Macreux l'Oreillette a
bien compris la méthode commerciale qui consiste à donner
l'impression au client qu'il fait un choix, alors que le préalable
est considéré comme acquis et non négociable. Par exemple :
« voulez-vous un rendez-vous lundi après-midi ou plutôt le
matin ? » Le préalable du rendez-vous, qui est
l'essentiel pour le vendeur, est imposé au client, lequel pense
avoir gardé son libre-arbitre en n'ayant en réalité que le choix
de l'heure.
Après la constitution de
son gouvernement hétéroclite de politiques qui n'ont comme point
commun que de privilégier leur statut personnel aux dépens de leurs
valeurs (ou plutôt de celles qu'ils sont censés incarner), et après
le lancement de ses investitures pour les législatives,
Macreux-l'Oreillette offre ainsi aux Français le choix suivant :
« Françaises,
Français, pour vous pendre, vous préférez une corde rose ou une
corde bleue ? Décidez-vous en votant en ma faveur, de
toutes façons, j'ai les deux en stock. »
Et les
Françaises-Français sont en train de tomber dans le panneau. Ils
semblent, à en croire les résultats du premier tour de ces
législatives, choisir en toute innocence la couleur de la corde qui
les pendra.
Les Françaises-Français
voulaient plus d'emplois. La corde bleue de la mondialisation à tous
crins que défend Macreux-l'Oreillette leur en donnera encore moins.
Ils voulaient moins de
contraintes réglementaires. Ils en auront davantage en se soumettant
toujours plus aux technocrates de Bruxelles dont Macreux-l'Oreillette
se présente comme le vassal assumé.
Ils voulaient plus
d'autonomie pour la France, elle en aura toujours moins, en devenant
un des Länder d'une Europe fédérale soumise au diktat allemand.
Ils voulaient moins
d'immigration. Ils en auront encore davantage avec la corde rose.
Macreux a promis d'ouvrir en grand les robinets à migrants, de créer
une passerelle directe entre l'Algérie et la France.
Ils voulaient plus de
sécurité, moins d'attentats. Ils auront plus de délinquance pour
les raisons invoquées ci-dessus. Ils auront plus encore d'attentats
puisque Macreux s'est accoquiné avec l'UOIF. Macreux se fiche comme
d'une guigne de la menace islamique. La mondialisation ne raisonne
pas en termes de citoyens, mais en termes de consommateurs. Et elle
est plus concernée par l'entrée de main d'oeuvre bon marché que
par les récriminations de citoyens soucieux de leur sécurité.
Ils voulaient moins
d'impôts. Ils en auront davantage avec la corde rose. La taxe
d'habitation peut disparaître pour certains ? Par quelle hausse
d'autre impôt le manque à gagner pour les communes va-t-il être
remplacé, d'après vous ?
Les retraités qui ont
voté massivement, semble-t-il, pour Macreux et ses candidats En
Marche vont être les premiers à goûter aux joies du frottement de
la corde fiscale rose sur leur cou, avec une hausse de la CSG sur leurs
revenus-retraite.
Tous les manifestants,
plutôt de gauche, qui ont défilé contre la loi El-Connerie - en
fait, une loi pondue par Macreux qui avait eu la malice de prendre
une femme de paille pour la représenter - vont se retrouver avec une
dérèglementation du Code du Travail, sorte de loi El-Connerie
puissance 2.
Bref, les cocus de la
corde rose vont pouvoir se compter aux côtés des cocus de la corde
bleue, et monter ensemble sur la potence où ils seront pendus, de
concert.
Il n'y a plus qu'à
attendre ; attendre les premières mesures qui vont être prises
avec la bénédiction d'une Assemblée de néophytes tout flattés de
se retrouver sur ses bancs. Ou sans, par ordonnances. La question
est : combien de temps vont mettre tous ces cocus à se rendre
compte que leurs cornes les empêchent désormais de passer le seuil
de leur porte ?
En attendant, ce
gouvernement érigé sous l'enseigne de la moralisation en politique
nous fait bien rire. Rire jaune, c'est toujours rire...
Avec pas moins de 3
ministres en délicatesse avec la Justice, et, sur les quelques 500
candidats En Marche aux législatives, une bonne vingtaine qui traîne
déjà des casseroles avant même d'être élus, on croit à un
sketch parodique. Mais on constate que pour mener cette politique de
moralisation, Macreux a choisi Bayrou et on comprend qu'il ne s'agit
pas d'un sketch, hélas, mais bien de la réalité.
Prendre Bayrou comme
ministre pour redonner un vernis de moralité à la vie politique
française, c'est un peu prendre le pédophile Cohn-Bendit comme
ministre de la petite enfance. Ou DSK comme ministre de la condition
féminine. Ou l'inculte Najat Bécassine comme ministre de
l'Education Nationale. Ah bah, zut, ça a déjà été fait. Ou alors, Cahuzac
comme animateur d'un colloque sur la fraude fiscale. Re-zut, ça a
déjà été fait aussi...
On le sait, les médias mainstream,
outils à la solde de la Grande Finance, sont responsables de
l'élection de Macreux. Ils sont aujourd'hui responsables du fait que
pendant 5 ans, Macreux va conduire la France dans le chaos sans
aucune opposition, en ne rassemblant que 6 millions de votants
(inconscients des enjeux pour la plupart, comme on l'a vu ci-dessus)
sur 47 millions de citoyens en âge de voter, soit 13%.
