Ministre de l'Intérieur en train de faire respecter la loi... |
Une semaine, une semaine
seulement, à suivre, même d'assez loin, les gesticulations de nos
gouvernants, et soudain, une question lancinante, obsédante,
s'impose à l'esprit : Mais d'où sortent donc tous ces
tocards ?
Après celle à Fidel,
Hollande Ouille se paye une petite visite à Bouteflika. Ses
conseillers en communication doivent estimer qu'il n'y a plus guère
qu'à côté des personnalités sortant d'un AVC ou officiellement
déclarées séniles, qu'il paraît un peu plus intelligent que son
interlocuteur, ou moins débile, au choix. Accessoirement, s'il peut
conforter, par ce déplacement politique, quelques voix muzz de
métropole, ça serait toujours ça de gagné.
A l'occasion de cette
visite en Algérie, on apprend que Hollande Ouille serait plutôt en
faveur d'une extraction du gaz de schiste en Algérie par un groupe
français, comme Total par exemple. Car si cette extraction est
environnementalement contestable sur le sol français au point que
même les études de localisation de ce gaz y sont interdites, elle
ne présente aux yeux de notre présidenticule aucun inconvénient si
elle se fait en Algérie... Comble du cynisme, dites-vous ? Et
c'est autant pour l'indépendance énergétique française.
Mais d'où sort donc ce
tocard ?
Pendant ce temps-là, le
petit Caudillo illustre merveilleusement le nivellement par le bas
visé par la réforme des collèges de la Vallaud Bécassine, en
situant l'île de la Réunion, lors d'une interview sur l'île où il
effectue un déplacement, dans... le Pacifique ! Bravo Monsieur
le premier ministre de la France, vous êtes trop fort.
C'est à se demander si
le petit Caudillo soutient cette réforme juste pour s'assurer que
les générations futures seront bien aussi incultes que lui...
Si le petit Caudillo a de
grosses lacunes en géographie, il est imbattable dans les réflexes
dictatoriaux. Il décide à nouveau d'utiliser le 49/3 pour imposer
la réforme Macron, qui n'en est d'ailleurs pas une. Une réformette.
Même pas : une réforminette. Une réforminette qu'il est
cependant urgentissime d'appliquer : le 49/3 permettant de
gagner 10 jours de discussions parlementaires oiseuses, nous explique
le petit Caudillo. Ça fait plus de trois ans que les socialos sont
au pouvoir total pour appliquer leur politique, à la présidence,
chambre des députés et (pendant un temps) au sénat, mais ils sont
aujourd'hui à 10 jours près pour appliquer un catalogue à la
Prévert de mesures plus insignifiantes les unes que les autres.
Et Macron, pour justifier
le recours au 49/3, d'enfoncer le clou en affirmant : « Le
débat perpétuel est le symptôme d'une volonté de ne pas
avancer ! » Un peu comme la démocratie finalement. C'est
vrai, quoi ? On gagnerait énormément de temps si on demandait
à tous ces députés de rentrer chez eux une bonne fois pour toutes,
non ?
Mais d'où sortent donc
tous ces tocards ?
La sinistre de
l'écologie, quant à elle, trouvant sans doute qu'on a tendance à
oublier son insignifiante existence, multiplie les âneries auprès
des médias pour se rappeler à notre (bon?) souvenir. D'abord en
suggérant au débotté, d'interdire la vente de Round-Up de Monsanto
dans les jardineries. L'utilisation de ce produit, dommageable pour
la santé, paraît-il, serait donc impossible par les particuliers,
qui y ont recours très modérément, à l'échelle de leur petit
jardin privé, pendant la courte période printanière. Mais en
revanche, elle serait toujours permise aux professionnels, en grosse
quantité et tout au long de l'année... Tout ceci est extrêmement
logique et cohérent. Cela dit, les particuliers pourront toujours
se rabattre sur les grandes surfaces, qui ne sont pas visées par les
foudres ministro-royalesques, pour trouver leur Round-Up, ou
n'importe quel autre produit contenant d'ailleurs le principe actif
incriminé qui n'est en aucune façon l'exclusivité du Round-Up...
Une fois de plus, la Ségo, à l'instar de nombre de ses collègues
gouvernementaux, nage vigoureusement dans un amateurisme sirupeux, en
pleine improvisation perpétuelle, juste pour occuper l'espace
médiatique.
Cela ne suffisant pas, la
Ségo profite d'une tribune opportunément offerte par une chaîne
télévisuelle, pour recommander au bon peuple de ne plus consommer
de Nutella, parce que l'huile de palme patati patalère... Cette
recommandation ressemble à s'y méprendre à une demande de boycott,
condamnable par la loi française. D'ailleurs, Saucisson-Pinard ne
saurait trop recommander à la société Ferrero de traîner la
sinistre de l'écologie devant les tribunaux pour lui apprendre
quelques rudiments juridiques ayant cours en France.
