Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 26 septembre 2025

Qu'est-ce qu'une république bananière?

                                             

Dans une classe de quatrième, en 2040.

La maîtresse : Asseyez-vous les enfants. Aujourd'hui, nous allons entamer l'étude qui s'étalera sur plusieurs semaines, des différents régimes politiques qui existent de par le monde, voir ce qui les différencie, leurs points communs, et comment ils se sont formés au fil des siècles. Et nous commencerons par celui qui régit notre pays, la Confédération Européenne. Qui peut dire quel est ce régime ?

Christophe : La dictature ?

La maîtresse : Sors immédiatement de cette classe, Christophe, et va voir le Directeur ! Je ne supporterai pas plus longtemps ton impertinence ! Ce n'est pas parce que tu es le seul Blanc de cette classe que tu peux tout te permettre ! On n'est plus au temps des colonies ! Rachid, emmène Christophe chez Monsieur Mamadou, le Directeur.

Bon, qui a une réponse correcte à ma question ? Idriss ?

Idriss : La république ?

La maîtresse : C'est vrai dans l'Etat de France, mais pas partout dans notre Confédération. Certains des Etats de notre bienaimée Confédération sont encore en monarchie. Mais il faut reconnaître qu'il s'agit alors davantage de folklore issu du passé que d'une réalité de fonctionnement. Notre Confédération consent à ce que certains états conservent ce folklore pour faire croire à leurs ressortissants que rien n'a changé depuis des siècles. Mais en réalité, ils fonctionnent selon le principe de République. Qui peut me dire ce qu'est la République ?

Mohammed : C'est la chose publique ?

La maîtresse : Bravo Mohammed, c'est exactement ça ! La République, c'est la chose publique ! Cela signifie que c'est le peuple qui s'occupe de la façon dont un Etat est dirigé.

Kamil : Comme en République Islamique, par exemple ?

La maîtresse : euh, enfin, euh, oui, euh mais, c'est un peu différent. En République Islamique, c'est une caste qui dirige le pays.

Ibrahim: Mais en Confédération Européenne, ce n'est pas une caste qui dirige les Etats ?

La maîtresse : Ce sont des élus du peuple !

Souleymane : Dans l'Etat de France, les élus ont un pouvoir ?

La maîtresse : euh, non, pas vraiment... Ils sont juste là pour veiller à ce que soient respectées les décisions prises par les élus du Parlement européen.

Oumar : Et les élus du Parlement européen, ils ont un pouvoir ?

La maîtresse : Euh, ben, ils ont le pouvoir d'entériner les décisions de la Commission Européenne.

Habib : Mais la Commission Européenne qui prend les décisions, elle représente le peuple ?

La maîtresse : euh, non, pas directement... Elle représente les intérêts supérieurs de la Confédération Européenne !

Pape : Les intérêts supérieurs, c'est quoi ?

La maîtresse : Les intérêts des multinationales qui font marcher l'économie de la Confédération Européenne.

Madani : Les intérêts d'une caste donc. Comme en République Islamique alors !

La maîtresse : Vous m'agacez là ! Bon, c'est vrai, le mot République n'est pas forcément un gage de bon fonctionnement. Il y a par exemple, ce qu'on appelle les républiques bananières.

Riman : C'est quoi, madame, une république bananière ?

La maîtresse : Une république bananière, c'est une république autoritaire qui obéit à des intérêts financiers étrangers.

Fatoumata: Autoritaire, comme quand une république limite la liberté d'expression ?

La maîtresse : Absolument !

Fatoumata: En supprimant des chaînes de télévision par exemple ?

La maîtresse : euh...oui, par exemple...

Fatoumata : Quand un organisme au service du dictateur observe à la loupe et censure éventuellement ce qui est dit sur des chaînes considérées comme d'opposition à ce dictateur ?

Aïcha : Quand un média de service public financé par les contribuables se moque éperdument de sa gestion financière catastrophique, puisque assurée de son financement quoiqu'il arrive, et se charge de diffuser la voix officielle du dictateur qui a désigné sa dirigeante?

La maîtresse : C'est effectivement comme ça que ça se passe en république bananière.

Farah: Mais Madame, dans une république bananière, il n'y a pas une Justice indépendante qui peut intervenir ?

La maîtresse : Vous savez, dans un régime dictatorial, comme celui qui sévit dans une république bananière, la Justice est de mèche avec le dictateur ! Par exemple, elle peut empêcher un candidat de se présenter à une élection en prétextant une incompatibilité pour un motif futile. Ou, pour dissuader des ambitions d'éventuels candidats d'opposition, elle peut sanctionner durement un ex-opposant, sur la base de simples suspicions de culpabilité sans aucune preuve. Pour l'exemple.

Baya : Comment elle peut faire ça ?

La maîtresse : Dans une république bananière, prenez par exemple, une juge qui a déjà manifesté publiquement son hostilité à cet ex-opposant ; on la charge de mener un procès à son encontre. Ce procès dure des années et des années et coûte évidemment très cher, mais cela a deux buts : faire croire que les charges sur le prévenu sont nombreuses, et que tout est examiné avec soin et attention, pour une objectivité irréprochable. Si au terme de ce procès, il n'y a malgré tout vraiment rien de concret dans les accusations, ni rien de prouvé, ce n'est pas grave : la juge invoquera un faisceau d'indices et une intime conviction que l'ex-opposant est coupable, elle le condamne et le met en taule. Le message est ainsi passé à ceux qui auraient des velléités de s'opposer au dictateur : « Si vous ne traversez pas une rue sur les clous, vous serez condamné pour mise en danger d'autrui, et non respect d'un code de la route qui est une autorité instituée par le peuple, pour le peuple. Et vous irez en taule. »

Inaya : Mais Madame, si des personnes expliquent publiquement ce qui se passe dans cette république bananière afin de prévenir la population, ça ne peut pas rétablir la république dans sa fonction normale ?

