Saucisson-Pinard
racontait l'autre jour à un proche, qu'un médecin devait opérer
une tierce personne. Et à la question « quel est ce
médecin ? », il répondit assez naturellement : « je
ne sais plus comment il s'appelle, il a un nom à coucher dehors avec
un billet de logement ! ».
De fait, il s'agissait
d'un médecin exotique.
Bien entendu,
Saucisson-Pinard pourrait se demander pourquoi on en est arrivé à
ce point où on est obligé d'importer des médecins de l'étranger,
dont la traçabilité de la formation peut s'avérer aléatoire,
pour parer aux déserts médicaux qu'on observe un peu partout en
France.
Il pourrait se demander
comment il se fait que la palanquée de ministres de la santé qui se
sont succédés sur les quarante dernières années, ne s'est pas
aperçue, juste en consultant une pyramide des âges, qu'il allait y
avoir un problème d'effectifs si on ne changeait pas le numerus
clausus, si on n'intervenait pas assez tôt dans le recrutement
d'étudiants en fac de médecine. Nous n'avons pas en effet affaire
ici à une conjoncture accidentelle et imprévisible. Une simple
projection de courbe statistique suffit, comme d'ailleurs pour le
financement des caisses de nos retraites par répartition, à voir ce
qui va arriver si on ne fait rien. Si gouverner, c'est prévoir, on
ne peut constater que tous ces ministres de la Santé ont été
parfaitement incompétents.
Saucisson-Pinard pourrait
se demander tout cela. Mais ce n'est pas le sujet de cet article.
Non, Saucisson-Pinard
s'est d'abord amusé tout seul de son emploi de l'expression,
aujourd'hui désuète, « un nom à coucher dehors avec un
billet de logement », qui disait bien, jadis, ce qu'elle
voulait dire, en illustrant la méfiance instinctive bien
compréhensible que le Français de souche pouvait avoir en
considérant l'arrivée d'étrangers aux noms pas franchement couleur
locale et de mœurs pour le moins « différentes ».
Ce qui a beaucoup moins
amusé Saucisson-Pinard, après réflexion, c'est de s'apercevoir
que par un renversement complet de valeurs, le « nom à
coucher dehors » s'énonce aujourd'hui plutôt « Christophe
Duchemin », et que le billet de logement est désormais réservé
à « Mustapha Alaoui ».
Quand on constate que les
SDF français n'ont jamais été aussi nombreux alors que des
dizaines de millions d'euros sont dépensés en faveur de l'accueil
d'étrangers clandestins, et donc coupables de délit puisque
précisément clandestins, on se dit que décidément, si le pays est
En Marche, c'est sur la tête. Et ça ne date pas de
Macreux-l'Oreillette, rendons-lui cette justice.
Vous diriez que ce n'est
pas la seule preuve que le pays est en déliquescence complète, et
vous auriez raison. Ces preuves s'accumulent avec une telle
régularité et à un tel rythme, que Saucisson-Pinard a bien du mal
à en garder le compte. Il a à peine le temps de commencer à
rédiger quelques lignes pour dénoncer le délire d'une de nos
« élites », ou un scandale d'Etat qui aurait, il y a
quelques décennies encore, jeté les citoyens dans la rue avec une
fourche en bout de bras, qu'une autre décision ministérielle plus
stupide, qu'une autre frasque de politique plus scandaleuse, qu'une
autre incurie plus étonnante encore, fait la Une de l'actualité. Ou
pas, d'ailleurs, car l'omerta fonctionne aussi pas mal chez nos
médias bien-pensants.
La décadence du pays
gagne en vitesse chaque jour. Et elle est générale.
Elle touche l'Education
Nationale bien sûr, où on constate qu'une palanquée de ministres a
fabriqué consciencieusement des générations d'incultes dans le
meilleur des cas, et d'analphabètes dans le pire, le tout à un coût
prohibitif.
La décadence touche bien
sûr l'Economie, il n'est pas besoin de s'y appesantir. Il suffit de
voir le nombre croissant de pauvres, le taux vertigineux de chômage,
la baisse du pouvoir d'achat, l'effondrement de notre industrie et de
notre agriculture. Nos merdias se penchent régulièrement sur le
scandale des paradis fiscaux, en oubliant simplement que s'il y a des
paradis fiscaux, c'est d'abord parce qu'il y a des enfers fiscaux à
fuir - quand on le peut, évidemment. Enfers fiscaux parmi lesquels
la France s'est trouvé une place de choix.
