Voilà la photo qui permet à Hollande Ouille de prendre le melon! |
« Historique » !
Voilà comment notre
présidendicule n'a pas hésité à qualifier sa visite, à La
Havane, au barbu cacochyme en survêtement, acteur d'une des plus
sévères dictatures au monde et ultime relique poussiéreuse d'un
marxisme aussi essoufflé que lui. N'a pas peur des mots, notre
pépère dans son petit costume étriqué. « Historique » !
Voilà-t-il pas qu'il a des ambitions de rester dans l'Histoire,
maintenant !
Qu'il se rassure, aux 3/5
e de son mandat, on sait d'ores et déjà qu'il marquera de sa petite
empreinte les livres d'Histoire à venir. Certes pas dans les grandes
pages évidemment. Mais dans des entrefilets qui signaleront qu'il
aura été le plus nul et le plus ridicule des présidents de la Ve
république, sans contestation aucune. On parlera de lui comme on
parle d'un Deschanel de la IIIe qui est tombé en pyjama d'un train
en pleine nuit, entre autres signes de démence. La trace du
quinquennat de Hollande Ouille a toutes les chances d'être du même
tonneau.
Caligula aussi a marqué
l'Histoire, celle de la Rome décadente. Que retient-on de lui? Qu'il
a fait de son cheval un consul. Hollande, lui, dans notre France
décadente, a pris des ânes et en a fait des ministres. La
différence est simplement animalière.
Ainsi donc, Hollande
Ouille, tel un pré-pubère boutonneux tentant l'entrée dans la loge
d'une Madonna dans l'espoir qu'elle lui jette sa petite culotte, a
donc sollicité une entrevue avec l'ex- dictateur et forcé la main
de son frère Raul, paraît-il, pour s'y faire un petit selfie.
Elle a bon dos, la Real
Politik. Autant prendre contact avec le leader cubain actuel pouvait,
dans une perspective purement économique, avoir un peu de sens,
autant cette rencontre avec cet ex-dictateur à la retraite est une
insulte à tous ces pauvres hères qui ont été, et sont encore,
maintenus dans la misère, à quelques encablures des Etats-Unis,
par un régime autoritaire et brutal et un système économique qui
n'a fonctionné nulle part dans le monde; C'est aussi un vrai
crachat au visage de tous les prisonniers politiques enfermés ou
supprimés par ce régime autocratique.
La satisfaction béate de
notre benêt présidentiel n'a d'égal que la honte qui retombe sur
tous les Français.
Elle est belle notre
gauche qui jouait les vierges outragées lors des visites en France
de personnalités politiques étrangères dont le profil n'avait que
peu de rapport avec la démocratie. Les Kadhafi, les Al Assad, les
Bourguiba, les Jaruzelski et consorts. Au moins ces leaders sulfureux
avaient-ils l'excuse d'être en exercice et donc d'être les seuls
représentants valables et seuls interlocuteurs officiels de leurs
pays. Ce qui n'est pas le cas de Fidel qui n'est plus qu'un
ex-tortionnaire retraité qui a troqué le treillis militaire pour le
sur-vêtement molletonné.
La culture par cette
gauche, par ailleurs toujours moralisatrice, de ces icônes au passé
pour le moins controversé, a toujours été un mystère pour
Saucisson-Pinard. Il en va de l'icône de Fidel comme de celle de son
élève, l'Ernest au béret, dont l'aura, chez les gauchistes, est
curieusement et comme par magie, systématiquement dépoussiérée de
sa triste réalité : celle d'un despote aux mains souillées du
sang de ses opposants.
La preuve de cet
engouement encore profondément ancré dans l'esprit de nos
gauchiards ? La Une de Libération représentant notre
présidenticule dont la physionomie évoque au naturel plutôt le
petit représentant de commerce en vins et spiritueux, travesti sous
les traits d'Ernest-au-béret. Sans doute le rédac-en-chef du titre
gauchiste pensait-il rendre ainsi hommage à Hollande Ouille. Sans
même se rendre compte, qu'au delà de l'image pas forcément
flatteuse de ce tyran connu pour ses exécutions sommaires, le
rapprochement physique est parfaitement grotesque. Imagine-t-on notre
petit Flanby rondouillard dans un treillis de camouflage, avec ses
petites lunettes, crapahuter dans la jungle, une mitraillette à la
main ? Cette caricature pourrait provenir d'un journal polémiste
d'opposition! D'ailleurs, même un chroniqueur « propre sur
lui » comme il y en a tant à Europe 1, s'est aperçu du
ridicule de la comparaison : « Pas sûr que ce portrait
soit flatteur pour Hollande » a-t-il reconnu dans sa chronique
du samedi matin. Et il poursuit : « C'est un peu comme si
le Figaro avait mis Sarkozy sous les traits du Général de
Gaulle ! ». La comparaison est éloquente et révélatrice
de l'échelle de valeur de nos gauchistes au pouvoir politique et
médiatique. Pour eux, Ernesto Guevara est à la gauche ce que de Gaulle est à
la droite ! C'est, du point de vue du Général, à vous
dégoûter d'avoir eu quelques principes moraux et de ne pas avoir
purement et simplement occis ses opposants politiques ! Vous
imaginez ? Si le général de Gaulle avait eu aussi peu de
scrupules qu'Ernest, on aurait évité 14 ans de mitterrandisme !