La maîtresse : Vous savez, dans une république bananière, on l'a vu tout à l'heure, les médias sont soit coopérants du dictateur, soit persécutés jusqu'à leur disparition. Et si néanmoins il y a des récalcitrants qui parlent un peu trop fort, on les supprime. On évoque leur « suicide » soudain et inattendu. Le peuple de base oubliera très vite ces affaires, mais les récalcitrants potentiels, eux, les garderont en mémoire.

Aminata : Mais, Madame, elles sont où, ces républiques bananières ?

La maîtresse : Un peu partout dans le monde, les enfants ! Mais vous avez la chance, vous, de vivre dans la belle et grande démocratie républicaine qu'est la Confédération Européenne, et dans un de ses Etats qui lui est le plus fidèle. Vous pouvez, mes chers enfants, en être fiers !

Bien, nous verrons dans notre prochain cours, justement, comment la démocratie est la vertu cardinale du mode de fonctionnement de notre admirable Confédération Européenne. Bonne journée les enfants !




RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

jeudi 11 septembre 2025

Macreux au rapport.

 

                                            

Ce matin-là, à l'Elysée.

- Monsieur le Président, vous avez le Grand Maître au téléphone !

- Oui, passez-le moi, et mettez le brouillage en action.

- Allo, Grand Maître ?

- Alors, Macreux, comment ça avance, notre affaire ?

- Plutôt bien, Grand Maître, comme vous pouvez le voir, j'imagine, à travers nos médias asservis. Le démantèlement de la nation suit son chemin. L'immigration est croissante, l'économie nationale est en berne, le pays est hyper-endetté. Il est une proie de plus en plus facile pour nos prédateurs oligarchiques. Le Mercosur vient de se signer, donc l'agriculture va pouvoir prendre le même chemin de déclin que l'industrie, chemin que j'ai poursuivi avec acharnement depuis que je suis aux affaires, comme ministre de l'économie d'abord puis comme président. Des grandes marques et fleurons de l'industrie nationale continuent de passer à l'étranger. Je continue d'envoyer des sommes colossales en Ukraine pour entretenir la guerre.

- Dites-moi, j'imagine que vous ne vous oubliez pas, dans cette distribution financière ?

- Mais Grand Maître, ça fait partie de nos arrangements, n'est-ce pas ?

- Certes, certes. Je sais que vous vous entendez à merveille avec Zelensky dans ce partage...

- Votre appareil militaro-industriel oligarchique, rassurez-vous Grand Maître, y trouve largement son compte aussi. Il était temps que son tour vienne, après celui de Bigpharma qui s'est bien rempli les poches avec le Covid, n'est-ce pas ?

- Oui, nous sommes assez satisfait de vos actions, Macreux. Nous nous inquiétons juste des remous qui commencent à se faire sentir dans votre population.

- Pas de souci, Grand Maître, je maîtrise la situation. Je change juste de premier ministre un peu plus souvent qu'auparavant, mais je viens juste de remplacer le dernier par un encore plus macroniste que lui, donc tout va bien. J'emmerde de plus en plus ouvertement le peuple, et il ne moufte pas. Figurez-vous que, selon un sondage, il y avait un candidat à ce poste de premier ministre, qui recueillait le rejet des sondés à hauteur de 76%. C'est donc lui que j'ai choisi, rien que pour montrer à ces gueux qui est le patron ! Ne vous en faites pas, si j'avais dissous à nouveau le parlement, je me serais retrouvé avec encore moins de députés soumis qu'actuellement. Donc je maintiens cette chambre parlementaire bancale, mais avec un gouvernement plus à ma botte que jamais !

- Mais il semble quand même que la population soit de plus en plus critique quant aux résultats de votre politique. Votre niveau de popularité est historiquement bas.

- Je maîtrise, je maîtrise, Grand Maître. Je fais fermer les médias un peu trop critiques, je multiplie avec l'aide de l'UE les mesures de censure, je fais suicider ceux qui parlent un peu trop fort et qui ne sont pas achetables, donc tout va bien.

- Je ne veux pas vous alarmer inutilement, mais gardez en tête que Ceaucescu aussi était confiant dans sa sécurité avant de se trouver face à un peloton d'exécution improvisé !

- Au pire, si ce premier ministre se casse à nouveau les dents sur ce parlement bordélique dans 6 mois, j'ai le choix : ou je lance des élections dont je trafique les résultats – avec le vote électronique et le vote par correspondance, c'est facile, je l'ai déjà fait en 2022 et ça marche plutôt pas mal, et Biden n'a pas eu non plus à se plaindre de la méthode en 2020 - ou je recours à l'article 16 qui me donne les pleins pouvoirs jusqu'au terme de mon mandat, voire au-delà si j'arrive à entraîner le pays dans une guerre contre la Russie. Donc, vous voyez, tout baigne !

- Je voulais juste vous mettre en garde, parce que nous avons nous-mêmes, quelques petits problèmes actuellement aux Etats-Unis où Trump nous cherche des noises. Donc on risque d'être un peu occupé pour notre développement, voire notre survie de ce côté-ci de l'Atlantique, et on ne pourra pas forcément vous venir en aide en cas de problème. Même si nos forces neocons ont commencé à se replier en Europe...

- J'en prends bonne note, Grand Maître !

- Bon, on se recontacte sous peu. Mon fils Alexander viendra sans doute vous donner quelques instructions dans quelques jours.

- Avec plaisir, Monsieur Soros, vous pouvez compter sur ma complète collaboration. A votre service, Grand Maître, à bientôt !

 

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.