Finalement, quitte à
vouloir faire parler d'elle à tous prix, on préfèrerait qu'elle
nous invente un nouveau gallicisme sur le mode « bravitude ».
Ça nous ferait autant rire mais ça n'emmerderait personne.
Mais d'où sort donc
cette tocarde?
Bien entendu, la
polémique sur le Nutella et l'huile de palme qu'il contient, a donné
aux écolos de tous poils l'occasion rêvée de sortir du bois et se
précipiter sous les projecteurs médiatiques pour dénoncer, à
nouveau, la déforestation que la culture du palmier à huile
entraîne. On comprend à les entendre, que ce qui les arrangerait,
c'est que tous ces paysans du Guatemala ou Bornéo ou de tout autre
pays producteur d'huile de palme, restent bien sagement dans leur
forêt en friche. Voilà qui serait bon pour la planète, sans doute.
Mais alors, pour être logique jusqu'au bout, il faudrait assortir
cette interdiction de culture et de défrichement, d'une limitation
impérative de la prolifération des populations concernées :
réduire les naissances pour limiter la pression économique subie
par les populations autochtones? Et en plus ça éliminerait le
risque de travail des enfants ! D'accord avec ça, les écolos ?
Mais d'où sortent donc
tous ces tocards ?
Le prélèvement à la
source des impôts sur le revenu : tel est le dernier gadget
inventé par nos socialos qui s'empressent d'ajouter, comme pour s'en
convaincre eux-mêmes, que cette réforme, applicable dès 2018, est
« irréversible ». Pauvres naïfs qui croient encore que
ce qui a été décidé un jour ne peut pas être défait le
lendemain ! D'autant qu'avec un minimum de chances, il n'y aura
plus de socialos au gouvernement en 2018. Le pire est que Hollande
Ouille et sa clique de bras cassés sont persuadés faire ainsi une
« réforme fiscale ».
La seule chose qui marche
à peu près correctement dans cet impôt sur le revenu est justement
son prélèvement : les déclarations sont pré-remplies, la
formalité par internet est simplissime et la mensualisation répond
aux souhaits de ceux qui sont prêts à avancer à l'Etat ce qu'ils
lui doivent. Donc une réforme fiscale pourrait, devrait, s'appliquer
sur beaucoup d'aspects de cet impôt (progressivité, universalité
des assujettis...) mais justement pas sur son mode de prélèvement :
« Youpi ! » s'exclament nos socialos, « modifions
donc son mode de prélèvement ». C'est un peu comme si un
constructeur automobile, pressé par sa clientèle d'améliorer un de
ses modèles à la fiabilité problématique, disait : « bien,
c'est vrai que cette voiture tombe trop souvent en panne : nous
allons donc changer sa couleur ! ».
Ça va donc être un vrai
bonheur, ce prélèvement à la source : votre employeur aura accès à des aspects de votre vie privée que vous auriez
plutôt voulu garder pour vous. En échange de quoi il aura la
charge, avec son expert-comptable, de se coltiner des formalités
supplémentaires, ce qui est évidemment en pleine cohérence avec le
« choc de simplification » prôné par l'autre tordu de
l'Elysée. Pour autant, si vos revenus ont d'autres origines que des
salaires, comme des revenus locatifs ou autres, vous aurez de toutes
façons une déclaration à faire en parallèle. Et si par hasard,
certains de vos critères personnels se modifiant en cours d'année,
vous vous retrouvez créditeur auprès de Bercy, il vous sera
vivement recommandé de faire appel aux prestations d'un
expert-comptable pour appuyer votre demande de remboursement. A vos
frais, bien entendu. Du bonheur, on vous dit.
Mais d'où sortent donc
tous ces tocards ?
Marie-sotte Touraine,
sinistre de la Santé fait un caca nerveux sur une légère
altération de la loi Evin. Effectivement, il est tout à fait
évident qu'une publicité pour le Château Margaux serait fortement
incitatif auprès des ados pour s'adonner au binge drinking... Et si
vous faites remarquer que cette mode autodestructrice chez certains
jeunes crétins décérébrés est postérieure à la sortie de la
loi Evin, c'est que vous faites du mauvais esprit. Donc ça vaut
vraiment le coup que la Marie-sotte Touraine s'agite devant tous les
micros qui se tendent bien obligeamment devant elle.
