Avez-vous tout compris sur les négociations qui s'annoncent pour le règlement du conflit ukrainien ? Pour vous simplifier la compréhension de la situation, imaginez ce sketch :
Donald : Dis-moi, Vladi, faut qu'on parle !
Vladimir : Bien sûr ! Volontiers !
Donald : Ça a assez duré cette guerre avec ce joueur-de-piano-avec-sa bite, non ?
Vladimir : Je suis bien d'accord !
Donald : Bon, on pourrait se rencontrer en territoire neutre pour en parler sérieusement, non ?
Vladimir : Tout à fait !
Manu-Olaf-Ursula : Hé, ho ! On est là !
Donald : Hein ? Qu'est-ce que tu dis, Vladi ?
Vladimir : Je n'ai rien dit. Je t'écoute.
Donald : Ah, je croyais que tu me parlais...
Manu-Olaf-Ursula : C'est nous, hou hou !
Donald : Il y a un bruit de fond, non ?
Vladimir : Oui, il y a quelque chose...
Volodymyr : Et moi ? Je suis là aussi !
Donald : Bon, Vladi, comment tu vois les choses ?
Vladimir : C'est simple, Don. On veut que les territoires russophones et russophiles que nous avons conquis et qui d'ailleurs se sont prononcés par référendum pour redevenir russes, soient désormais partie intégrale de la Fédération de Russie.
Volodymyr : Hé, ho ! Je suis là ! Vous m'entendez ?
Donald : Qu'est-ce que tu as, petit bonhomme ?
Volodymyr : Ben, j'existe, quoi, et je veux qu'on m'écoute !
Vladimir : Mais je croyais que tu ne voulais pas me parler ?
Volodymyr : Nan, j'veux pas te causer, à toi !
Donald : Bon, bah mets-toi là, de côté, sur ce tabouret, et ferme-la !
Vladimir : En même temps, il n'est même plus élu pour représenter son pays, ce pantin !
Volodymyr : C'est parce qu'on est en période de guerre, que j'ai pas pu lancer une élection !
Vladimir : Moi aussi je suis en période de guerre, mais j'ai pu organiser un référendum dans le Donbass et une présidentielle qui m'a réélu !
Donald : C'est clair que tu te serais fait balayer, petit bonhomme, en cas d'élection... Bon revenons, à notre propos.
Manu-Olaf-Ursula : Vous nous entendez ? Hou hou !?
Donald : C'est pénible ce bruit de fond !
Manu-Olaf-Ursula : Bon, pisque c'est comme ça, on va faire une petite réunion à nous, rien qu'à nous, à l'Elysée, na !
Donald : C'est d'accord pour ces nouvelles frontières, Vladi !
Vladimir : C'est pas tout. Je ne veux pas que l'Ukraine entre dans l'OTAN.
Donald : T'inquiète ! D'ailleurs, cet OTAN me fatigue aussi. Ses membres ne veulent rien payer, c'est nous qui la finançons un max, il va falloir que ça change ! En revanche, moi, je veux que l'Ukraine me rembourse tout ce que mon pays lui a versé pour cette guerre, en me filant ses gisements de terres rares.
Volodymyr : Hé, ho !! Qu'est-ce que vous dites, là ?!
Vladimir : Ta gueule, toi ! C'est d'accord, Don !
Donald : Bon, d'une certaine façon, on en reviendrait aux accords de mars 2022 proposés au petit joueur-de-piano-avec-sa-bite juste après le début du conflit.
Volodymyr : Mais j'avais accepté ces accords au départ! C'est le Boris qui m'a encouragé à les refuser en finalité !
Donald : Ben, mauvaise pioche, petit bonhomme. Bon, d'ailleurs, il va falloir que Manu-Olaf-Ursula payent pour leurs fautes, hein, qu'est-ce que t'en penses, Vladi ?
Vladimir : Absolument ! Punir Boris pour avoir fait capoter ces accords de mars 2022, et punir Manu et Olaf pour ne pas avoir fait respecter les accords de Minsk par le joueur-de-piano-avec-sa-bite!
Manu-Olaf-Ursula : Mais...mais... mais... ah bah dis donc...(sur le ton de Bourvil)
Donald : Ils vont mettre la main à la poche et payer la reconstruction. Reconstruction qui sera confiée aux entreprises américaines. Ça participera au remboursement de tout le fric qu'on a envoyé au joueur-de-piano-avec-sa-bite.
Volodymyr : Mais j'ai pas reçu tout ce que vous m'avez envoyé, moi !!
Vladimir : Ne nous prend pas pour des crétins. Si ton pays est un des plus corrompus d'Europe, c'est ton problème. Et ta propre poche a trouvé son compte dans cette disparition de pognon envoyé, non ?
Manu-Olaf-Ursula : Bon, bah, nous, on a fait notre petite réunion à l'Elysée, on est content. Les médias en ont parlé, tout ça... On veut que la guerre continue et on a décidé de continuer à t'aider, cher Volodymyr. Na !
Manu-Ursula : Et puis, on va envoyer des soldats pour t'aider, Volodymyr !
Olaf : Hein ? Hola ! Ben, non, quand même pas...
Donald : Il me semble avoir entendu un vrai gag, Vladi. Tu l'as entendu aussi ?
Vladimir : Oui, il me semble bien. Mais dis-moi, Don, ils sont cons, ou ils sont cons ?
Donald : Je pencherais pour la première hypothèse. Ou alors pour la seconde.
Vladimir : Moi, plutôt pour la seconde. Ou sinon, pour la première.
Donald et Vladimir :
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.