La Gauche et sa milice
médiatico-judiciaire s'enfonce chaque jour un peu plus dans la
dictature. La Droite est manifestement majoritaire dans l'opinion,
mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de l'opinion, franchement ?
Il faut à tous prix
préserver les intérêts du Système. Il en va de la survie de la
caste au pouvoir : les médias conventionnels, la grande
finance, les européistes, les mondialistes et les francs-maçons qui
manipulent tous ces centres d'intérêts et d'influence.
Il faut donc d'urgence
faire barrage à celui qui pourrait
menacer et à celle qui menacerait à coup sûr l'ordre établi, à
savoir respectivement Fillon et Le Pen.
Fillon d'abord. Si Fillon
arrive au second tour de la Présidentielle, la Gauche peut aller
tailler ses rosiers pour cinq ans minimum. Et l'hiver sera rude pour
elle. Le scud macronique, monté de toutes pièces à partir de rien
et en toute hâte après l'explosion en vol du Père Dodu de l'Elysée
et du petit Caudillo excité, n'est pas certain de lui tenir la
dragée haute au premier tour.
Il faut donc
judiciairement et médiatiquement exécuter Fillon en exploitant à
mort ses maladresses. Celles-ci ont beau être vénielles au regard
des déviances d'un nombre impressionnant de ministres et autres
personnalités de gauche, on en a cure.
Oubliés les abus de
pouvoir et d'influence des Casevide, Caudillo le petit.
Délaissés, les abus de
biens sociaux de Hollande Ouille au bénéfice de son fils à la
Résidence d'Etat de la Lanterne,
Négligées, les
insuffisances des Najat-Bécassine, Marie-Sotte Touraine, de
l'espingouine Hidalgo.
Snobés, les détournements de fonds publics de Don Bartolone.
Snobés, les détournements de fonds publics de Don Bartolone.
Zappés, les emplois
fictifs dans les administrations pléthoriques, depuis celles des
grandes communes jusqu'aux ministères en passant par les Régions -
et on en passe, sinon le bottin ne suffirait pas.
Tout cela pourrait
donner du boulot à la Justice pour un bon quart de siècle, nuits et
jours sans débotter, mais ce n'est pas grave. Cette Justice,
justement, est aux ordres et autant elle traîne des pieds quand il
s'agit d'assurer la sécurité des citoyens, autant elle fait montre
d'une diligence inhabituelle pour dézinguer un politique de droite.
Au passage, cela laisse
entrevoir l'étendue du chantier de reconstruction des Institutions
du pays pour un président ou une présidente vraiment porté(e) sur
les réformes. Une vigoureuse détaubiratisation des instances
judiciaires devrait être mise en tête de liste des urgences.
Cette guerre ouverte
contre Fillon est d'autant plus facile pour la Gauche qu'elle a bien
conscience que nombre de ses lieutenants sont des pleutres à la
consistance de marshmallows. Les défections se multiplient parmi
eux. Il ne ferait pas bon de les avoir aux commandes d'un bateau
allant au devant d'une sévère dépression ; ou à côté de
soi dans une guerre de tranchées : à la première
déflagration, les Bruno Le Maire, Benoist Apparu et autres
déserteurs auraient vite fait de prendre leurs jambes à leur cou en
criant : Courage, fuyons !
Certains d'entre eux vont
même jusqu'à reprocher à Fillon ses attaques contre les
institutions au motif qu'elles devraient être intouchables !
Ces crétins n'ont pas compris que précisément, une majorité de
Français demande à réformer ces institutions aussi sectaires que
sclérosées. Et c'est justement parce qu'il affiche ces intentions
que Fillon aurait des chances de gagner les Présidentielles!
Le plus comique est de
les voir suggérer un remplacement au pied levé de Fillon par... Ali
Juppépé ! L'idée est géniale : remplacer un candidat
bénéficiant normalement de la présomption d'innocence par un
authentique coupable déjà condamné à de la prison avec sursis et
à de l'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts dans une
affaire d'emplois fictifs !
Comme alternative à
donner à l'électorat de droite, la suggestion est exemplaire. En
plus, ce candidat de plan B a déjà fait la preuve d'être largement
rejeté par cet électorat de droite.
Juppépé est le candidat de
remplacement idéal à deux conditions : si les Républicains
ont effectivement l'intention de donner raison au Système qui fait
du déni de démocratie en torpillant la candidature de Fillon ;
et s'ils ont l'irrépressible envie de perdre ces présidentielles. Oh la
belle et judicieuse idée que voilà !
