Le « cerveau »
des attentats de Paris a donc été localisé et ensuite éparpillé
aux quatre coins d'un squat de Saint-Denis, façon puzzle, comme
disait Raoul.
La terminologie
« cerveau » créée et reprise à l'envi par tous les
médias écrits, parlés et télévisés en mal de vocabulaire, est
surprenante. D'abord à cause de la personnalité même du sujet, le
dénommé Abaaoud, décrit par ceux qui l'ont connu le mieux comme
« un petit con ».
Ensuite par son CV de
terroriste. Finalement, il aurait été à l'origine de quatre
tentatives d'attentat qui ont été quatre échecs. Et on peut se
demander si lancer une poignée de décérébrés armés défourailler
au petit bonheur et sans risque sur quelques terrasses de café bondées et une
salle de spectacle requiert vraiment un cerveau. Surtout en faisant
arriver en retard ceux qui étaient chargés du massacre dans le
Stade de France, en laissant trois véhicules immédiatement
localisés par la police, et un téléphone portable sur les lieux.
On est quand même bien loin d'une opération de génie. Ce n'est pas
l'affaire du braquage du train Glasgow-Londres. Ce n'est pas le poids
de son cerveau qui lui aurait déséquilibré la tête, l'Abaaoud...
Alors Saucisson-Pinard
suggère à nos scribouillards analphabètes les termes de leader,
coordinateur, planificateur, commanditaire, organisateur ou à la
rigueur chef de l'opération. Mais « cerveau », non,
décidément non. C'est accorder à cet individu beaucoup de crédit.
C'est même l'ériger en héros auprès d'autres décérébrés de
banlieue racaille alors qu'il n'est qu'un petit minable dont seul le
niveau de lâcheté atteint des sommets.
D'ailleurs, il n'y a pas
que dans les rangs des terroristes qu'on manque de cerveaux. Chez
tous les politiques qui nous ont traînés dans cette Europe
incapable de nous protéger, économiquement – on le sait depuis
longtemps- et on le constate aujourd'hui, physiquement, il est
évident que le cerveau n'est pas la partie anatomique qui fonctionne
le mieux.
N'oublions pas que si
Abaaoud a traversé tranquillement plusieurs pays de l'espace
Schengen depuis la Syrie jusqu'à Paris, c'est finalement grâce aux
renseignements d'un pays, le Maroc, ne faisant pas partie de cet
espace, et encore moins de l'Europe, que le refuge terroriste de
Saint-Denis a été localisé. Peut-on illustrer mieux la vacuité de
cette Union Européenne, plus préoccupée de statuer sur la cambrure
des bananes que d'établir une centralisation des données des
agences de Renseignement nationales pour assurer sa sécurité?
Vous diriez qu'un cerveau
manque aussi chez toutes celles et tous ceux qui ont voté
répétitivement pour ces politiques, et vous auriez raison. Le
leitmotiv de la construction européenne était de dire
« vous aurez moins
d'autonomie nationale mais en contre-partie, vous aurez la force que
fait l'Union ». Et on a eu moins d'autonomie nationale et
la farce de l'Union.
Un cerveau manque aussi à
l'évidence à certains individus : quand on entend le socialo
Bartolone prétendre qu'il n'y a pas d'ennemi de l'Intérieur en
France alors que la majorité des terroristes est porteuse d'un
passeport français, on se demande si le titulaire du perchoir à
l'Assemblée Nationale ne s'est pas fait trépaner à l'insu de tous.
Il y a d'autres dérapages
sémantiques dont nos médias nous ont abreuvés cette semaine.
Saucisson-Pinard a entendu des journaleux évoquer les « soldats »,
et même les « guerriers » de Daesh sur le sol français.
Comme si un petit con muni d'une kalachnikov qui tire par surprise et
au hasard sur de simples passants et passantes innocents et désarmés,
pouvait se comparer aux résistants russes au siège de Stalingrad,
aux Poilus des tranchées de Verdun, aux Rangers à l'assaut des
falaises de la Pointe du Hoc en Normandie en juin 44, aux grognards
napoléoniens au Pont d'Arcole. Ou alors, c'est que l'échelle des
valeurs des Arabes n'est décidément pas celle des Caucasiens...
