C'est l'affaire du moment. L'affaire avec un grand A. Les médias sont tombés sur un filon d'or. Ils ne se privent pas de l'exploiter à mort. C'est bien sûr l'affaire de l'inéligibilité de Marine Le Pen.
Et c'est vrai que c'est passionnant. Pas au niveau des faits proprement dits, bien sûr, mais il faut prendre un peu de hauteur et prendre l'évènement pour ce qu'il est : une nouvelle démonstration que l'état profond euro-mondialiste est à la manœuvre pour tenter de freiner le tournant qui est en train de s'opérer dans le camp occidental depuis l'arrivée de Trump au pouvoir.
Mais avant, passons rapidement sur l'affaire elle-même. L'UE octroie aux partis politiques représentés au Parlement, des indemnités, dites indemnités parlementaires, pour couvrir les frais inhérents aux fonctions de leurs députés. Ces députés sont évidemment des militants pour leurs partis respectifs. Et ces militants n'ont pas une activité militante limitée aux bâtiments de l'UE à Bruxelles. Quand ils passent la frontières pour revenir en France, ils restent des militants, et à ce titre, continuent à avoir des frais. Aussi, ergoter sur l'utilisation de ces indemnités pour couvrir des frais qui ne sont pas, stricto sensu, des frais de députés européens, est quand même capillotracté.
Mais admettons.
Toute la presse et les réseaux sociaux dissertent à longueur d'articles, de débats ou de tweets sur la notion de « détournements » de fonds publics et sur ses montants présumés de 4 millions d'euros. D'abord, il ne s'agit pas à proprement parler de « détournement ». Si Martin donne deux euros à Dupont pour s'acheter un croissant, et que Dupont s'achète un pain au chocolat à la place, personne n'est lésé. Martin n'a plus ses deux euros, mais c'est de sa propre volonté. Personne n'est venu dans sa caisse prendre ces deux euros. Donc l'UE donne un certain montant aux partis en fonction du nombre de leurs députés. Pas plus, pas moins. Le parti bénéficiaire pourrait aussi bien mettre le magot sous terre, que ça ne changerait rien aux finances de l'UE. Cette dernière ne s'en trouverait pas plus appauvrie que si cet argent était dépensé strictement pour ce qu'il est censé couvrir.
Mais admettons.
Quant à la somme de 4 millions, elle n'est certes pas négligeable, mais, tout d'abord, comme nous venons de le voir, qu'elle soit dépensée conformément aux règles ou pas, ça reste 4 millions qui ont vocation à être, de toutes façons, sortis de la caisse de l'UE. Ensuite, il semble que notre presse est bien prompte à s'émouvoir de 4 millions d'euros à l'échelle des 27 pays membres de cette mafia européenne alors que la somme de 2 milliards pour la seule France, alloués par Macreux tout récemment à l'Ukraine, qui ne fait même pas partie de l'UE, la laisse curieusement indifférente. Et ne parlons même pas des scandales financiers qui émaillent la présidence de la Hyène qui s'arroge, de plus, des pouvoirs qui ne sont pas de son mandat.
Mais admettons.
Pour se résumer, le RN n'a pas respecté très scrupuleusement les règles de dépenses de ces indemnités parlementaires. Soit. La Justice elle-même reconnaît qu'il n'y a pas eu d'enrichissement personnel. Mais est-ce que pour la Justice, un simple rappel aux règles, avec éventuellement une amende, n'aurait pas suffi à marquer le coup ? On remarque d'abord que le Modem a été poursuivi pour les mêmes motifs, et que la sentence a été bien moins spectaculaire, et que l'affaire avait alors été quasiment confidentielle. Et elle n'empêche pas son président Bayrou d'être aujourd'hui Premier Ministre. On note aussi que Méchancon est en passe de subir les mêmes poursuites, mais dans ce dernier cas, la Justice semble curieusement bien moins empressée, puisque l'affaire a été initiée depuis déjà plusieurs années...
On constate donc une disproportion évidente entre la peine infligée à Le Pen et les faits reprochés. Il ne faut pas être grand clerc pour en conclure que cette inéligibilité et l'exécution provisoire sont des mesures de rétorsion à motivation politique. D'ailleurs, quand un des juges, sur un point de détail du dossier reconnaît que la relaxe pourrait être revendiquée mais ajoute que « personnellement, ça me ferait trop mal de l'accorder», on comprend qu'on est davantage dans le procès politique que dans le cadre d'une Justice sereine et impartiale. Visiblement, la statue de la Justice a retiré son bandeau et mis son coude dans une des coupelles de la balance.
Il est clair que le Système euro-mondialiste à tendance totalitaire décidément de plus en plus marquée, cherche à écarter tout risque de victoire électorale pour une personnalité et pour le parti qu'elle représente, qui n'adhérerait pas au calendrier de la marche forcée vers la fédéralisation de l'Europe, première étape vers un gouvernement mondial à la sauce Schwab. Il s'accommoderait bien mieux, en 2027, d'une candidature Edouard Philippe ou de n'importe quelle autre dont la souveraineté du pays serait le cadet des soucis, afin de poursuivre l'oeuvre dévastatrice de Macreux.
