Macreux rentre précipitamment dans ses appartements élyséens.
Macreux : - Hé, papa, euh... je veux dire... ma Brigitte, t'as vu ma prestation à la Maison Blanche ? Formidable, hein ? D'abord, le Trump a été obligé de me recevoir comme un vrai chef d'état d'importance ! J'avais snobé son vice-président Vance, en ne l'accueillant pas sur le perron de l'Elysée comme je fais toujours avec mes interlocuteurs étrangers, en les tripotant pour montrer ma proximité avec eux. Mais Trump a dû se rendre compte à qui il avait affaire ! Tu te rends compte ? Je vais pouvoir raconter à mes petits-enfants que j'ai mis ma main sur la cuisse du chef d'état de la première puissance économique du monde... ah bah non, je n'aurai jamais de petits-enfants, mais quand même...!
Brigitte : - C'est bien mon chéri. Mais qu'as-tu obtenu sur le processus de paix en Ukraine?
Macreux : - Hein ? Mais c'est pas le sujet ! Trump m'a reçu à la Maison Blanche, et je suis le premier chef d'état européen à l'avoir été ! C'est quelque chose, quand même ! J'ai été assis à côté de lui, on a ri ensemble, et des télévisions du monde entier ont diffusé cette rencontre historique !
Brigitte : - Et Candace Owens, elle était là, cette salope ?
Macreux : - Eh non ! J'ai obtenu qu'elle ne soit pas présente. Ça faisait partie de notre arrangement.
Brigitte : - Ah ! Et qu'as-tu donné en échange ?
Macreux : - Hein ? Eh bien, j'ai dû... bon, en fait, ça n'a pas d'importance... T'as vu, je lui ai même rappelé que l'Europe avait donné davantage à Zelensky que les USA. Comme je l'ai mouché, là !
Brigitte:- Bah, oui, t'as effectivement bien insisté sur le fait que c'était un don...
Macreux : - Ah, au fait, Trump te dit bonjour. Et il a dit que t'étais une belle femme ! Bon, faut que j'appelle Mimi Marchand et que je lui raconte tout ça, pour qu'elle fasse passer dans les médias le récit de l'extraordinaire réussite de cette rencontre.
Au même moment, à Washington DC, Trump rentre dans les appartements présidentiels de la Maison Blanche.
Trump : - T'as vu, Melania chérie, comment j'ai reçu ce guignol de Macron ?
Melania : - Oui, j'ai vu que tu y es allé fort dans ta moquerie. Peut-être trop fort, non ?
Trump : - Penses-tu ! Naïf et égocentrique comme il est, il a sûrement tout pris au premier degré.
Melania : - Quand même ! J'ai vu que tu l'as fait rentrer par une entrée de service et accueillir par un subalterne !
Trump : - Oui, mais après, quand on était entre nous, je lui ai dit que je pouvais appliquer le protocole normal d'accueil de chef d'état à notre seconde rencontre s'il se montrait plus cool sur ma façon d'entamer le processus de paix en Ukraine. Et évidemment, il est tombé dans le panneau. Le petit va-t-en-guerre d'avant-hier, s'est dit maintenant favorable à la paix ! Trop drôle !
Melania : - Mais apparemment, tu ne lui as rien concédé.
Trump : - Que dalle. Je continue mes entretiens avec Poutine, le petit joueur-de-piano-avec-sa-bite ukrainien accepte de nous vendre ses terres rares pour qu'on se rembourse des aides que le vioque sénile lui a concédées. Et ces négociations de paix se feront toujours entre Poutine et moi, avec Zelensky sur un strapontin à côté. Le guignol français ne sera pas invité, le guignol allemand qui vient de se faire débarquer, non plus.
Melania : - Et Ursula ?
Trump : - Qui ça ? Non, personne d'autre. Rien de changé à ce que j'ai commencé. Je me suis bien amusé à voir Macron, assis tout au bord de son fauteuil, tenter de me donner de la répartie pour faire croire qu'il avait quelque chose à m'apporter. Je l'ai proprement roulé dans la farine, et ce couillon ne s'est aperçu de rien. Et tu sais quoi ? J'ai même réussi à dire publiquement quel genre de salopard il était, en racontant comment, un jour, à Paris, il avait donné en français, pour ne pas que je comprenne, une version complètement fausse de nos entretiens. Poli, j'avais acquiescé de la tête et je n'avais compris l'entourloupe qu'en lisant la Presse une fois rentré au pays. Maintenant, ses prochains interlocuteurs savent de quoi ce petit crétin est capable sur la scène diplomatique. Mais comme j'ai raconté cette anecdote sur le ton de la plaisanterie, ce couillon n'a rien compris sur la portée de ce que j'ai révélé, et il s'est mis à rigoler. Et il a pris comme un authentique compliment quand j'ai conclu mon récit en disant qu'il était « malin ». Quel guignol !
Melania : - Je te connais, quand tu te moques, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère !
Trump:- Et après, c'était trop drôle de le voir repartir à pied, seul, juste entouré de sa cour rapprochée et ses gardes du corps, par les jardins. Quand je vais raconter ça à Vance, il va bien se marrer !
Melania : - Tsst, tsst, tu es vraiment trop méchant ! Et il ne t'a rien demandé concernant l'affaire mise en lumière par Candace ?
Trump : - Si. Pour le rassurer et le décontracter avant notre entretien, je lui ai dit que j'avais demandé à Amazon de suspendre la diffusion du livre de Poussard « Devenir Brigitte ». Mais maintenant que notre entretien est fini, Amazon peut à nouveau rendre le livre disponible, en anglais et en français. Et le site ne va pas s'en priver, c'est parti pour être un vrai best-seller. J'imagine la gueule que ce guignol va faire ! Sûr qu'il va moins rigoler que durant nos entretiens !! Trop drôle !! D'ailleurs, tu sais que, pour me marrer, je lui ai demandé de dire « bonjour à sa belle femme ». Et je suis sûr qu'il n'a pas compris mon ironie.
Melania : - Vraiment trop méchant...
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.
excellent, rien à ajouter, j'attends avec impatience les deux versions de l'entretien de Trump avec le joueur de piano sans mains
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