Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 8 juin 2023

Un peu de maths à propos du CO2.

 

Avant d'aborder ce cours de mathématique en écologie appliquée, Saucisson-Pinard vous engage à vous abonner à son blog (cliquer sur "s'abonner" dans la colonne de droite ci-contre) afin de lutter contre les algorithmes de gogole qui ont pour vocation d'invisibiliser son propos, dérangeant pour l'establishment. Merci ! 

Notre gouvernemaman, toujours à l'affût de ce qui pourrait bien emmerder toujours un peu plus les Français, au motif ô combien louable, bien sûr, de « prendre soin de la planète », lance une concertation avec des élus et des professionnels pour « envisager » d'interdire l'installation de chaudières à gaz neuves.

Alors évidemment, une petite traduction est ici requise. Quand le ministère de la Transition énergétique parle de « concertation » pour « envisager », il faut comprendre que la décision est d'ores et déjà prise : cette installation de chaudières à gaz neuves sera interdite. Il n'est donc pas question de se concerter avec quiconque, pas plus qu'il n'est question de seulement « envisager ». Il y aura interdiction, point barre.

Mais ce n'est pas tout. Quand on parle d'installation de chaudières neuves interdites, on connaît d'avance la suite. C'est juste un pied dans l’entrebâillement de la porte. On passera alors à l'étape suivante qui sera bien évidemment l'interdiction d'utilisation des chaudières à gaz les plus anciennes. Puis la date d'ancienneté qui périmera officiellement les chaudières concernées par ce démantèlement obligatoire, sera progressivement avancée jusqu'à l'interdiction totale de toutes les chaudières à gaz. Charge aux Français qui auraient l'outrecuidance de continuer à vouloir se chauffer en hiver et à avoir de l'eau chaude toute l'année, de trouver une alternative.

Cette alternative serait éventuellement l'électricité. C'est à la mode. Pas de l'électricité d'origine nucléaire, bien sûr, il ne faudrait pas fâcher les punks écolos qui votent (à gauche). Donc de l'électricité avec des panneaux solaires, ce qui, on l'imagine, sera bien pratique pour se chauffer en hiver quand les journées sont courtes et l'ensoleillement plutôt à tendance buissonnière. Ou de l'électricité produite par des éoliennes, vous savez, ces grands ventilateurs qui apportent cette petite note coquette dans nos paysages... Comment ? Que dites-vous ? Aujourd'hui, il n'y a pas de vent ? Pas grave, vous mettez un pull-over supplémentaire pour regarder BFMTV de votre salon et vous vous doucherez un autre jour.


Bref, la chaudière à gaz est la prochaine victime expiatoire à sacrifier sur l'autel de l'escrologie punitive ; ou est l'otage livré à la mafia oligarchique d'Al Carbone, comme l'appelle assez justement le site insolentiae.com (que Saucisson-Pinard vous recommande chaudement au passage).

On connaît l'antienne : c'est le vilain CO2 (dioxyde de carbone) qui provoque le réchauffement climatique. Pardon, le «dérèglement» climatique. Bah oui, tout le monde sait que jusqu'à une époque récente, le climat était « réglé » comme du papier à musique. Ou comme un thermostat de salon. Oublions la période quasi-tropicale du Moyen-âge, oublions qu'il y avait alors du vignoble en Angleterre, oublions les écrits du XVIIe siècle qui racontent que le vin (donc avec de l'alcool dedans) gelait en hiver sur les tables du château de Versailles et qu'on traversait la Seine à Paris à pied sec, en marchant sur la glace.

Bref, nous vivons en ce début du XXIe siècle une période affreuse où le climat se met à faire des siennes pour la première fois de son histoire. 

Bon, c'est vrai, il semble que les températures ne montent plus depuis une dizaine d'années, mais concentrons-nous, s'il vous plaît, sur cette augmentation de... 0,6 degré depuis la fin du XIXe siècle !! Insupportable ! Et à cause de quoi ? Du vilain CO2 qui augmente dans l'atmosphère ! Et pourquoi augmente-t-il ? A cause de l'homme, bien sûr : c'est le dioxyde de carbone anthropique qui cause cette catastrophe climatique.

Oublions ce détail que sans CO2, il n'y aurait juste pas de végétation possible. Oublions que plus il y a de CO2, meilleures sont les récoltes. Oublions que les observations les plus récentes démontreraient que, dans l'histoire de la planète, l'élévation de température ne suit pas une élévation du taux de C02, mais au contraire, que c'est l'élévation de la température qui serait suivie de celle du CO2, même si les raisons restent encore mal élucidées.