On se dit qu'avec une
Droite aussi conne, on n'a pas besoin de Gauche...
Maintenant, dans
l'hypothèse où la macrionnette aurait à faire face à Le Pen au
second tour, on est bien conscient, à gauche, que lors d'un débat
contradictoire télévisé, la logorrhée xyloglotte de la version
contemporaine du maire de Champignac se fracasserait contre la
dialectique percutante de la leader du FN.
Vous direz qu'il est
aussi possible, c'est vrai, que, comme Chichi en 2002, la
marionnette du Système se défile devant l'obstacle jugé trop haut
pour elle et refuse ce débat télévisé. Courageux mais pas
téméraire, le Chichi. Pas sûr que la macrionnette ait davantage de
tripes...
Donc il faut ternir
autant que possible l'image de Marine Le Pen. L'exercice n'est pas
nouveau pour nos médias inféodés au Système, on peut même dire
que c'est leur tambouille habituelle. Un petit coup de pouce des
instances judiciaires n'est cependant pas de refus, car la bougresse
est plutôt rouée et face à elle, les journalopes font rarement le poids.
Bruxelles retire donc
l'immunité parlementaire de Le Pen. Pour quelle raison ? Parce
qu'elle avait twitté des photos de victimes décapitées
de Daesh ! Il semble bien pourtant que les instances européennes
se soient montrées moins pudiques avec l'exposition autrement plus
universellement publique d'un petit cadavre syrien sur une plage
turque, il y a quelques mois. Les médias charognards avait exploité
l'image jusqu'à la nausée afin de culpabiliser le chaland européen,
mais apparemment, le Parlement Européen devait avoir piscine à ce
moment-là...
En conclusion et pour
parodier Brassens, si un gauchiste tient à lui parler des affaires
publiques, Saucisson-Pinard ne lui en tiendra pas rigueur, encore que
ce sujet le rende un peu mélancolique. Mais qu'il lui parle de
démocratie, et Saucisson-Pinard lui foutra son poing sur la gueule,
sauf le respect qu'il lui doit.
Les hollandistes bougent encore :
RépondreSupprimerils parlent par la bouche de Macron, qui reprend au mot près leur baratin,
et ils disent, aux électeurs pas encore tentés par Macron : "au moins votez Le Pen" c'est ça de moins pour Fillon donc bon pour nous.
Il n'est plus question de droite et gauche je crois là, il faut, si nous voulons éviter que la débandade hollandienne continue, voter Fillon au 1er tour.
Votre analyse concernant le "soi-disant" mot d'ordre de Macron est pour le moins curieuse..quant à votre choix de Fillon, je ne le qualifierai pas, mais prenez d'ores et déjà l'habitude de vous couvrir !
SupprimerPour moi, ce qui suit veut dire "votez soit Macron soit LePen"
Supprimer""Nicolas Jégou01 mars, 2017 15:36
Didier, voir ci-dessous, je pense que Fillon est pire que Le Pen...""
Je ne comprends pas votre dernière phrase, qui me fait un peu peur.
Ah chère Geneviève, s'il n'y avait que la dernière phrase que vous ne compreniez pas..
SupprimerUne dernière pour la route :
SupprimerChaque fois que je repense à votre conclusion de 17:18 je ris de plaisir comme à la chute d'un mot d'esprit, parce que vous n'avez pas idée à quel point vous avez tapé dans le mille : "crédulité" est mon deuxième nom.
Bon, personnellement, à part voter massivement Le Pen dès le premier tour, je ne vois pas ce qu'on peut faire de mieux ... Au moins on est sûr que quelque chose bougera, ne serait-ce que les hordes de la CGT, de la LICRA, du MRAP, des antifas et tutti-quanti. Peut-être même que Noah se barrera pour de bon. Un quinquennat pour rien, on a déjà donné, et ça lasse.
RépondreSupprimerVous avez raison sur tout, sauf sur Noah.
SupprimerIl s'est déjà barré et ne revient que périodiquement pour vendre sa daube aux gentils Français. Enfin, si ça se vend, ce dont je doute.
Au cas où certains n'auraient pas bien réalisé à quel point notre pays part en quenouille, l'examen attentif de cette histoire Fillon, devrait le leur faire entrer dans la tronche.
RépondreSupprimerUne affaire exemplaire, vraiment, jusque dans ses tout derniers développements.
Amitiés.
Ces présidentielles sont l'apothéose du quinquennat du présigland, parfaitement à son image. Voyons si leur issue est du même tonneau.
Supprimer