En effet, à force de
prédire que Macreux allait avoir une majorité absolue, nombre de
Français se sont mués en jm'enfoutistes de premier tour. « A
quoi bon me déplacer puisque les jeux sont faits ? En plus, il
fait beau, ce week-end... ». D'où une abstention historique de
plus d'un citoyen sur deux !
La Presse, admirative, parle d'un "raz-de-marée", du parti La République En Marche. Avec une telle abstention, un raz-de-marée basse, alors...
Macreux va donc avoir,
pendant cinq longues années, tous les pouvoirs avec à peine plus
d'un Français sur dix derrière lui. Magie de la démocratie
française refusant la proportionnelle. Et ce Français unique
risque bien de vite remettre en question ce soutien quand il prendra
conscience des conséquences sur sa vie de tous les jours... Que
restera-t-il alors de légitimité à Macreux et à la clique d'opportunistes
qui l'entoure?
Vous diriez que Kim
Jong-Un de Corée du Nord règne sans que l'absence de légitimité
quelconque ne le perturbe le moins du monde. La France n'est plus un
pays vraiment démocratique depuis longtemps déjà. Cette fois-ci
encore, le PS avec 7% des suffrages aura jusqu'à 40 sièges, le FN
avec 13% n'en aura que 4, dans le meilleur des cas...
Et les symptômes de la
dictature En Marche forcée sont désormais évidents (voir dans ce blog l'article
du 12 Mai 2017 "Dictature En Marche").
L'opposition n'aura donc d'autres recours que de rappeler son existence dans la rue. Il se pourrait bien qu'il y ait quelques crocs-en-jambe dans la Marche de cette République...
L'opposition n'aura donc d'autres recours que de rappeler son existence dans la rue. Il se pourrait bien qu'il y ait quelques crocs-en-jambe dans la Marche de cette République...
Il y a peu de chance pour
que ce diagnostic ait perturbé les pensées de Macreux-l'Oreillette tandis qu'il
se rendait en Falcon présidentiel au Touquet, aux frais de la
princesse, juste pour glisser son bulletin de vote dans l'urne pour
participer médiatiquement à ce simulacre de démocratie; un
bulletin de vote au coût astronomique pour le cochon de
contribuable.
Mais en même temps (comme dirait Macreux), ce coût
reste dérisoire comparé à ce que ces élections présidentielle
et législatives vont coûter au pays.
De quoi réfléchir à
cette question posée amèrement dans un tweet, qui constatait que
cet escroc de Ferrand arrivait en tête dans sa circonscription de
Bretagne: « à quoi bon se battre pour un pays qui a envie de
mourir ? »
Constat partagé.
RépondreSupprimerMais au bout du bout, il faut bien se résigner à une conclusion implacable: les urnes ont parlé.
Nous avons eu entre les mains les opportunités de renverser la table, que ce soit au premier comme au second tour. Et c'est un fervent sceptique des extrêmes qui vous l'écrit.
Mais il y a un moment ou quand la bête est obèse, il faut lui tailler dans le gras.
Nous nous sommes détourné du couteau? Tant pis pour nous.
Nous aurons pour 5 ans minimum un énième "omniprésident", qui n'aura même pas attendu la fin de son état de grace pour afficher le verrouillage hermétique qu'il compte bien imposer à ceux qui se risqueraient à contester sa dictature "douce".
Nous ne voulions plus de tous ces pitres? Nous en avons choisi la quintessence.
Ne venons pas pleurer...
Au point ou nous en sommes, il est certain que le vote ne sert plus à rien. Et quand le vote ne sert plus à rien, il reste la rue qui, elle, peut servir à quelque chose, et pas forcément dans le sens souhaité (?) par les macrouillons. Les mois et les années qui viennent vont être passionnants - et dramatiques - j'en suis certain. Avec un apprenti président qui s'y croit, une assemblée d'apprentis députés (qui s'y croient aussi, sans aucun doute) et un gouvernement de chevaux de retour et de girouettes, sûr que ça va marcher !
RépondreSupprimerOn nous a bassiné pendant 3 mois sur les pratiques ( pourtant légales ) de Fillon qui seraient contraires à la morale, les Français se disant extrêmement choqués...
RépondreSupprimerHeureusement les Bretons semblent remis de ce terrible choc puisqu'ils sont prêts à élire un type dont les casseroles semblent autrement plus graves...
Comme quoi les faits son analysés selon qui les commet et non plus selon les faits eux-mêmes...comment il disait déjà La Fontaine... "selon que vous serez..."
On dit qu'en Bretagne, il ne pleut que sur les cons. De fortes averses sont donc à prévoir dans la circonscription de Ferrand...
RépondreSupprimerparlez pas de malheur ,l'ami!
Supprimerc'est quasi à ma porte ( disons une portée de mortier ou de 88)
je les voit de ma fenêtre
Il ne faut plus se battre, en effet, contentons nous de subir. Ceux qui le peuvent devraient foutre le camp c'est la seule manière convenable de traiter ce pays: le quitter.
RépondreSupprimerAmitiés.