En revanche, il y a un
scandale dont elle a parfaitement connaissance puisqu'elle le
dénonçait dans ses campagnes électorales lorsqu'elle briguait un
siège de député, mais qui la laisse aujourd'hui de marbre depuis
qu'elle occupe le poste de ministre de la Santé : le scandale
du vaccin Infanrix Hexa donné aux nourrissons en lieu et place du
DT-Polio. L'Infanrix Hexa est riche en sels d'aluminium dont il est
aujourd'hui évident qu'ils sont dommageables pour la santé. Il est
censé protéger aussi de trois autres maladies qu'il n'est
normalement pas obligatoire de vacciner, dont l'hépatite B, vaccin ô
combien controversé. Enfin, il est sept fois plus cher que le banal
DT-Polio qu'il remplace depuis que ce dernier est curieusement en
rupture de stock prolongée. Pourtant voilà une intervention
ministérielle qui aurait pour conséquence une économie
substantielle dans les comptes de la Sécu, et améliorerait la santé
des nourrissons : y a t-il une sorte d'impossibilité génétique
à ce qu'un socialo fasse quelque chose de positif ?
Mais d'où sortent donc
tous ces tocards ?
Il ne se passe plus un
jour sans qu'on nous montre à la télé un navire surchargé de
keffirs, sur une mer d'huile le plus souvent, en cours de prétendu
« sauvetage ». Il semble qu'on ne les attendent même
plus sur nos côtes maintenant, mais qu'on aille les chercher dès
qu'ils ont quitté les leurs ! Les « naufragés » en
question la plupart du temps sont plutôt bien habillés, semblent
bien nourris et sont très loin de l'image qu'on pourrait se faire de
populations en déroute. On apprend qu'ils payent une vraie fortune
des passeurs ; une fortune à faire pâlir d'envie nombre de
Français. On nous parle de réfugiés fuyant les combats en Syrie,
mais l'immense majorité de ceux qu'on filme sont manifestement des
Africains bien noirs, certainement pas originaires de Syrie. Alors où
est la manipulation ?
La seule question qui
préoccupe nos élites européennes entre elles, est : « combien
tu peux en accueillir dans ton pays, toi ? »
Mais ce n'est jamais :
« Et si on coordonnait nos forces pour repousser définitivement
quelques bateaux ? Ceci afin de lancer un signal fort :
« Non, il n'y a aucune chance que vous puissiez mettre le pied
en Europe sans autorisation préalable » et le faire savoir
urbi et orbi dans les pays d'origine des migrants
sans-papiers clandestins. »
Mais d'où sortent donc
tous ces tocards ?
De tout ceci, surgit
comme une évidence la suggestion par Saucisson-Pinard d'un slogan
électoral pour un candidat à la présidentielle ayant les pieds sur terre et un minimum
de sens commun. Une sorte de « yes, we can » à la
française. Ce slogan serait : « Et maintenant, arrêtons
les conneries ! »
Ah oui, alors, d'où sortent-ils?
RépondreSupprimerBof, de l'ENA ou du Grand Orient, souvent des deux à la fois...ces gens-là ne voudront jamais arrêter les conneries, elles constituent leur raison de vivre.
Amitiés.
Mais on n'a pas vraiment besoin qu'ils vivent, si?
SupprimerEn effet, poser la question c'est y répondre!
Supprimerencore un magnifique article, d'ou sortent de ces gens qui nous toisent nous méprisent et nous emmerdent , pardon je veux dire nous gouvernent ...
RépondreSupprimerils ont de telles bonnes idées que je crois dommage de ne pas les envoyer par charter a fond percé dans ces pays d'où viennent les envahisseurs , en trois semaines ils leur auront apporté le bonheur ou ils auront fini au fond d'une marmite , une mort bien utile pour ceux qui les mangeront .
ça flotte pas les mines ?
D'ou sortent t'ils? de l'ENA!
RépondreSupprimerBrulons cette ecole qui ne fabrique que des fonctionnaires a l'ego surdimentionne
Et vous avez raison: on a vraiment pas besoin qu'ILS vivent!
Alors qu'ILS crevent! Jean
Content de voir que je ne suis pas le seul à éprouver le même manque de compassion pour ces tocards! 😊
Supprimer"y a t-il une sorte d'impossibilité génétique à ce qu'un socialo fasse quelque chose de positif ?"
RépondreSupprimerUne idée de thèse...
Enfin du boulot pour un chercheur qui aurait envie de trouver.
A condition de ne pas avoir affaire à un tocard !
Mais ça, des chercheurs en sciences politiques non tocards, je ne sais pas si ça existe.
Chercher n'implique pas obligatoirement de trouver. Et des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche!
SupprimerExactement !
SupprimerEt on peut noter qu'ils sont bien habillés.
RépondreSupprimerRécup secours catholique et croix rouge, sortez des rangs !