Il y a une chose qu’on
ne peut pas retirer aux progressistes, c’est leur obstination à
refuser les évidences. Ainsi, sur la différence entre les sexes.
Visiblement, l’existence
dans la Nature de deux entités genrées différentes physiquement,
physiologiquement, psychiquement, psychologiquement, les perturbent
au plus haut point, et ils ont décidé d’y mettre bon ordre.
D’où l’impératif
d’imposer à tout prix la parité partout et en tous lieux. Tant
qu’il n’y aura pas autant de déménageuses que de déménageurs,
et autant de dentelliers que de dentellières, le progressiste ne
sera pas heureux.
D’où aussi
l’obligation de veiller à ce que l’éducation dispensée aux
enfants leur fasse bien comprendre qu’il est tout à fait anormal
qu’un petit garçon ne joue pas à la poupée et à la dînette et
qu’une petite fille ne joue pas au papa et au papa. Et si les
parents faillent à leur devoir, l’Education Nationale, à
défaut d’apprendre à lire, écrire et compter, se chargera de combler
cette vilaine lacune…
Les progressistes
n’hésitent pas à exploiter les dérapages occasionnels de la
Nature afin de tenter d’en faire des règles à même d’apporter
de l’eau à leur moulin. D’où, dans un premier temps, ouvrir le
mariage aux homosexuels pour mieux tenter dans un deuxième temps de
leur donner la possibilité de procréer, quitte pour cela à
recourir à des manipulations dignes du docteur Frankenstein. « Il
faudra bien que la Nature se plie à nos exigences, nom de D… »
C'est assez paradoxal que nombre de ces prétendus progressistes
viennent d’un parti tout aussi prétendument écologique et donc
proche de la Nature...
Le progressiste en guerre
contre cette parité de genres, a trouvé en Allemagne de quoi
alimenter sa soif de domination sur les principes les plus naturels.
Une loi récente y prévoit que lorsque le nouveau-né naîtra avec
une ambiguïté constitutive sur la détermination du sexe, il pourra
être déclaré officiellement de « sexe indéterminé ».
Et le journal le Monde d’exulter : « L’Allemagne,
premier pays européen à reconnaître un troisième genre »
titre-t-il avec gourmandise.
Le bébé allemand pas
complètement fini aura donc le privilège de voir son certificat de
naissance mentionner qu’il n’est ni garçon ni fille, mais de
sexe indéterminé, donc, en d'autres termes, « anomalie de la
Nature », ce qui est évidemment fort sympathique. Le
législateur progressiste, dans sa grande bonté, lui offre de
surcroît, la grande chance de pouvoir choisir son sexe plus tard.
Bon, dans l’intervalle, on ne vous explique pas dans quelle panade
l’individu ainsi classifié va se trouver. Et ses parents itou.
Déjà dans le choix du prénom. A moins de les appeler
systématiquement Dominique, ce qui pourrait porter préjudice aux
Dominique clairement genrés… Quelles toilettes utilisera l'enfant
au sexe indéterminé ? Dans quels vestiaires ira-t-il ?
Parlant de lui/elle, on dira il ou elle ? Et si l'enfant ne se
décide pas pour un sexe ou pour un autre ? Et s'il décide
d'entrer en politique et de s'inscrire sur une liste électorale,
qu'en sera-t-il de la parité ? Bien compliquée, la vie chez
les progressistes...
Le plus drôle, c’est
que cette loi allemande, explique Le Monde, se base sur une
recommandation de la Cour constitutionnelle qui estime que « le
genre ressenti et vécu » est un droit humain de base. Y
aurait-il donc une différence ressentie, entre le masculin et le
féminin ? Mais alors, cela met complètement par terre le
principe de non-différenciation entre les sexes, cher aux
progressistes ! Patatras ! Le serpent progressiste s’est
mordu la queue.
Le Monde, toujours à
l’affût de tout ce qui pourrait bien banaliser l’exceptionnel,
pour promouvoir les thèses progressistes, affirme que ces cas
d’hermaphrodisme concerneraient une naissance sur 5 000, soit
200 cas par an en France.
Bien entendu, tous les médias – qui
travaillent sur dossier de presse, parce que c’est quand même bien
moins fatigant que d’aller chercher les infos soi-même –
s’empressent de reprendre ces chiffres sans jamais les contrôler.
On a donc Europe 1 et RTL, entre autres, qui nous ressassent les
mêmes âneries en boucle: 200 hermaphrodites nouveaux chaque
année en France, d’où l’impérieuse nécessité de s’occuper
urgemment de ces si nombreux individus en recherche de sexe… Or, si
on acceptait cette proportion de un cas sur 5 000 naissances, on
n’aurait jamais que 160 hermaphrodites et non pas 200 puisqu’il
n’y a pas 1 million de naissances par an mais moins de 800 000…
Gonflement suspect des chiffres donc.
Ensuite, quand on cherche dans
des supports autrement plus crédibles les vrais chiffres de cas
d’hermaphrodisme, on obtient la proportion de un cas sur …
100 000 ! Vous remarquerez que si phonétiquement cinq
mille et cent mille sont assez proches, on est quand même très loin
de parler de la même chose. On imagine assez bien le journaleux du
Monde avoir son informateur au téléphone :
- Combien de
naissance d'hermaphrodites par an en France ?
- Une sur 100 000.- Une sur 5 000 ? C'est beaucoup, mais ça m'arrange ! Merci !
Et tous les autres
journaleux perroquets de diffuser la nouvelle : Près de 200
« troisième genre » par an en France. Au lieu de, en
réalité, 8 grand maximum... Et il y en aurait 500 vivants
répertoriés au total en France. Pas de quoi proclamer l'avènement
d'un troisième genre.
Mais peu importe pour les progressistes et
leurs caisses de résonance médiatique. L'essentiel est de matraquer
les esprits en falsifiant les chiffres et d'imposer au citoyen de
base à grands coups d'articles et éditoriaux bâclés leur théorie scabreuse.
Si l'Allemagne est le premier pays européen à reconnaître le troisième genre, elle n'est pas le premier pays au monde. Déjà l'Iran chïïte et le Pakistan sunnite le reconnaît. Cela ne se fait pas à la naissance, mais après la majorité. Celui qui se sent une femme dans un corps d'homme peut faire une démarche administrative et il lui sera une carte d'identité mentionnant que la personne appartient au troisième genre.
RépondreSupprimerIl est intéressant de constater que les pays musulmans qui condamnent l'homosexualité, admettent que la nature ne fait pas toujours bien son boulot.