...ni semestre par semestre, ni année par année. En fait, il ne faut pas les regarder du tout. |
Le ministre du chômage
de Hollande Ouille déclare forfait et opte pour la mairie de Dijon.
Pourtant, avec plus d'un million de nouveaux chômeurs en à peine
trois ans, lui et son prédécesseur ont brillamment rempli leur
mission. Bien sûr, s'il s'était agi d'un ministre de l'emploi, le
jugement serait différent...
Il y a plusieurs façons
d'interpréter cette décision de Rebsamen. Sans aller jusqu'à
prendre en compte les propos inouïs de ce proche qui affirmait sur
les ondes radiophoniques le plus sérieusement du monde que « –
hormis la famille du maire défunt (ah, quand même?), le plus à
plaindre dans cette affaire, c'était M. Rebsamen lui-même... »,
on peut estimer que:
- soit les intérêts de 150 000 dijonnais sont prioritaires par rapport à celui des 5 millions de chômeurs, pour bénéficier de toute la compétence de M. Rebsamen, (prière ne ne pas pouffer...)
- soit le ministre du chômage, dans un éclair de lucidité et d'humilité justifiée, constate qu'un poste ministériel est décidément hors de portée de ses modestes capacités propres,
- soit Rebsamen voit bien, comme 80% de la population française, que la politique de l'emploi que ce gouvernement de bras cassés le contraint de suivre, est un fiasco intégral et qu'il est largement temps de quitter le navire en perdition.
En tout état de cause,
il est clair que Rebsamen a compris que dans ce ministère, il y a
plus de coups à prendre que de lauriers à récolter.
C'est dire si nos
socialistes sont confiants dans leur propre politique. Car qui croira
qu'un ministre persuadé de sa réussite à venir, préférerait la
gestion pépère et discrète d'une petite ville provinciale, à la
popularité et aux honneurs qu'engendrerait une baisse significative
de la population au chômage ?
Donc bye bye Rebsamen, et
assistons maintenant avec intérêt et amusement à l'arrivée du
prochain guignol que ne manqueront pas de nous trouver le Petit
Caudillo aux mâchoires serrées et le squatteur de l'Elysée.
Hollande Ouille est en
vacances, et du coup, nous le sommes tous un peu. C'est encore en
février et au mois d'août que Hollande Ouille est le moins
nuisible. En février parce qu'il n'y a que 28 jours, et en août
parce qu'il disparaît momentanément de la scène politique.
On ne sait pas où est
allé le présidenticule, et franchement, on s'en fout. Il est déjà
loin le temps où Flanby plastronnait avec son sourire béat devant
des nuées de photographes sur le quai de quelque gare, sur le point
de monter dans un train afin de montrer au brave peuple quel
président normal il venait d'élire. Aujourd'hui, par la force des
choses, il choisit opportunément la discrétion.
On se fout donc avec la
dernière énergie de savoir où il est allé mettre les doigts de
pied en éventail, mais cependant, on ne peut s'empêcher de croire
en l'adage qui dit que l'espoir fait vivre. On peut donc espérer que
si sa villégiature est au bord de la mer, une meute de grands
requins blancs affamés décide de rôder au même endroit. Si c'est
à la montagne, on ne peut jamais négliger la présence de quelques
crevasses traîtresses. Si c'est à la campagne, les orages sont
parfois terribles et la foudre fait une centaine de victimes chaque
année... Bref, que ce soit requins, crevasses ou foudre, notre
esprit sportif nous pousse à nous exclamer : que le meilleur
gagne.
Ce qui est bien avec les
socialos, c'est qu'en matière de conneries onéreuses, dangereuses
ou inappropriées, quand ce n'est pas les trois en même temps, la
permanence est forcément assurée pendant l'absence présidentielle.
Il y a en effet toujours quelques personnalités disponibles,
promptes à reprendre le flambeau.
Ainsi, le concept de
Paris-plage momentanément convertie en Tel-Aviv Plage pousse assez
loin le sens aigu du mauvais timing. Quelques semaines après les
colonisations forcées en territoire de Gaza et quelques jours à
peine après cet attentat juif sur une maison palestinienne avec la
mort d'un gamin brûlé vif à la clé, on salue chapeau bas cette
initiative hidalgesque visant avant tout à faire les yeux doux à
l'électorat juif.