Oublions tout cela, et décrétons que le CO2 anthropique est une calamité et qu'il convient donc, à tous prix (au vrai sens de l'expression !), de tenter de faire baisser ce taux de dioxyde de carbone originaire de l'activité humaine. Par exemple – et on en revient là au début de cet article, en arrêtant d'équiper les foyers français en chaudières à gaz !


A ce stade, nous allons, une fois n'est pas coutume dans ce blog, faire un peu de mathématiques. Rassurez-vous, ça sera juste une question de règle de trois.

Et pour cela, rappelons quelques chiffres.

Le taux de CO2 dans l'atmosphère est de 0,04%. Bon. Ça calme déjà un peu l'affolement, non ?

Quelle est la part de ce dioxyde de carbone provoquée par l'activité humaine dans ce 0,04% ? La réponse est édifiante. L'homme est responsable de... 3,225% de la totalité du CO2 dans l'atmosphère! On comprendra donc que 96,775% du CO2 de l'atmosphère sont naturels !

Avec une simple règle de trois, on en déduit que l'activité humaine est la cause de 3,225% de 0,04% de l'atmosphère totale, soit (0,003225*0,0004=) 0,00129% de ce qui constitue l'atmosphère. Et ces 0,001% bouleverserait, selon la propagande pseudo-scientifique du moment, le climat de la planète entière ! Même en estimant que les petits effets produisent de grandes causes, la chose commence à devenir dure à avaler.

Mais poursuivons nos calculs. La France est responsable, à elle toute seule, de... 0,93% du CO2 anthropique de la totalité de la planète. Rapprochons donc ce pourcentage du CO2 provoqué par ces vandales de Français, des 3,225% du CO2 d'origine humaine dans le total du dioxyde de carbone de l'atmosphère. Toujours avec une simple règle de trois, on en déduit que ces 66 millions de Français sont les coupables de (0,0093*0,03225=) 0,03% du CO2 total de l'atmosphère. En conséquence, on comprend que si, dans un esprit de sacrifice suprême, les Français revenaient à l'âge de pierre et réduisaient leur production de CO2 à zéro (il faudrait aussi, bien sûr, pour arriver à ce résultat, qu'ils arrêtent de respirer et de péter, mais, que voulez-vous, on a l'esprit de sacrifice ou on ne l'a pas), il resterait 99,97% de vilain CO2 dans l'atmosphère. Le climat s'en trouverait-il changé ? Le pari ne semble pas gagné d'avance...

Mais bon. Restons raisonnable, et remettons cette exigence de zéro CO2 français à plus tard, et contentons-nous, comme le fait notre ministère de la transition énergétique, d'imposer aux Français de se passer de chaudière à gaz. Et calculons l'impact de cette décision charitable et bienveillante.

L'utilisation des bâtiments est responsable de 18% du CO2 d'origine humaine en France. Sur ces 18%, les chaudières à gaz y sont pour 60%. Ces chaudières à gaz sont donc à l'origine de (0,18*0,6=) 10,8% du CO2 anthropique français. Lequel CO2 anthropique français représente, rappelons-le, 0,93% du CO2 d'origine humaine sur la totalité de la planète. Les chaudières à gaz en France sont donc à l'origine de (10,8% de 0,93%=) 0,1% du dioxyde de carbone créé par l'activité humaine mondiale.


Alors une question devrait être posée à la sinistre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher :

« Dis-nous, chère Agnès, de combien de degrés la température globale de la planète Terre baissera quand toutes les chaudières à gaz sur le territoire français auront été mises au rencart, et qu'il restera 99,9% du CO2 d'origine humaine ? Pourrais-tu nous signer de ta main une promesse chiffrée ? Et afin de conférer à cette signature une certaine valeur, tu t'engagerais, si par le plus grand des hasards, cette température ne baissait pas de plus de – soyons magnanime - la moitié de ton engagement écrit, à finir tes jours en prison pour escroquerie à l'égard de 66 millions de victimes.

Et en attendant, on te recommandera d'éviter d'éternuer : ça pourrait assourdir, à l'autre bout de la planète, par le même effet papillon, le papou de Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée)... »

2 commentaires:

  1. Please repeat after me :
    -- Truth Is No Defense ;
    -- Facts Do Not Matter ;
    -- Reality Does Not Exist.

    Mourir pour Gaïa : nous devons en masse briguer ce sort
    Afin que ceux de l'élite ne connaissent pas la mort.

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    1. OK. Truth is no defense, Facts do not...

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