Le squatteur de l'Elysée
se gargarise de l'accord obtenu pour le prétendu sauvetage de la
Grèce. Sauvetage de la Grèce qui semble bien plutôt être le
sauvetage de la zone euro, voire de l'Union Européenne. « C'est
un accord historique », s'exclame le ravi de la crèche qui
paraît décidément obsédé par l'Histoire et la place que sa
misérable présidence y laissera. Obsession probablement née de la
« Panthéonnade » (néologisme née de l'imagination
fertile et taquine d'un blogueur ami à qui Saucisson-Pinard rend ici
hommage) qu'il nous a servie naguère.
En réalité, cet accord
en particulier n'a rien d'historique. Ce qui est historique, c'est
cette succession de renflouements d'un pays en déroute financière,
en échange de promesses de réformes sans cesse renouvelées.
Historique également la survie de l'euro érigée en dogme chez nos
technocrates européens dont Hollande Ouille est le valet zélé et
imbécile, au mépris de la volonté des peuples et de leurs
économies.
Tsipras fait voter, avec
succès, le peuple grec contre les mesures d'austérité pour ensuite
faire acte de reddition en rase campagne et les accepter. Si ce n'est
pas une trahison, qu'est-ce qu'une trahison ? Elle n'est pas
sans rappeler l'accord européen de Lisbonne mené par Sarko pour
contourner le refus affiché par le peuple français lors du dernier
référendum européen. La seule différence est que Sarko a eu la
décence d'attendre quelques mois pour opérer sa trahison alors que
Tsipras n'a attendu qu'une semaine.
« Acte courageux»
a qualifié l'ahuri élyséen, toujours en verve d'incongruités, en
parlant de la décision de se coucher du premier ministre d'extrême
gauche grec. Décidément, il a un sens des valeurs bien étrange,
notre rondouillard présidentiel : à ses yeux, celui qui renie
ses engagements est un « courageux ». Hollande Ouille ne
nous épargnera rien. Il n'y a guère que sa bassesse qui égale son
incompétence.
Nos médias aux ordres de
la technocratie européenne se sont hâtés de nous préciser que le
« Non » grec au référendum n'était pas un « Non »
à l'euro ou à l'Europe. Ils nous ont même avancé, sans rire, que
les Grecs étaient 84% à demander de demeurer dans la zone euro !
Mais comment les croire après qu'ils nous aient assurés, deux jours
avant le résultat du scrutin, que ces mêmes sondages donnaient une
légère avance au « Oui » ? Le « Non »
a en finalité obtenu une très confortable avance de 64% pour
seulement 36% de « Oui » ! Enfumage, enfumage...
L'Union Européenne
fédéraliste est prête à toutes les manipulations, à toutes les
intimidations, pour conserver son emprise sur les nations. Tout comme
la Cosa Nostra, on peut facilement en faire partie, mais il est hors
de question de pouvoir la quitter impunément.
Le matraquage
politico-médiatique promettait une catastrophe, si la sortie de la
Grèce de la zone euro s'avérait, et ce, tant pour la Grèce que
pour l'Europe toute entière. La Grèce (0,5% de l'économie
mondiale), hors d'Europe, une catastrophe pour l'Europe ?
Faut-il que celle-ci soit bien fragile pour être ainsi menacée par
la défection d'un membre aussi modeste ! Ne serait-ce pas
plutôt la crainte que le pays s'en sorte tout seul, à terme, au vu
et au su du reste des autres pays européens, avec une monnaie
nationale et sa maîtrise retrouvée de son économie ? Cela
n'aurait pas été- on peut même écrire « cela ne sera
pas... » sans une série de réformes profondes et non dénuées
de douleurs, bien sûr – on ne peut pas vivre au-dessus de ses
moyens indéfiniment sans un jour devoir se serrer sévèrement la
ceinture.
Mais ces réformes que
l'Europe demande aujourd'hui en contrepartie de sommes colossales
directement puisées dans la poche des contribuables européens
seront de toutes manières indispensables. Ne nous y trompons pas :
la Grèce devra sortir de l'euro, tôt ou tard. Plus tard cela sera,
et plus élevée sera la note pour les cochons de payants que nous
sommes. En attendant cette issue certaine, nous ne ferons finalement
que payer l'idéologie dogmatique de l'euro qui obsède cette caste
de hauts fonctionnaires non élus à la barre de ce bateau ivre
qu'est devenue l'Union Européenne.
Dans un an, dans deux ans
au plus, la même question se posera : faut-il continuer à
verser dans ce puits sans fond grec pour maintenir coûte que coûte
ce pays dans le club européen et sauver cette monnaie factice?
Dans un an, dans deux ans, on nous assommera à nouveau avec des
« réunions de la dernière chance », avec des sommets
tragi-comiques d'avant-cataclysme économique supposé.
Mais l'issue est écrite
d'avance : le Grexit. Et le domino européen s'écroulera, pièce
après pièce. Enfin.
« Accord
historique », qu'il a dit, notre présidenticule. Il n'y a que
sa suffisance grotesque, tout au plus, qui soit historique. La seule question
qui vaut désormais d'être posée, est : Est-ce que tous ces
irresponsables « historiques » rendront un jour des
comptes ?
et oui c'est tout à fait cela avec l’Europe on sera tous faits comme des rats .La Grèce et ses aventures me sort par les yeux, et les commentateurs-madame irma qui viennent en causer dans le poste encore plus , rien que sur la 5 certains crétins- devins doivent habiter dans les studios de la télé ...ils sont là tous les soirs... des tocards commentés par des tocards et regardés par des gens qu'on s'efforce de rendre cons !
RépondreSupprimerNos "Historiques" ne rendront hélas pas le moindre compte, les accumulations de fautes, d'erreurs, de fausses manœuvres et de pas de clerc n'ont jamais conduit à la moindre mise en cause de leurs auteurs, en tout cas pas depuis la fin de la dernière guerre. Dommage, Hollandouille au pilori ça aurait eu une certaine gueule.
RépondreSupprimerMerci pour la panthéonnade et amitiés.
Au pilori, ou écartelé en place publique, j'aimerais, pour l'exemple. Je crois beaucoup aux vertus de l'exemple. J'ai comme l'impression que ça rendrait ces politiques plus regardants sur les dépenses publiques et sur leurs décisions d'une façon générale.
Supprimerle juste retour des choses serait de les empaler !
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