Pas sûr cependant que ce
numéro d'équilibriste permanent, en grand écart entre opérations
de lèche-babouches muzz un jour et flatterie sioniste le lendemain,
soit en finalité très profitable à la maniaco-twitteuse
parisienne.
Et on passera un voile
pudique sur le coût pour le contribuable parisien de ce petit
divertissement gaucho-bobo mobilisant plus de forces de l'ordre que
d'estivants.
On s'attendrira enfin sur
les rebondissements sans fin de cette affaire des éleveurs de viande
de porcs. Elle est une merveilleuse illustration de ce mal
typiquement français, à savoir le poids écrasant des charges sur
tous ceux qui ont des velléités d'entreprendre en France.
Il n'y a pas si
longtemps, on s'étonnait du manque de compétitivité des
entreprises françaises par rapport aux entreprises des pays dits
émergents. En bon français, des pays sous-développés.
Aujourd'hui, ce manque de compétitivité est patent par rapport aux
autres pays européens, résultat de quarante ans de socialisme plus
ou moins larvé, qui ont fait de la France un pays en voie de
sous-développement.
Et c'est là
qu'intervient la logique socialiste dans toute sa splendeur. La
viande de porc française est plus chère à produire à cause du
poids des charges. Qu'à cela ne tienne, s'exclame Le Fol, notre
sinistre de l'agriculture. Pour assurer un revenu décent aux
éleveurs, « yaka » qu'elle soit vendue plus cher aux
consommateurs.
Lesquels consommateurs
ont un pouvoir d'achat amoindri à cause du poids des charges qui
pénalisent leur revenu. C'est ce qu'on appelle la double peine :
le Français paie sa viande plus cher pour cause de charges élevées
alors que son revenu est en baisse à cause de charges salariales élevées.
Un extraterrestre
économiste qui débarquerait sur notre beau pays serait alors enclin
à penser, devant cet édifiant constat, qu'avec un tel niveau de
charges prélevées, les prestations dispensées par un Etat
immensément riche doivent être de première qualité ? Et il
aurait évidemment tout faux : le pays est en faillite, endetté
jusqu'au cou, et la qualité des prestations est en chute libre,
particulièrement celles en relation avec les fonctions régaliennes
de l'Etat : sécurité, santé, justice et éducation, mais
aussi globalement toutes celles dans lesquelles il s'arroge
abusivement un droit d'ingérence : distribution du courrier,
transports et combien d'autres.
Cherchez l'erreur. Et
trouvez le socialisme.
criant de vérité comme d'habitude !
RépondreSupprimerj'ai quatre petites filles demandeuses d'emploi, c'est à dire , 4 jeunes femmes qui sont convoquées a pole emploi très régulièrement histoire d'occuper les fonctionnaires qui y travaillent sans pour autant que cela débouche sur des propositions de travail . dans des bleds sans transport (un bus par semaine chez nous) cela pose des problèmes car sans boulot pas de sous pour le permis pas de sous pour une auto et sans auto, stop ou appel a mémé pour le transport ,rencontres inutiles pour causer de son vécu et des quelque parts où cela vous interpelle avec des gens bien au chaud dans leurs certitudes et bien être social .Le client du ministère pourrait faire un geste avant de partir, offrir une voiturette a un chômeur qui pourra ainsi aller a ses convocations !' je ne parle pas d'aller au boulot puisque dans les deux sèvres les cueilleurs de melons ou les vendangeurs viennent de bien loin de la France et là ne vous inquiétez pas on trouve du transport...
nous vivons dans un pays qui part en quenouille et je ne pense pas que nous pourrons redresser la barre sans dresser une guillotine au milieu des places des marchés pour supprimer tous nos dirigeants et donner l'esprit de réflexion aux suivants .
je veux bien payer ma viande plus chère, mais j'ai déjà reduit ma consommation de protéines animales a deux fois par semaine grace a l'euro salvateur des prix , alors je n'en mangerai plus qu'une seule fois, en dehors des oeufs de mes poules.
croyez vous qu'un roi serait aussi nuisible , un roi tout seul qui decide tout seul des conneries a nous imposer , cela ferait quand même moins de lois idiotes et d'idées ministro-calamiteuses à subir .
