de l'escroquerie du Réchauffement Climatique.
Voilà qui pose son
bonhomme comme leader-mondial-incontournable-de-la-protection-de
l'environnement, non ?
Sauf que.
Sauf que on peut douter
que le monde entier soit ébahi de reconnaissance devant cette
nomination d'un animateur de télévision inconnu en dehors des
frontières hexagonales et propulsé au rang d' « expert
en écologie » par ses collègues des médias de son propre
pays...
Sauf que, à la première
occasion de se distinguer vraiment sur un véritable – pour le
coup- problème environnemental posé par le glyphosate polluant de
Monsanto, Macreux et l'animateur télé n'ont quasiment rien obtenu
de concret auprès des instances européennes. Pas de bol pour un
« leader mondial » dans l'incapacité de prendre une
décision et de l'appliquer pour son propre pays.
Sauf que l'adhésion aux
accords CETA avec le Canada, passé en catimini dans le dos des
Français cet été, a toutes les chances d'augmenter les pollutions,
ne serait-ce qu'en favorisant les circuits longs aux dépens des
courts.
Quant aux déclarations
enflammées sur la non-renégociation des Accords de Paris et sur
l'engagement de cracher au bassinet des escrocs du GIEC, c'est
évidemment des mots, du vent, du pet dans un violoncelle, bref du
Macreux pur sucre.
Il y a un mois à peine a
déjà eu lieu la Cop 23 à Bonn. Apparemment, cette grande sauterie
internationale n'a pas dû servir à grand chose, car
Macreux-l'Oreillette n'a rien trouvé de plus urgent que d'en
réorganiser une nouvelle à Paris mardi dernier.
Façon plutôt cavalière
de dire à sa copine Merkel que son raout ne valait rien puisqu'il
est obligé aujourd'hui de remettre le couvert sur le même sujet. Et
de tirer la couverture à lui.
On a donc ré-ameuté la
bande de happy-fews internationaux bien-pensants à venir se loger et
se bâfrer, pour s'auto-congratuler aux frais de la Princesse (la
Princesse, à propos, c'est toi, cher contribuable ; t'es
content de ton titre de noblesse?).
La plupart de ces nababs
comme Di Caprio, Bill Gates et autres Schwarzy-Terminator sont donc
venus, chacun dans son jet privé, des quatre coins de la planète
(ronde) expliquer au vulgum pecus que prendre sa voiture pour aller
bosser, ce n'est pas bien pour le climat et qu'il devrait plutôt
enfourcher son vélo ou s'agglutiner dans les transports en commun.
Finalement, c'est la même
démarche, mais à une autre échelle, que celle de Notre-Drame de
Paris, l'Espingouine Dingo. Elle fait tout pour empêcher
l'automobiliste parisien d'utiliser sa voiture, mais , comme l'a
démontré une enquête du site Caradisiac menée sur tout un mois,
circule, quant à elle, dans Paris exclusivement avec sa voiture. Voiture électrique,
certes, mais voiture quand même. D'ailleurs, il convient d'écrire
voitures au pluriel, parce que, voyez-vous, il ne faut pas que le
temps de recharge des batteries d'une Zoé puisse empêcher la
mairesse de circuler. Pensez, il ne manquerait plus qu'elle soit
obligée, pendant ce temps de recharge, de prendre le bus ou le
métro !
Il y a donc deux Zoé à
son service. Rassurez-vous, elles ne manquent pas de garage pour être
à l'abri... Et comme notre donneuse de leçons est suivie comme son
ombre par deux gardes du corps à motos à moteur thermique, son
fameux bilan carbone personnel n'est quand même pas glorieux.
L'enquête a aussi montré que les règles de code de la route
imposées à la plèbe ne s'appliquent apparemment pas à la Dingo,
celle-ci prenant des sens interdits en toute tranquillité, et se
garant sans sourciller dans des couloirs de bus ou sur des
emplacements interdits... Pourquoi se gêner ?
Bref, la dernière petite
réunion entre copains de Macreux-l'Oreillette, le « One Planet
Summit » (et vlan, c'est autant dans les dents de la
francophonie!) se donnait comme mission de trouver des sous pour
« lutter contre le réchauffement climatique ». Il faut
dire que depuis que Trump a décidé de ne plus raquer à cette
gigantesque arnaque, il ne va pas être facile de combler le trou
financier. Et Macreux-l'Oreillette, qui est maintenant à la tête du
pays européen dont le taux de prélèvements fiscaux par rapport au
PIB est le plus élevé d'Europe (bravo la France, t'as réussi à
détrôner la Suède et le Danemark!), n'est quand même pas le mieux
placé pour donner l'exemple.
Au passage, avec son
slogan « Make our planet great again », Macreux nous
donne une véritable synthèse de ce qu'il est : un mondialiste
sans imagination. Mondialiste car il n'est pas foutu de trouver un
slogan en français qui aurait permis, au moins, de laisser dans le
monde une empreinte française à son initiative, et sans imagination
parce qu'il est allé copier bêtement un slogan inventé par un
autre. Autant « Make America Great Again » avait de la
gueule, autant « Make Our Planet Great Again » fait
aujourd'hui plutôt couillon. Et le clin d'oeil qui se voulait
moqueur à l'égard de Trump n'est juste que lourdingue.