Et puis parfois, nos
journalopes trouvent des expressions qui font rire malgré la gravité
des évènements. Sans le vouloir vraiment, on le suppose. Ainsi
quand ils affublent notre présidenticule du titre de « chef de
guerre », ça doit être de l'humour involontaire. L'image de
notre Hollande Ouille rondouillard, dans un petit treillis étriqué,
avec son sourire niais habituel, qui pincerait la joue de fantassins
sur la ligne de front en s'exclamant « je suis fier de vous,
soldats ! », a le don de mettre Saucisson-Pinard en joie.
Quand on lit le
compte-rendu dithyrambique d'un dénommé Bruno Roger-Minus
(Saucisson-Pinard n'est pas sûr du patronyme exact du personnage,
mais c'est quelque chose dans cet esprit, l'étiquette correspondant
exactement à la composition du produit), sur le discours de Hollande
Ouille au dernier Congrès de Versailles, il y a de quoi se taper sur
les cuisses et se pisser dessus.
L'ex-journaliste de l'Obs
qui sévit aujourd'hui à Challenges affirme le plus sérieusement du
monde que Hollande y a été « beau comme un tableau de David,
digne de la mise en peinture du Serment du jeu de Paume ». On
entendrait ça dans une comédie de Mel Brooks, on dirait que le
réalisateur pousse un peu trop loin le bouchon de la caricature et
de la dérision.
Mais on n'est pas dans
une comédie hilarante de Mel Brooks, on est en 2015 dans un magazine
supposé sérieux du microcosme médiatique français.
Selon le servile
courtisan présidentiel, « Hollande écrit l'Histoire ».
Tout ça parce qu'il essaie avec fébrilité de rattraper trois an et
demi de profonde léthargie.
Pas une seconde le
Roger-Minus ne s'étonne que les quelques 250 perquisitions menées
en deux ou trois jours révèlent caches d'armes, faux papiers, et
plan d'attaques et documents de prosélytisme de djihad. Il ne s'épate pas qu'on commence seulement à s'inquiéter de centaines de mosquées salafistes.
Pas une seconde il ne se
dit que ces opérations auraient pu être lancées depuis longtemps
et régulièrement; qu'elles auraient peut-être empêché, si faites
à temps, les attentats que vient de connaître Paris.
Ça ne l'effleure même
pas que cette précipitation est finalement une forme d'aveu de la
responsabilité directe de son idole et de celle du petit
caudillo-aux-mâchoires-serrées, ex-ministre de l'intérieur et
actuel premier ministre, dans la mort de ces 130 innocents.
Si Hollande Ouille écrit
l'Histoire, c'est celle des grands ratages de la politique française,
celle où on retrouve Daladier revenant de Munich, celle du soutien
des communistes français à Staline, celle de la trahison envers les
Harkis, celle de l'abandon des bérets rouges à Diên Biên Phù.
Le passif du bilan de
Hollande Ouille vient de s'alourdir encore, et cette fois-ci, de
façon tragique. Et il reste encore, dans le pire des cas, un an et
demi à courir. A moins que les Français ne se réveillent enfin...
Vous êtes un nauséabond incurable. La preuve? : 70% des Français trouvent Hollande crédible. Na!
RépondreSupprimerLP
70% c'est la majorité et la la majorité veut dire que l'on est les plus nombreux pas qu'on a raison ! na!
Supprimeralors oui , Hollande est credible , comme journaliste, pour raconter ce qui s'est passé ...pas pour en donner les causes ...pas fou le mec... lui comme les autres le méa culpa il connait pas .
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOù est la preuve?