Le rêve ! Le cours de l'Histoire en aurait été sans nul doute
changé !
Bref, Hollande Ouille est
tout ravi d'avoir serré la main, de son vivant, de celui-là même
qu'avait embrassé la cocue Mitterrand, autre figure gauchiste pas
gênée de montrer publiquement sa tendresse pour ce tyran qui
s'essuyait tranquillement les pieds sur les Droits de l'Homme dans
son île. Comme si sa coloration socialiste suffisait à l'exonérer
de ses crimes.
Avec un tel système de
valeur et la vénération de telles références, on n'est plus
étonné de la répression musclée, par notre gouvernement socialo,
de la manif pour tous. Pas plus qu'on devrait être surpris des
différences de traitement judiciaire selon qu'elles concernent des
personnalités de droite ou de gauche. Ou être stupéfait de la
confiscation progressive de la liberté d'expression à laquelle on
assiste. Ou être éberlué par cette nouvelle loi du Renseignement
parfaitement intrusive et sa surveillance du web.
On en est aujourd'hui,
comme aux plus beaux jours de l'Union Soviétique, à l'internement
en hôpital psychiatrique pour les opposants les plus récalcitrants,
comme ce qui vient de se passer pour ce maire UMP de Venelles qui a
osé suggérer via twitter l'interdiction de la pratique de l'Islam
en France. Faute sans doute d'avoir une Sibérie à portée de main.
Les mêmes causes
produisant les mêmes effets, il ne pouvait en être autrement. La
dictature et ses méthodes sont inscrites dans les gênes du
socialisme. Il en a été ainsi de tous temps depuis l'invention du
marxisme et en tous lieux sur cette planète. Ce principe ne connaît
aucune exception. Le fascisme de Mussolini est d'ailleurs
historiquement un avatar du socialisme, ce qu'on oublie trop souvent
de rappeler à nos pisse-copies si promptes à employer ce mot à
tort et à travers.
Cette dictature est bien
sûr progressive, mais inéluctable. Elle relève, tout comme
l'invasion par les immigrés, du même syndrome que la grenouille en
passe d'être bouillie (voir le billet "Le syndrome de Paris", août 2013). Une installation trop
brutale provoquerait une réaction tout aussi brutale. Tandis que sa
montée en puissance par étapes laisse la population en état
quasiment apathique, voire comateux. Tout commence par l'application
de principes économiques qui ne fonctionnent pas. Et ne
fonctionneront jamais. Et comme ça ne fonctionne naturellement
pas, l'étape suivante est la tentative de forcer dans
l'espoir que ça finisse par fonctionner. Forcer jusqu'à la
crispation. Nous ne sommes plus très loin de ce stade. Même la
gestuelle du Petit-Caudillo-aux-Mâchoires-Serrées à la tribune est symptomatique de cette avancée
de la dictature socialiste.
Il n'y qu'à imaginer le
dixième de ce qui se passe actuellement, transposé dans la France
d' il y a seulement quarante ans. Le passage de la démocratie à la
dictature sauterait aux yeux du plus aveugle.
Autre symptôme récurrent
du socialisme : le culte de la personnalité du leader. D'après
vous, de quoi relève cette irrépressible envie qu'a eue Hollande
Ouille de pouvoir dire : «Moi, François Hollande,
président de la République, j'ai serré la main de El Comandante, Fidel
Castro. Regardez, j'ai même une photo qui le montre ! C'est
historique !» ?
Hé, hé c'est vraiment notre président, que dis-je, notre roi...même déguisé en Ché, on le voit bien que c'est le roi des cons! En tout cas vous avez raison, la Gauche ne peut exister que par la contrainte, dans le cas contraire elle est vite balayée...hélas le corps électoral, chez nous, a la mémoire courte.
RépondreSupprimerEn tout cas, la visite de notre hurluberlu national à Fidel ne m'a pas surpris, c'est même le contraire qui m'aurait beaucoup étonné : ce vieux criminel est leur idole à ces sales connards de la Grande Famille de Gauche!
Amitiés.
On a au moins une certitude sur notre président : Hollande a un album photos!
RépondreSupprimerEt peut être que le vieux Fidel lui a dédicacé ce cliché.
Quelle fraîcheur d'âme ce Hollande, une vraie midinette...
consternante réunion de cons .
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