Macreux l'Oreillette a
l'intention de créer une Fondation pour « la Mémoire de
l'Esclavage », cent soixante dix ans après son abolition,
fondation dont il confiera la direction à Jean-Marc zAyrault
(de-tension), l'ex-premier ministre comateux de Hollande Ouille. (Au
passage, on remarquera que le recyclage des vieux copains dans le
« nouveau monde » de Macreux ressemble furieusement à
celui qui avait cours dans « l'ancien monde »...)
Voilà une décision bien
conforme à son penchant pour la repentance. La repentance de la
France, s'entend, pas de la sienne car l'individu aurait une idée
plutôt haute et bienveillante de lui-même, comme il l'a montré à
maintes reprises.
Saucisson-Pinard pourrait
susurrer à l'oreille de Macreux (celle qui est libre d'oreillette)
qu'aujourd'hui est la fête de l'Ascension.
Que ce jour normalement
férié, est travaillé gratuitement par les salariés sous le
prétexte fallacieux de « solidarité à l'égard des
personnes âgées» (ce qui, après les avoir assommées par une
hausse bien percutante de la CSG sur leur retraite, est déjà plutôt
fort de café...).
Que si l'esclavage se
caractérise principalement par le travail forcé et non rémunéré,
ce jour n'est ni plus ni moins que de l'esclavage moderne.
Que son gouvernement
songe de surcroît à créer un second jour travaillé non rémunéré
dans l'année, et donc que sa démarche devrait donc être mise à
l'honneur dans sa future Fondation comme la perpétuation de
l'esclavage en France un siècle et demi après son abolition.
Mais Saucisson-Pinard
doute que sa proposition soit entendue...
Son premier sinistre
barbu a beau dire et répéter qu'il n'est pas question d'augmenter
les impôts des Français, il reste que demander aux Français
salariés de travailler gratuitement un jour de plus dans l'année,
est bel et bien une façon de leur extorquer toujours plus de sous.
D'ailleurs, il lui arrive de se couper, dans ses annonces, puisqu'il
a évoqué récemment que la dette de la SNCF devra bien être payée
par un effort supplémentaire des contribuables...
En revanche, on attend
toujours des décisions de réduction du train de vie de l'Etat. Et
ce n'est pas l'annonce par le Journal du Dimanche du coût de 20 000
euros de l'heure de vol de l'avion présidentiel qui nous rassurera.
Pour en revenir à cette
Fondation de la Mémoire de l'Esclavage, on peut s'interroger sur
l'opportunisme de cette idée. A l'heure où une frustrée de sa
couleur de peau comme Diallo en est à se plaindre que les compresses
de coton soient blanches (si, si, si, la pauvresse en est là :
si le coton hydrophile est blanc, c'est la faute des Blancs qui
cherchent ainsi à marquer leur prééminence sur les Noirs...), il
ne semble pas vraiment utile de ressasser une vieille histoire qui ne
peut que donner du grain à moudre à ceux qui ne rêvent que de
tensions communautaristes. A moins évidemment que les affrontements
communautaristes ne permettent justement de diviser pour mieux
régner, et laisser l'Oligarchie continuer à avancer discrètement
sa domination...
Il ne faut pas remonter
loin dans le temps pour trouver un autre exemple de manœuvre de
diversion. Regardez les évènements du 1er Mai. Traditionnellement,
la fête du Travail est l'occasion de mettre sur le devant de la
scène des revendications qui pourraient passer pour des remises en
cause de la domination de la Finance sur le monde du travail.
Avons-nous assisté à une grande couverture médiatique de ces
revendications et remises en cause ? Non. Et pourquoi ?
Parce que les « casseurs » (appellation médiatique des
milices d'extrême-gauche) ont monopolisé l'attention des médias.
Et pourquoi ? Parce que les Autorités (policières,
préfectorales et donc l'Etat macronien), bien que mises au courant à
l'avance de ce risque hautement probable d'exactions des Black Blocs,
ont choisi de ne pas intervenir et de laisser faire.
La Justice corrompue,
autre outil de manœuvre de l'Oligarchie, a joué sa partition ;
Jugez plutôt : Sur 1200 casseurs gauchistes évalués, deux
cents ont été arrêtés, ce qui est déjà peu. Mais une centaine
seulement a été mise en garde à vue. Quarante huit heures plus tard, il n'y
avait plus de gardé à vue et une seule condamnation. Une seule !
Ces révolutionnaires de pacotille, vêtus de Lévy-Strauss et
chaussés de Nike, qui s'en sont pris à des « symboles du
grand capital » (sic) (un Mc Do, un concessionnaire auto), ont
donc bien été les idiots utiles dans cette manœuvre de diversion
opérée par la Haute Finance qu'ils prétendaient combattre.
Soyons sûrs que, bien
qu'identifiés et localisés, ces nervis d'extrême-gauche ne seront
ni poursuivis ni condamnés, afin qu'ils puissent resservir à la
première occasion en cas de besoin.
Diviser pour régner, et
faire diversion pour opérer en douce : les vieilles recettes
restent décidément d'actualité dans le régime macronien.
Et avec l'appui inconditionnel des media qui en rajoutent toujours autant de couches que leur caractère permanent l'autorise, notre ami Président devrait pouvoir tenir dix ans sans problème. La Finance est tranquille!
RépondreSupprimerAmitiés.
Ne parlez pas de malheur...!
RépondreSupprimer