On a bien compris que
cette initiative, de toutes manières, s'inscrit dans une démarche
de pure com'. Macreux ne se lasse pas de se voir en grand format sur
écran gigantesque, se pâme à l'idée d'être en Une des médias,
jouit littéralement d'être au centre d'un intérêt médiatique
obséquieux. Ce n'est plus Jupiter, c'est Narcisse. C'est d'ailleurs
un point qu'il a en commun avec son maître-à-penser, ou, plus
exactement, son maître-à-paraître, le showman Obama. Macreux n'a
pas encore entrepris quelques pas de claquette en montant sur une
table de banquet pour amuser la galerie, mais ça ne saurait tarder.
Car il faut reconnaître
les choses comme elles sont: Macreux-l'Oreillette se fout comme de sa
première cravate de l'écologie et de la préservation de
l'environnement. Rien dans son parcours professionnel n'a eu, ne
serait-ce qu'une teinture écologique. Les références écologiques
dans son programme présidentiel pendant la campagne auraient pu
tenir sur un timbre-poste. Ses déclarations passionnées
d'aujourd'hui en faveur de la planète et de sa préservation ne sont
ni plus ni moins qu'une posture. La posture, d'ailleurs, est encore
ce que Macreux fait de mieux ; sur tous les sujets. Quand on n'a
pas de convictions profondes, la posture est ce qu'il reste pour
faire face aux problèmes qu'on rencontre.
Quant au climat, Macreux,
s'il manipule la plupart du temps des concepts creux et vides de
sens, est suffisamment malin pour avoir bien compris que le prétendu
réchauffement dû à l'activité humaine était une arnaque
intellectuelle et financière. Il est aussi assez hypocrite pour
donner l'impression qu'il y croit. Et il a bien saisi qu'il pouvait,
à son tour, en tirer un avantage personnel.
S'arroger le rôle de
celui qui allait régler un supposé problème aux contours aussi
fumeux, c'est assurément se donner une mission dont il sera
complètement impossible de juger de sa bonne ou mauvaise conduite.
Car enfin, qui pourra dire objectivement au terme de son mandat en
2022, que le climat a changé en mieux ou en pire ? Et quand
bien même, qui pourra lui attribuer la responsabilité de son
évolution, en positif ou en négatif ? Personne, bien
évidemment.
En tous cas, annoncer
« je vais me charger de la lutte contre le réchauffement
climatique » engage beaucoup moins que de dire « je vais
baisser le chômage, ou augmenter le niveau de vie des Français, ou
encore leur assurer plus de sécurité», les critères
d'appréciation dans ces trois dernières promesses étant autrement
plus concrets.
Mais le concret, ce n'est
pas vraiment la tasse de thé de Macreux.
C'est un peu comme si un
commercial s'adressait à son chef des ventes en lui disant :
- « Dites, chef,
désormais, plutôt que d'être jugé – et rémunéré- sur le
chiffre d'affaire que je réalise avec mes clients, je souhaiterais
être jugé sur leur état de bonne humeur... »- Mais comment voulez-vous que j'évalue la bonne humeur de vos clients ? Et puis quel peut bien être votre rôle dans le fait que votre client soit de bonne ou mauvaise humeur ? Et enfin, il y a quantité d'évènements qui peuvent influer sur le moral de ces personnes, évènements sur lesquels vous n'avez aucune prise !
Et le commercial de penser : « Hé, hé, t'as tout compris, Ducon ! »
Comme d'hab, solide, bien vu, argumenté... Chaque fois. Ce papier est encore une condamnation massive de Moncon... On aimerait bien l'exécution de ce petit pourri narcissique, mais hélas tout le monde ne vous lit pas et le bateau coule avec son capitaine ivre de lui-même, de sa beauté, de sa puissance, de son intelligence, de son talent... Narcisse s'est noyé, non, dans la mythologie ? Vivement que le cul lui pèle...
RépondreSupprimerEt merci pour tout.
Merci pour votre commentaire sympa. Venant d'une plume aussi aiguisée que la vôtre, ça fait plaisir!
SupprimerToujours un régal de vous lire ! Merci !
RépondreSupprimerTrop gentil!
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerArticle remarquable : je n'ai pas trouvé un seul de vos arguments percutants qui puisse être contredit comme faux ou même comme exagéré.
RépondreSupprimerDe toutes façons, ce n'est pas mon genre d'exagérer LOL. Merci pour ce commentaire sympa.
SupprimerToujours aussi bon et avec humour en prime.Chapeau!
RépondreSupprimerJ-J S
Trop aimable! Il est vrai qu'il vaut mieux se forcer à rire de la situation, sinon, elle est trop désespérante...
SupprimerLa capacité des Français à tolérer le mensonge est stupéfiante. L'opinion est complètement anesthésiee. On peut faire croire n'importe quoi. La désinformation est désormais l'alliee toxique du pouvoir.
RépondreSupprimerMicron l'entourloupe ...
RépondreSupprimerIl n'en rate pas une.
Excellent, comme d'habitude.