Petite digression sur le sujet : on remarquera au passage que Marine Le Pen s'est toujours fait beaucoup d'illusions sur les effets de sa politique de « dédiabolisation ». Elle a toujours cru qu'elle pourrait finir par se faire accepter par l'establishment politique et médiatique, en accumulant compromis sur compromis. Elle écarte son père, change le nom du parti qu'il avait créé, et dont elle a néanmoins hérité, tente de passer pour une socialisante en oubliant les fondamentaux de la doctrine du Front National : nationalisme, souveraineté, indépendance, anti-UE. Plutôt que de tenter de les expliquer, de les défendre, de les faire accepter par une population qui s'y avèrerait d'ailleurs, avec le temps, de plus en plus réceptive, elle a tout misé sur un rapprochement avec la doxa dominante. Ces compromis vont aller jusqu'à refuser de voter pour la destitution de cette nuisance sur pattes qu'est Macreux. Pire, elle participe, en ne s'y opposant pas, à mettre à la tête du Conseil Constitutionnel un sbire on ne peut plus dévoué à cette nuisance: Ferrand, escroc notoire dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne dont la Justice, encore elle, l'a opportunément sorti. Aujourd'hui, elle fait appel à ce même Conseil dans son recours contre la sanction d'inéligibilité qui la frappe. Nul doute qu'elle s'apercevra vite à quel point elle s'est faite cocufiée.
Résultat, elle est toujours honnie du monde politique bien-pensant et de la sphère médiatique, pour lesquels elle demeure et demeurera ad vitam eternam, une « Le Pen ». Et pendant tout ce temps de vains efforts, les partis de vraie opposition à cette doxa officielle se sont multipliés, participant ainsi à un éparpillement stérile : Philippot, Zemmour, Asselineau, Dupont-Aignan, Ciotti, Maréchal.
L'aveuglement de Marine Le Pen se traduit aussi par un choix plus qu'hasardeux, pour ce qui est de sa succession à la tête de son parti. Au lieu de prendre une personnalité forte, mûre, reconnue, expérimentée, aguerrie, elle est allée prendre un jeune, probablement sincère, mais qui, visiblement, se cherche encore. Il suffit de voir ses errements actuels dans son look - lunettes, pas de lunettes, barbe, pas de barbe- pour le constater. Son manque de décontraction et de spontanéité traduit une immaturité assez peu rassurante. On a du mal à imaginer qu'il pourrait incarner en 2027 l'image d'un Président de la République à même de s'imposer face aux forces du Système euro-mondialiste qui chercherait à tous prix à prendre sa revanche. Et ne parlons pas d'un Président devant s'affirmer devant des personnalités aussi fortes, expérimentées et retorses que Trump, Poutine, ou Deng Tsiao Ping. Bardella est à peu près aussi crédible qu'un Attal. Deux gamins qui se feraient manger tout cru.
On peut comprendre que Marine Le Pen ait voulu s'entourer d'un second peu susceptible de lui faire de l'ombre. Mais ce calcul est en train de se retourner contre ses intérêts et ceux de son parti, si, comme annoncé, elle ne peut pas se présenter à l'élection de 2027 !
En prenant un peu de hauteur sur l'évènement de cette inéligibilité forcée de Marie Le Pen, on constate un enchaînement assez logique de répressions totalitaires touchant toutes les forces conservatrices et souverainistes en développement en Europe:
- Une tentative d'assassinat de Robert Fico président du gouvernement slovaque, en mai 2024.
- Plusieurs manœuvres de disqualification de personnalités de l'AFD en Allemagne, menaces de dissolution arbitraire de ce parti en forte croissance.
- Annulation d'un premier tour d'élection présidentielle qui a vu l'émergence de Georgescu, personnalité souverainiste affirmée, puis l'interdiction officielle de sa candidature à cette élection reportée en mai 2025.
- Mesures de rétorsion répétées à l'égard de Viktor Orban par la Commission Européenne, entraves au versement de subventions légitimes et de fonds de cohésion à la Hongrie, menace de retrait de son droit de vote au Conseil de l'UE.
- Attaque du Système ( là aussi par la voie d'une Justice corrompue) contre Salvini en Italie.
- Tentative de marginalisation et d'intimidation sur Giorga Meloni, également en Italie.
- Harcèlement brutal en Pologne, toujours par voie de Justice corrompue, des partis souverainistes par Donald Tusk, Premier Ministre europhile à tendance dictatoriale.
Toutes ces mesures visent
des personnalités politiques et des partis qui s'opposent à la dictature de plus
en plus affirmée de cette UE qui cherche à imposer le fédéralisme
européen pour des intérêts oligarchiques. Ces intérêts
oligarchiques mondialistes sont clairement menacés aux USA depuis
l'arrivée au pouvoir de Trump. On le voit tout récemment avec ses
dernières mesures protectionnistes annoncées. Et l'Europe
représente pour eux une solution de repli toute trouvée.
Quand vous ajoutez à tout cela, une liberté d'expression de plus en plus restreinte en France, qui va jusqu'à la suppression de chaînes télé, et un discours officiel de plus en plus imposé, la conclusion s'impose d'elle-même :
Nous sommes dans une UE qui s'apparente à marche forcée à un IVe Reich. Ou à une sorte d'UErss. Au choix.
Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base du conflit ukrainien. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie vous sera envoyé d'ici l'été prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.