La qualité des services publics est inversement proportionnelle aux taxes que nous payons. J'aimerais savoir par quelles fenêtres nos gouvernants jettent le pognon: je me mettrais en dessous et tendrais mon tablier.
RépondreSupprimerEh bien disons que les charges sociales ne sont que la traduction financière de ce modèle social français que le monde entier est censé nous envier et qui attire si puissamment tous les crève-la-dalle du monde entier qui ont envie de se la couler douce aux frais du con qui paye...vu les centaines de milliards que ce genre de fantaisie nous coûte, on comprend bien que les producteurs de porc auront du mal a faire face à la concurrence des pays où la bêtise humanitariste sévit moins que chez nous...cela dit, Hollandouille est à Aiguines, un petit bled du Haut-Var, dans les gorges du Verdon...voilà qui nous fait une belle jambe!
RépondreSupprimerAmitiés.
Faites moi plaisir et assurez-moi qu'il y a parfois de terribles orages à Aiguines....
SupprimerÇa arrive mais ce type là n'attire jamais la foudre, c'est tout le contraire d'un paratonnerre, il n'est pas pointu!
SupprimerPour commenter votre article par la fin, je me dis que le pire n’est peut être pas arrivé au sens où les socialistes auraient très bien pu interdire la viande de porc dès 2012 dans les cantines scolaires pour ne plus froisser la population musulmane de notre beau pays qui est maintenant on en est sûr, un beau bordel.
RépondreSupprimerMais ils en sont encore capables une fois apaiser la colère des éleveurs de cochons. Je m’étonne aussi qu’ils n’aient pas instauré une taxe spéciale sur la viande de porc pour financer la construction des mosquées. C’est sans doute dû au fait que Ségolène n’est pas à l’Agriculture. Mais si cela devait arriver, tout sera possible....
Quant à Rebsamen, il n’est pas encore parti, qu’on l’a déjà oublié. Mais il n’est venu que pour avoir le bénéfice de la retraite de ministre non pour résorber le chômage. Nos politiciens ne sont plus des hommes politiques mais des fonctionnaires de la politique. Ils font comme leurs copains hauts fonctionnaires qui dirigent un temps une grande banque ou un machin de la République sur-rémunéré.
Ils arrivent, s’installent, bavardent, s’empiffrent, sortent un plan d’action, organisent un ou deux colloques et puis s’en vont en prenant au passage les points d’indice et les avantages à vie donnés par la fonction. Occuper un poste de ministre, c’est juste fait pour compléter un déroulement de carrière, non pour redresser l’économie ou créer le plein emploi.
Il faut bien se convaincre qu’ils ne sont pas pour nos beaux yeux, qu’ils ont rien à cirer du contenu de leur portefeuille ministériel qui, pour eux, n’est qu’un portefeuille. Quant à la France, l’intérêt de la Nation et sa prospérité, je pense que nous, les sans dents, les sous-hommes, nous n’avons aucune idée de la considération qu’ils y portent et à quel point ils s’en foutent royalement. Mais il faut s’en convaincre et quand on en est convaincu tout devient limpide.
Les emmerdements volent escadrille comme disait presque feu Chirac ; les bonheurs s'enfilent comme des perles : Sapin a pris la suite de son illustre collègue par cette phrase immortelle : »Une croissance nulle conforte nos objectifs en matière de croissance ». C'est sans doute la preuve qu'il y a une sorte de sublime dans la nullité.
Tout ceci est tristement vrai.
Supprimermonsieur ou madame Ribus ,
Supprimerj'aurais aimé écrire votre dernière phrase que j'approuve totalement , il y a en effet une sorte de sublime dans la nullité ,je rapproche vos mots de ceux de P Desproges :" il n'y a plus de grands hommes mais des petits qui grenouillent et sautillent avec une constance dans l'incompétence qui force au respect " cité de mémoire donc erreurs possibles .
la disparition des producteurs de porcs en France ( la pauvre)... ce ne serait-il pas pour faire plaisir à nos envahisseurs ?
RépondreSupprimerN'empêche que le Prix Nobel d'économie, c'est nous qui l'avons, na !
RépondreSupprimerJe ne sais pas où il se cache, mais il existe.
Son nom ?
Oh mais c'est pas important, ça ! Du moment qu'on a Micron et sa loi qui dit, entre autres joyeusetés, que la chose construite illégalement ne sera pas démolie...