La décadence concerne
bien entendu le milieu culturel. Des programmes télévisuels
abêtissants aux œuvres prétendument artistiques qui, faute de
pouvoir surprendre par leur beauté, ne font parler d'elles qu'en
faisant acte de provocation envers la décence et le bon goût, en
passant par la promotion d'imbéciles abusivement qualifiés
d'intellectuels, propulsés sur le devant de la scène médiatique
par la seule vertu du copinage, on assiste partout à un effondrement
culturel pathétique.
La Justice n'échappe pas
à la dégénérescence générale. Il ne se passe quasiment pas de
jours sans qu'on apprenne qu'elle a rendu, ici ou là, une décision
parfaitement inique. Le dernier exemple en date est cette
condamnation d'un Arabe pour le meurtre d'un Chinois à Paris, à
seulement deux ans de prison. Deux ans de prison pour un meurtre !
Et en parallèle, nos salopards de représentants à l'Assemblée
Nationale osent retirer à la Présidente du FN son immunité
parlementaire, afin de permettre à des censeurs patentés de la
poursuivre en justice pour avoir montré dans des tweets la simple
réalité, à savoir les crimes odieux dont des musulmans de Daesh
ont été capables...
Plus globalement, la
décadence est celle des valeurs. Les tricheurs, les voleurs, les
menteurs, les profiteurs, les violeurs, les dépravés, les pédophiles peuvent
fréquenter en toute impunité les couloirs du Pouvoir, pérorer
devant les caméras de télévision, manipuler les masses, s'enrichir
sur leur dos, quand ce n'est pas tout simplement leur donner des
leçons de bonne conduite. Vous saurez, à la lumière de l'actualité
toute récente, mettre un nom, ou plusieurs, sur chacune de ces
catégories de pervertis.
Si vous ajoutez à tous
ces amputés de la conscience, les simples d'esprit vers lesquels les
micros se tendent complaisamment pour recueillir les déjections de
leurs pensées diarrhéiques, (Saucisson-Pinard cite par exemple,
entre tant d'autres, Obono, la députée « insoumise »
(déjà, rien que de constater que ce QI d'huître a pu récolter
assez de voix pour être élue députée en dit long sur la décadence
dont on parle ici) vous avez une idée assez juste de ce qui
« gouverne » ce pays.
L'homme de la rue retient
comme preuve historique la plus flagrante de la décadence romaine,
l'anecdote de Caligula nommant son cheval sénateur, ou encore la
dérive orgiaque qui a sévi chez les élites romaines au Ve siècle
après JC. Les spécialistes de l'Histoire du Déclin de Rome
retiennent, quant à eux, l'invasion barbare conjointe à un
effondrement économique.
La France est en train de
connaître tout cela en même temps: une ânesse nommée
députée, la dépravation de nos « élites » leaders
d'opinion, l'invasion de barbares musulmans et la faillite
économique.
Qui osera encore, avec
cet édifiant parallèle, contester la décadence de la France ?
Saucisson-Pinard n'aurait
pas dû utiliser cette expression « un nom à coucher dehors
avec un billet de logement ». Non pas parce qu'elle serait
certainement, aux dires des habituels pisse-froids gauchistes,
empreinte de racisme, accusation dont Saucisson-Pinard se fout avec
la dernière énergie, mais parce qu'elle l'a conduit à un constat
peu réjouissant au final.
Tout bien pesé,
l'expression est plus drôle que la réflexion qu'elle a générée
ensuite.
Bienvenue à bord de la nef des fous et surtout, vogue la galère.
RépondreSupprimerLe page.
Il devient de plus en plus difficile de rigoler, la situation a pris désormais une tournure aussi catastrophique qu'irréversible. Ca fait longtemps qu'on est foutu, mais là ça vire à la caricature!
RépondreSupprimerAmitiés.
C'est quand même beau, le progrès : au pays de Laennec, de Pasteur, de Charles Nicolle, de Christian Cabrol et de tant d'autres, être obligé d'importer des médecins de l'étranger ... merci les politiques !
RépondreSupprimerCe n'est pas moi qui contesterai cette constatation de décadence totale et sur tous les points.
RépondreSupprimerAjoutons-y la décadence familiale.
Cette décadence familiale ne tombe pas du ciel, elle est sciemment voulue. La famille est un refuge. Or le but est d'obtenir des individus consommateurs sans repère, sans racine, sans refuge autre que le matérialisme qui exige de la consommation, toujours plus de consommation. D'où l'attaque contre la Nation et la famille,
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