RépondreSupprimerC'est vrai que le texte de BURP ( Bruno Roger petit, ça donne burp comm une éructation fétide) est d'un comique assumé
RépondreSupprimerIl se fiche ouvertement de la trogne du malfaisant élyséen de sa pose et de son emphase
Pour paraphraser Éluard ou Aragón ,il aurait pu conclure "la paix est le fruit de son cerveau d'amour, Molleglande pour demain et pour toujours"
Chef de guerre ? Chef de gare, oui ! Et encore, il risquerait de faire dérailler les trains.
RépondreSupprimerMarie-Françoise
C'est peut-être lui le chef de gare mais ce sont les Français qui sont cocus, ceux de gauche surtout!
SupprimerLes français réclament l'union nationale a tout prix dirait on (surtout après ces zoribles zatentats qui ne devraient plus exister en 2015 merde) Pourtant batir un projet politique et social en utilisant le sang et les cadavres des pauvres victimes (paix a leurs ames) a quand meme quelque chose de morbide pour rester soft J'en déduits que les français sont des zombies ou des vampires donc un peuple plus mort que vif
RépondreSupprimerCher Saucisson Pinard,
RépondreSupprimerJe vous trouve inhabituellement optimiste aujourd'hui : "à moins que les français ne se réveillent enfin..."
Je mets ça sur le compte de l'humour.
Jean Erbenger
Je n'arrive tout simplement pas à me faire à l'idée que les Français ne prennent pas leurs fourches pour aller débarquer ce clown pitoyable et malfaisant. Le Français était supposé être rebelle, pas seulement râleur...
SupprimerVous savez bien qu'il ne faut rien attendre de la propagande médiatique surtout en cette période. La machine à bobards et à manipulations fonctionne à pleine turbine. La guerre de Hollande c'est très bien pour mettre le bilan désastreux du quinquennat sous le tapis et tenter de torpiller la campagne électorale des Régionales.
RépondreSupprimerLa position française au plan diplomatique n'a pas varié d'un millimètre depuis les événements ; la preuve ? Il suffit de consulter l'agenda de Hollande sur le site de l'Elysée :
« mardi 17 novembre
09h40
Entretien avec M. John Kerry, secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique
12h00
Entretien avec Cheikh Abdullah Bin Nasser Al Thani, Premier ministre et ministre de l’Intérieur de l’État du Qatar »
Il n' y a donc rien à espérer puisque les objectifs prioritaires Hollande sont dans l'ordre : sauver Hollande, sauver les copains et copines de Hollande, sauver quelques socialistes et pour la France on verra bien, si Hollande a le temps.
"un petit con" ? Je confirme que c'est l'expression qui venait tout de suite à l'esprit quand on voyait sa tronche, diffusée à la nausée par tous les merdias dont on pouvait se demander s'ils en faisaient la promotion. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire des débris de cette ordure - mettre à l'équarissage serait une injure faite aux restes d'animaux que l'on y envoie ordinairement ... et puis : pas hallal ?
RépondreSupprimerTout à fait! Et c'est là qu'on mesure bien la toute-puissance du bourrage de crânes médiatique qui nous fait prendre les vessies pour des lanternes et Hollandouille pour un homme d'état doublé d'un chef de guerre. Ce n'est même pas le geai paré des plumes du paon c'est le dindon qu'on veut nous déguiser en aigle...et il se trouve des tas de gens pour gober pareilles foutaises...et ils votent ces cons-là...après faut pas s'étonner...
RépondreSupprimerAmitiés.
Eh oui, les cons votent. C'est même le talon d'Achille de la démocratie. Ils sont nombreux à l'exploiter.
Supprimerc'est alec guiness sur la première photo ( les canons de navaronne....)?
RépondreSupprimerje suis sûr que c'est lui
David Nieven bien sûr, dans le film "Le Cerveau".
RépondreSupprimerha zut
Supprimerj'étais pas loin
Ce ne sont pas des "ratages", à mon avis, mais de la pure et simple trahison rétribuée grassement.
RépondreSupprimerDe Villiers le dit bien : tous les hommes et femmes politiques de gouvernement passés ou actuels sont des dhimmis.